Neutralité. Être neutre, c’est ne pas entrer dans le jeu d’adversaires qui vous sont étrangers.
Il y a tout ce qui sépare le secret plaisir de la faute publique, celle que l’on excuse de celle que l’on condamne, la femme courtisée, qu’on envie, de la femme adultère, qu’on fustige.
La vraie vertu, la vertu soutenue, est rare, alors que le vice – devrais-je dire les vices ? – est très répandu. Des forces ténébreuses et bestiales inspirent parfois aux êtres les plus doués des actes pervers, contre nature.
Intellectualisant toutes les données de la vie, il proclamait que certaines femmes ne doivent pas procréer. Que la beauté ne peut sacrifier aux lois ordinaires de la génétique.
Être fort, être seul, être libre, avoir vingt ans, une épaulette de major, la vie devant soi, des lauriers à conquérir et des femmes à aimer, quoi de plus grisant dans un siècle où l’Europe était à faire ou à prendre ?
Devant l’amour, toutes les femmes sont sœurs.
La vigne, une fois encore, avait livré son sang en échange de la sueur de ceux qui, jour après jour, l’avaient soignée, protégée, embellie, promise à toutes les célébrations.
La Parisienne est, à toute autre femme, ce qu’est le champagne à l’eau. Toutes désaltèrent, mais elle seule peut griser !
La nuit, tous les yeux sont gris, comme les chats.
Qu’est la vie si on ne la sent pas à tout instant palpiter en soi, si l’extase est inaccessible, si les illusions de l’amour ne sont pas permises, si l’on nomme bonheur l’harmonie factice et fade de la famille ?