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Il s'agit ici non pas d'un roman, d'une histoire inventée mais bien d'un récit de vie, d'un témoignage bouleversant. Et donc il est difficile de commenter ce livre un peu particulier, car on ne peut bien sûr juger les souvenirs et les émotions d'une personne.

Le livre s'ouvre sur ce fameux 26 décembre 2004 où S. Deraniyagala perdit toute sa famille, pour ensuite décrire le très lent travail de deuil qui dura plusieurs années. L'auteure évoque de nombreux souvenirs d'avant la vague et on la suit à travers ses différentes émotions, de l'incrédulité devant l'immensité de ce malheur, suivie par de la colère et de l'incompréhension. Puis vient la culpabilité de s'en être sortie vivante et la honte de ne pas être plus forte. Après de longues années, elle retrouve une certaine sérénité, un équilibre, fragile certes. C'est très poignant, écrit avec les tripes, et à plusieurs reprises les larmes nous viennent. Car l'histoire de S. Deraniyagala est universelle et parle au coeur de chacun.
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J'ai lu ce livre à l'occasion de l'opération Masse Critique. le sujet du roman, sa splendide couverture et l'argumentaire de l'éditeur m'avaient convaincue de m'engager à le critiquer.
Kero présente le roman comme "un récit poétique, sans concession et incroyablement digne sur comment survivre à l'inimaginable", tandis que le New York Times le considère comme "l'un des dix meilleurs livres de l'année"

Le récit, qui court sur 8 ans, est construit de façon chronologique et retrace le douloureux retour au réel de la narratrice-écrivain. Une série de flash-back sur les aspects lumineux de sa vie d'avant -avant le tsunami et le drame- viennent émailler cette progression linéaire.
Le début du roman, très poétique et maîtrisé, tient en effet ses promesses mais j'ai rapidement commencé à m'ennuyer des redites du récit, avec l'impression de tourner en rond. le roman, amputé de moitié, aurait à mon sens gagné en intensité et en qualité.

Si le roman en soi n'est pas mauvais, l'ensemble me laisse cependant une impression de déversoir plutôt fouillis, le découpage en chapitres ne se justifiant pas forcément. L'auteur a ouvert les vannes de la mémoire, l'écriture lui a sans doute apporté apaisement et consolation, mais le lecteur finit par décrocher. Peut-être la construction du récit peu rigoureuse est-elle une métaphore de l'engloutissement, du bouillonnement de la vague meurtrière ; peut-être cette écriture qui coule à flots, sans contrôle, doit-elle être considérée comme une immersion dans le flux et le reflux de l'eau.
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"Le matin du 26 décembre 2004, un tsunami frappe l'Océan indien. Sonali Deraniyagala, en vacances au Sri Lanka, son pays natal, en réchappe miraculeusement. Mais, de sa famille, elle est la seule. La vague lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons.
Wave raconte l'histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l'insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d'horreur."

Ce témoignage m'a rappelé celui d'Anne-Marie Revol, qui a confié dans Nos étoiles ont filé, un drame un peu similaire. le décès brutal de ses deux petites filles mortes dans un incendie de maison.
Alors forcément, j'ai fait une comparaison entre mes deux ressentis de lecture...

Je me souviens avoir été bouleversée par le récit criant de douleur d'Anne-Marie Revol et face à celui de Sonali Deraniyagala, je n'ai rien ressenti de tel.
Pourtant, ce qu'elle raconte est aussi terrible (la perte de tous ses enfants), et même plus, si tant est qu'on puisse graduer le degré de souffrance, puisqu'elle a aussi perdu son mari et ses parents en même temps.
Mais voilà, d'un point de vue littéraire, son récit ne m'a pas touchée.
Pourtant, Sonali décrit toutes les phases de deuil qu'elle a chronologiquement traversées, et plutôt bien, depuis de 26 décembre 2004 jusqu'à 2012. Comment elle passe au fil des mois et des années du souvenir impossible et impensable, de l'envie de mourir, de la culpabilisation (elle s'en veut de ne pas avoir cherché ses enfants, persuadée qu'ils étaient morts dès le départ, elle s'en veut de ne pas hurler de douleur, de ne pas se rouler par terre) à la mémoire réchauffante de ce qui fut sa vie d'avant.
Oui, elle décrit parfaitement bien comment elle laisse les souvenirs revenir peu à peu, en allant trouver l'apaisement dans les lieux qui ont porté sa vie de famille heureuse : leur maison de Londres et celle de ses parents à Colombo, au Sri Lanka.

Son récit est rempli d'anecdotes familiales qui lui reviennent, qui la déstabilisent, la font s'effondrer dans un premier temps puis, au fil des années, l'aident à ramener à la vie ceux qu'elle a aimés.
Mais je me suis ennuyée. C'est le mot. J'ai eu hâte de terminer ce livre.
Je ne suis pas arrivée à entrer en communion avec la douleur de cette femme alors que j'avais reçu celle d'Anne-Marie Revol de plein fouet.

Je pense que Sonali Deraniyagala a voulu écrire son histoire de manière plus "détachée", avec le recul des années. le récit d'Anne-Marie Revol a été écrit moins de temps après le drame, plus sur le vif. le lecteur est donc poussé plus facilement vers l'empathie.

Au dos du livre, l'éditeur écrit : "La matière de ce livre, c'est la peine impalpable, indescriptible de la narratrice."
Effectivement, il doit être impossible de rendre l'exacte mesure de la dévastation intérieure qui l'a submergée et l'auteure a donc préféré faire une sorte de recueil de ses souvenirs, évoquer la façon dont ils lui sont revenus et le bien-être réparateur qu'elle est parvenue à en tirer en apprenant à les dompter au fil des années, au lieu de s'appesantir sur la douleur immédiate.
Sa façon à elle de parler de sa peine indescriptible, d'une manière subtile, je le reconnais, mais trop monotone pour moi.

Il y a des rencontres littéraires qui ne se font pas parfois.

Ce livre m'a été proposé par Babelio et envoyé par l'éditeur, Kero.
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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En refermant ce livre, une nouvelle fois je pense que Dieu n'existe pas.
Si Dieu est bon et tout-puissant, alors cette histoire n'a pas pu avoir lieu.
Pourtant, ce funeste 26 décembre 2004, la vie de Sonali Deraniyagala s'est effondrée quand un Tsunami a emporté tous les siens, ses enfants, son mari, ses parents, elle étant la seule rescapée de sa famille.
Alors, si Dieu est bon, il n'est pas tout puissant.
Ou s'il est tout-puissant, il n'est pas bon.

Ce livre n'est pas en roman, mais un témoignage terrible et bouleversant.
L'auteur raconte le drame et les années qui l'ont suivi.
Elle ne cache rien de la violence des sentiments qui l'ont traversée, la douleur, la honte d'avoir survécu, le désir de mourir, la colère, la culpabilité, la folie. Elle raconte comment les empreintes des siens au quotidien viennent attiser sa souffrance.
Et pourtant, la mémoire des siens et les souvenirs de leur vie de famille soudée, heureuse et empreinte de douceur permettent peu à peu à cette femme de prendre appui pour continuer à vivre.
Ainsi, ce livre est très digne et écrit dans une langue poétique qui contraste avec la brutalité de la situation. Il est traversé de beaucoup d'amour et même d'une certaine lumière.
J'imagine combien son écriture a dû être éprouvante, mais a peut-être aussi permis à son auteure d'avancer.

Un très beau texte sur le deuil que je ne suis pas prête d'oublier.

Je remercie vivement Babelio et les Editions Kero qui m'ont fait découvrir ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique".
Lien : http://leslivresdechris.blog..
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26 décembre 2004, tsunami au Sri Lanka. Sonali Deraniyagala perd en un instant son mari Steve, ses deux petits garçons, Vikram et Malli ainsi que ses parents. Son monde s'écroule, mais elle survit. Après avoir tout perdu, comment entreprendre de se reconstruire ? Comment tout simplement, réussir à vivre encore ? Et surtout, pourquoi continuer à vivre ?

J'ai beaucoup hésité quand je me suis vue proposer ce livre. Tout d'abord parce que ce n'est pas un roman mais un témoignage et que ce genre ne fait pas partie de mes lectures habituelles. J'ai toujours peur de me sentir de trop, mal à l'aise, en lisant la vie d'un inconnu. de plus, je trouve que le voyeurisme n'est jamais bien loin... Mais j'ai accepté. Par curiosité, je l'avoue. Pour changer, pour essayer. J'ai lu. J'ai essayé. Mais malgré mes efforts je n'ai pas adhéré.

Un témoignage doit, à mon sens, nous permettre par le biais d'une expérience individuelle de répondre à des questions universelles. Il y a des précédents littéraires admirables dans ce genre et de grands auteurs se sont ainsi révélés, comme Primo Levi ou Jorge Semprun, pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit spontanément. Je n'ai, pour ma part, vu dans le texte de Sonali Deraniyagala qu'un livre-pansement, un hommage aux siens. Un "livre-thérapie" comme on aime à les qualifier ainsi. 276 pages pour écrire sur la perte, le chagrin, l'inconcevable. Pour faire revivre sous sa plume son mari, ses enfants.

Ne souffrant pas d'une maladie grave affectant l'empathie (du moins à ma connaissance) et n'étant pas un monstre sans coeur (d'après mon entourage) j'ai bien évidemment été touchée par ses propos et le drame qu'elle a vécu. Quelques passages (surtout ceux qui concernent les enfants) sont déchirants. Mais que dire de la construction des chapitres (désordonnée, à l'image de sa vie brisée) et de l'écriture (trop simple, trop intime) ? Les répétitions sont nombreuses et je me suis sentie impuissante, désarmée, gênée face à autant de souffrance et de sidération. La fiction permet cette distanciation qui rappelle au lecteur que quelles que soient les péripéties vécues par le personnage, tout ça n'est que du faux, car quand on referme le livre, les personnages cessent d'exister... Ici, ce n'est pas le cas. Je sais que Sonali Deraniyagala existe. Mais le fait qu'elle soit bien réelle donne-t-il à son témoignage plus de force, plus d'intérêt qu'un roman ? Cela produit-il un texte plus "vrai", plus sincère ? Je suis très loin d'en être certaine. Lorsque Emmanuel Carrère aborde ce même tsunami dans D'autres vies que la mienne, je termine le livre en pleurant... et là non. Pourquoi ? Parce qu'il y a plus que le fond dans la littérature, en tout cas j'ose le croire. Il y a aussi la forme, le style de l'écrivain (sa "patte"), ce quelque chose que je n'ai pas retrouvé ici.

Il m'est difficile d'écrire cela car ce qu'a vécu cette femme est inimaginable, mais si je suis honnête, je ne peux donner un avis qui ne serait dicté que par l'émotion. Cependant, je suis certaine que ce livre trouvera son lectorat car on ne peut évidemment pas rester insensible au parcours de Sonali Deraniyagala.


Que Babelio et l'éditeur Kero soit remercié pour leur envoi et leur confiance.
http://manoulivres.canalblog.com/archives/2014/10/06/30618864.html
Lien : http://manoulivres.canalblog..
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Le 26 décembre 2004, l'impensable arriva. Un tsunami toucha les côtes au Sri Lanka. L'auteure Sonali Deraniyagala, profitait de ces vacances en famille et le lendemain la vague emporta son mari, ces deux enfants, ces deux parents et sa meilleure amie. Aujourd'hui, elle décide de raconte l'inimaginable dans son roman Wave, publié chez Kero.

Elle avait décidé avec sa famille de passer Noël dans son pays d'origine, le Sri Lanka au sein d'un hôtel situé en plein coeur d'une réserve naturelle sur la côté est. Entre plage et nature, cette famille aimait se cadre qui se complétait à merveille avec leur vie à Londres. Mais voilà, au matin du 26 décembre 2004, une énorme vague d'écume s'est mise à approcher de plus en plus prêt. Elle s'enfuit avec ces enfants et son mari dans une voiture qui démarre en trombe. L'eau est plus rapide et emporte la voiture et les sépare. Quand tout reprend un aspect plus normal, Sonali Deraniyagala est l'une des rares survivantes. Comment vivre à nouveau quand tous les repaires humains qui nous entourait on totalement disparu? Comment accepter de continuer sans les gens que nous aimions plus que tout?

Plusieurs années passent avant qu'elle décide de retourner dans leur maison de Londres. La maison respire les souvenirs d'une famille. Les tâches sur le livre de cuisine utilisé par son Steve. le matériel de criquet bien rangé de Vikram qui avait 8 ans. Un tutu rose que Malli, âgé de 5 ans portait de temps en temps. Puis les rires, les cris et quelques pleurs vivaient dans les murs que le temps ne peut effacer. le faudrait-il d'ailleurs. Chaque jour est une souffrance car comment toujours vivre et ne plus pouvoir partager avec eux? Il ni a pas de solution à cela. Il faut vivre au jour le jour et apprécier les moments avec les amis et la belle famille qui ne veulent que donner de l'amour.

Ce roman est un cri d'amour et de souffrance d'une femme qui a tout perdu et qui veut et qui doit continuer à vivre avec une douleur insondable au fond d'elle. La vie doit continuer même si l'horreur de la solitude devient une amie trop fidèle. Elle possède un emploi, professeur d'économie à New York qu'elle apprécie. Les sorties avec les amis et leurs enfants, les voyages lui donnent le sourire et cultive ces magnifiques souvenirs de famille. Sur les conseils de son psychiatre, elle décide de raconter son histoire avec une sincérité touchante. Une tranche de vie authentique sur la force et le courage d'une femme qui m'a donné envie de dire à ceux que j'aime que je tiens énormément à eux.

Une histoire qui va laisser des traces dans ma mémoire. Surtout une chose, de ne pas oublier qu'il faut profiter de chaque jour. Un témoignage troublant d'une femme qui a perdu un morceau de son coeur et qui partage avec nous sa souffrance, avec pudeur à grand renfort d'authenticité.
Lien : http://22h05ruedesdames.word..
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Wave est évidemment un livre sur le deuil, mais qui étrangement ne tombe pas dans l'apitoiement. On découvre beaucoup de son intimité, elle revient sans cesse sur leur vie de couple et de famille mais à aucun moment je ne me sentie voyeur ou mal à l'aise de vivre ces événements personnels. Elle en parle avec naturel et en même temps tellement d'amour, que j'ai été touché par cette magnifique vie d'avant, par ces petits rien qui comblaient leur vie et l'envie de sourire a plusieurs fois été présente.
Et à côté du souvenir, il y a forcément la perte et la maladie d'être vivante qui la ronge. Avec beaucoup de dignité, elle évoque son envie de mourir, son besoin d'alcool et de pilules, les claques qu'elle prend simplement devant le quotidien que ses enfants ne partageront plus avec elle, la folie qui la gagne et aussi la culpabilité d'avoir survécu et n'avoir cherché à les sauver............................................
Lien : http://stephanieplaisirdelir..
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Wave est un livre témoignage poignant sur la drame qu'à vécu l'auteure lors du tsunami de 2004. elle raconte avec intensité la perte de ses parents, son époux et de leurs deux garçons. les heures douloureuses qu'elle a elle même vécu lors de la déferlante de la vague tueuse puis la douleur de l'âme dont elle fut victime par le deuil.

des les premières pages j'ai été prise a la gorge par ce récit bouleversant. On manque d'air à la lecture de cette vague qui décime tout sur son passage et dont les images hantent encore la mémoire collective tant elle fut meurtrière. La narration de sa souffrance est éprouvante , on ne peut que se projeter et ressentir des serrements de poitrine durant l'évocation de la mort de sa famille.

lorsqu'on lit ce genre de livre il ne faut pas s'attendre à un style particulièrement enlevé, la n'est pas l'exercice. Il s'agit juste d'une femme qui prend sa plume pour poser un lourd souvenir après d'immenses années de deuil et d'errements entre le passé et un présent en pointillé...

difficile de porter un jugement sur ce genre littéraire, j'aurais juste la sincérité de dire que pour là lectrice que je suis le chapitre huit est de trop. Les souvenirs de sonali Deraniyagala dans ce chapitre là m'ont donné la sensation d'être soudainement très éloignée de l'auteur et j'ai eu du mal à finir là dizaine de pages restantes. peut être que mon inconscient m'a alors protégé d'une histoire trop réelle, trop douloureuse ...
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Je tiens à remercier Babelio pour m'avoir de nouveau fait confiance pour ce masse critique. J'ai été attirée par ce livre par son titre, "Vague" si l'on traduit en français, puis ensuite par son résumé. La vie de personne suite à une catastrophe naturelle ou à des attaques m'a toujours intriguée. Habituellement, je n'aime que moyennement les témoignages, dans lesquels j'ai du mal à rentrer, car je les trouve trop personnels, mais Wave a été une lecture agréable et enrichissante. de plus, je me souviens de ce tsunami, il m'avait troublée, je ne comprenais pas pourquoi cela été arrivé. J'avais 6 ans.
L'auteure, Sonali Deraniyagala, raconte donc sa vie, depuis le tsunami de 2004. Durant cette catastrophe, elle y perdra un certain nombre de ses proches : ses parents. Son mari. Ses enfants. Elle raconte comment elle a vécu -et vit toujours- cela, et la manière dont elle se reconstruit peu à peu suite à cet événement plus que traumatisant.
J'admire Sonali Deraniyagala. Franchement. Ecrire un livre sur un événement comme celui-ci, et que l'on a de plus vécu, doit être dur. Déchirant. Se remémorer tout cela doit être affreux. Et surtout, il ne faut pas avoir peur de raconter sa vie à des personnes que l'on ne connait absolument pas, même pas de loin, parce que ces personnes vont forcément juger. Juger le travail, et la personne. L'auteure a fait un superbe travail. Elle m'a touchée, mais je n'ai pas pour autant eu de la pitié pour elle tout au long de ma lecture. Peut-être au début, oui. Mais au fur et à mesure, elle partait. Et j'ai fini par ne voir que son courage, et sa détermination de se remettre debout, même si je voyais bien ses faiblesses. Elle se livre sans beaucoup de limites et nous fait part de ses doutes, de ses peurs, de sa culpabilité, mais aussi de ses joies. Elle parle aussi de sa famille, surtout de son mari et de ses enfants. Elle les décrits en donnant plus ou moins de détails, et je me les suis très bien représentée dans ma tête. Elle m'a donnée envie de les avoir connu.
Je n'ai pas toujours trouvé l'écriture agréable, même si elle reste plutôt fluide à lire dans l'ensemble. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a gênée pendant ma lecture. Peut-être le fait que j'avais parfois l'impression de lire deux fois le même passage, car j'avais l'impression que la situation de la narratrice n'avançais pas. Cependant, elle décrit très bien ses sentiments, et, bien souvent, j'avais envie de pleurer, ou alors je souriais lorsqu'elle parlait d'un de ses souvenirs d'avant le tsunami. Parfois, je m'appropriais les souvenirs. Wave m'a aussi permis de découvrir le Sri Lanka, et sa culture.
En conclusion, Wave est un roman autobiographique très enrichissant, et surtout touchant. Il permet de faire percuter sur les effets de ces catastrophes naturelles, que l'on peut imaginer, mais qui sont cent fois pires que ce l'on pense. Il mène à se remettre en question, et à admirer ceux qui ce relève après de telles expériences. Sonali Deraniyagala nous montre que l'on peut se remettre de tout si l'on en a la volonté, même si le chemin est semé d'embûches et que l'oubli du passé est impossible.
Lien : http://prilla-in-booksland.s..
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.. le témoignage d'une survivante et surtout le tableau famille qu'on est fier d'avoir connu à travers la belle plume de Sonali Deraniyagala, qui nous livre un bien beau récit émouvant , digne et élégant, qui nous montre une fois de plus la toute puissance de l'écriture comme facteur de résilience.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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