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Citations sur L'éternel fiancé (74)

Parce que la beauté est effrayante. La beauté est cruelle. Elle vous découpe un cœur en morceaux.
page 228.
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Quand on est vieux, on ne sert à rien. C'est comme la matière et l'antimatière. Tout le monde sert à quelque chose du monde actif sur terre. Sauf les vieux. Nous sommes l'antimatière.
page 212.
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C'est quoi, cette phrase ? Le bébé, ce n'est pas une fille, c'est l'amarre, c'est l'ancre, la chaîne qui retient le temps. C'est un bourreau qui découpe chaque minute en secondes, chaque secondes en milliers de micro-instants. Le bébé boit son biberon et je respire, mais c'est déjà fini et je dois attendre jusqu'au prochain biberon parce que, entre les deux, il n'y aura que des cris, une couche à changer, une lessive que je n'ai toujours v pas faite, et depuis combien de temps je ne me suis pas douché.
page 126.
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J'ignorais alors que les adultes, à force d'être trahis et abandonnés par les adolescents, se préservent du chagrin que cela risquerait de leur causer en anticipant leur fuite. Ils se laissent rejeter sans protester, sans opposer de résistance, quitte à ce que ce fair-play qui les protège brise le cœur des jeunes gens.
page 78.
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Il m'arrivait de songer que mes soeurs et moi étions les maladies plutôt que les filles de nos parents, trois maladies.
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Je songeais aux contes de fées dans lesquels une souillon devient altesse : « 
« Cendrillon, Peau d’âne. Ne finissaient-elles pas par s’ennuyer? C’est ce que
suggérait mon père en marmonnant : «  Elle se lassera tôt ou tard d’un type qui lui mange dans la main. Vous verrez. Les femmes aiment qu’on leur résiste . Les Hébreux eux-mêmes en ont eu assez de la manne. « 
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Dans cette salle comme autrefois dans leur ventre, nous nous tenions à l'abri, protégées par leur fragilité, exposées à la lumière, aveuglées par leur candeur. Elles engendraient des filles libres, elles qui ne l'avaient pas été, pas tout à fait, mais qui avaient éprouvé la douloureuse conscience de l'enfermement, l'insuffisance de leurs forces, l'émiettement constant de leurs convictions, à la différence de leurs propres mères qui avaient subi sans nommer, se satisfaisant de survivre, avec pour seul luxe l'abrutissement antalgique que procure la misère. p 88
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Dans la vie, tu dois te taper chaque seconde. Il n'y a pas d'ellipse qui t'amène deux heures, une semaine, ou cinq ans plus tard. Quand ta femme est morte, elle continue d'être morte la seconde d'après et celle d'encore après. Tu regardes la pendule et les aiguilles n'ont pas avancé. Elle est toujours morte et toi, tu éprouves exactement le même déchirement, la même quantité de chagrin.
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C'est la vie, la vraie vie où tout passe lentement.
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Il n'aime pas le goût du café, cette boisson qui ne désaltère pas, servir en minuscule quantité dans une tasse parfois poisseuse, et dont le suce suffit à peine à masquer l'amertume.
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