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EAN : 9782211060219
L'Ecole des loisirs (01/10/1991)
3.64/5   154 notes
Résumé :
Julia se trouve moche. Aussi, quand on lui dit que Paulus Stern, le garçon le plus beau de la classe, est amoureux d'elle, elle refuse fermement d'y croire.
Mais, vrai ou pas vrai, comment faire pour ne pas y penser à longueur de journée ?


Il y a Paulus Stern qui est amoureux de toi." Voilà ce que s'entend dire Julia, un matin, de la bouche de sa meilleure amie Johanna.
Il faut préciser que Paulus Stern est le garçon le plus b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Julia, 14 ans, est une bête en latin en maths et en grec.
Un beau matin, elle apprend de la bouche de sa meilleure amie, Johana, que Paulus, le plus beau garçon du lycée, est amoureux d'elle. Aucun garçon ne s'est jamais intéressé à elle. La voilà qui bredouille, rougit, gaffe, fuit.
Et la pauvre doit aussi gérer sa famille : des parents qui veulent lui parler comme à une adulte et une petite soeur dont la meilleure amie est une poupée nommée Tu pues !

La suite sur le blog : http://librairie-emile.over-blog.com/article-je-ne-t-aime-pas-paulus-je-ne-t-aime-toujours-pas-paulus-40408295.html
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ce livre est le coup de coeur d'une copine qui travaille à la bibliothèque. Je l'ai pris aussi parce que j'aime l'écriture d'agnès Desarthe mais je n'avais jamais lu de livre jeunesse. Je viens de me prendre une bouffée d'air frais, trente années se sont envolées, pfou comme ça ! J'ai tout retrouvé : les journées passées dans le centre commercial, la peur et la honte de danser dans les boums, les parents qui "déraillent", et l'amie qui est toujours là sans rien demander...et l'amour...le premier flirt, les premiers frissons....bref dans un language clair et simple j'ai passé un très bon moment avec cette histoire qui arrive à point nommé dans ma vie puisque je viens de retouver mes amis de collège après trente ans de silence !
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Julia a 14 ans. Elle est moche, mais intelligente. Habituée du premier rang, math-o-phile, et peut compter sur sa meilleure amie Johana : belle et stupide. L'amour, ce n'est pas pour elle. Sauf que…

Sauf qu'un jour, une rumeur court : Paulus, LE beau mec de sa classe (et du collège) a dit à Martin, son meilleur ami, que Julia lui plaisait. Et là, patatras !



Paulus, Julia l'avait très vite classé dans la catégorie des « beaux, cons, et inatteignables ». En gros, dans la catégorie « à oublier ». Mais pourquoi s'intéresserait-il à elle ? Il pourrait avoir n'importe quelle fille, juste en claquant des doigts, donc pourquoi elle ?



Au début, elle décide de ne pas tomber dans le panneau (qui sait, c'est peut-être un traquenard), et donc reste plus ou moins de marbre. Mais, bien sûr, ça la travaille !



Julia n'est pas un cliché. Elle n'est pas très populaire (parfois même, au contraire à cause de sa « lèche-bottes-attitude »), ne suit pas la mode, n'est pas une beauté… Elle a un père (au chômage), une mère (ancien top-modèle) et une petite soeur parfois casse-pieds. Facile de s'identifier à elle !

Malgré le jeune âge de son héroïne, Agnès Desarthe ne se laisse pas aller avec un récit simple ou des raccourcis faciles. Julia sait penser et analyser. Elle n'est pas sotte et a de l'humour. Ce récit à la première personne nous offre une magnifique histoire d'ado plutôt mature, et, pour ma part, je me suis replongée dans cette période de doutes avec délice.

Ce livre pourrait sembler être destiné aux adolescents, toutefois, la manière de penser de Julia est très agréable à suivre, et les pointes d'humour font facilement sourire ! Un très bon moment de lecture !
...
Lien : http://read-iql.over-blog.co..
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Encore un livre découvert "par hasard" au détour d'une étagère dans une grande chaine de librairie, le genre de petit bouquin bien planqué, de ceux qui ne sont que rarement mis en avant et qu'on ne remarque pas souvent. Et pourtant, moi ce sont souvent ces petits livres là que j'aime le plus. Et là encore je ne regrette pas ma découverte! Encore une belle découverte chez l'École des loisirs!

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur, avec des tournures de phrases et des réflexions de celles qu'on aurait aimé pouvoir/savoir écrire soi-même si on avait écrit un bouquin. La base de l'histoire n'a rien d'extraordinaire, on suit les tribulations d'une ado de quatorze ans et sa famille, son quotidien au collège. Mais Julia elle est un peu spéciale quand même. Elle est cash, elle dit les choses, même si elles sont vexantes, elle pense des choses que peut-être beaucoup doivent penser secrètement tout en ayant honte de le penser, mais pas elle.
Julia elle me rappelait un peu le genre de nana que j'étais au collège-lycée.
et Julia n'échappe pas aux "tourments" de l'amour adolescent, malgré son envie de passer à travers les mailles du filet et son idée comme quoi elle est moche DONC que c'est IMPOSSIBLE qu'un garçon, qui plus est LE garçon, limite le garçon le plus beau du MONDE, s'intéresse à elle, elle qui se pense sans intérêt physique...

J'ai bien aimé suivre les tribulations de cette adolescente, même si moi même je ne suis plus une ado depuis longtemps; le style d'écriture est fluide, et j'ai adoré les personnages secondaires, comme la mère un peu paumée et légèrement folle, le père déprimé et la petit soeur adorable, johanna, la meilleure amie un peu perchée, et paulus, the beau gosse timide et un peu poète...j'ai hâte de lire la suite...
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L'héroïne de ce roman, la piquante Julia, possède un franc parler et une honnêteté qui me l'ont tout de suite rendue sympathique ! Je n'ai pu m'empêcher d'éclater de rire à certaines de ses réflexions. Qu'elle s'adresse à ses amis, ses parents ou des inconnus, elle est égale à elle-même, parle sans détour. Cependant, sous ses airs un peu "brut de pomme" se cache une adolescente sensible, peu sûre d'elle. Au fil du texte, nous découvrons la complexité de ce personnage féminin en pleine quête d'identité.

Si je n'ai mis que trois étoiles, c'est parce que j'ai trouvé que les autres personnages n'étaient pas assez développés. Les parents de Julia, sa meilleure amie et surtout Paulus, ne sont que peu exploités, on en sait peu sur eux, leur personnalité etc. L'histoire m'a également un peu déçue dans le sens où il ne se passe pas grand chose. Je m'attendais à ce qu'il y ait bien plus d'interactions entre Julia et Paulus. Ils ne font finalement que se croiser. Il y a très peu de dialogues qui leur permettent de vraiment faire connaissance, se découvrir, si bien que l'on reste sur notre faim. j'ai vu que l'auteure avait écrit une suite. Peut-être que les personnages y seront plus développés et que la romance entre Julia et Paulus s'y épanouira enfin !
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J'aimerais comprendre un jour pourquoi les parents se disputent. Parce qu'il n'y a pas que les miens. Tous les parents c'est pareil. J'ai fait un sondage en classe. Quand on regarde les albums avec les photos en noir et blanc, ils sont tout mignons, tout gentils, et des fois on retrouve une vieille lettre d'amour entre les pages collées. Qu'est ce qui fait que dix ans, douze ans, quinze ans plus tard ils ne peuvent plus se voir en peinture? Est-ce que c'est parce qu'ils se choissisent mal au départ? est-ce que c'est parce qu'ils se lassent à force de se voir tous les jours ? Est ce à cause des enfants?
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Première solution : je pouvais faire croire à mes parents que j’étais malade et rester au lit toute la journée. Comme j’avais passé l’après-midi à vomir, ils ne seraient pas surpris. L’ennui, c’est que ça ne faisait que repousser le problème de un ou deux jours et surtout, l’ennui – le vrai – c’est qu’on avait une interro de math de neuf à onze et qu’il était hors de question que je rate une interro de math.
Deuxième solution : dès que j’arrivais au lycée, j’allais voir Paulus et lui disais : Excuse moi pour hier. Je t’ai pris pour quelqu’un d’autre. De toute façon, si ça t’a choqué, c’est que t’es vraiment gnangnan, parce que vomir, c’est naturel et c’est bon pour la santé. »
Est-il nécessaire de préciser que cette deuxième solution était encore moins envisageable que la première ? D’abord parce que j’étais beaucoup trop timide pour aller dire un truc pareil à un garçon que je connaissais à peine, ensuite parce que c’est même pas vrai que vomir c’est bon pour la santé, et enfin parce que je serais morte avant d’avoir ouvert la bouche, rien que de croiser son regard – pas seulement parce qu’il avait des yeux pas possibles, mais aussi parce que je m’étais humiliée devant lui.
Troisième solution : je décidais de dormir et je remettais la question au lendemain matin.
Je choisis la troisième solution. Je dois quand même avouer que décider de dormir ne sert à rien, parce que ce n’est pas une question de volonté. Je me souviens que la dernière fois que je regardai mon réveil, il était trois heures cinquante-cinq du matin.
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- Pourquoi tu enlèves tes lunettes ? dit Paulus dans mon oreille.
Je ne pouvais pas répondre à cette question. D'abord parce que c'était une question terrible, qui menaçait de me ridiculiser si j'y répondais, et surout parce que le souffle de Paulus sur mon oreille, c'est-à-dire sa bouche près de mon cou, me paralysait totalement.
- Je t'ai toujours connue avec tes lunettes, ajouta-t-il. Je te vois derrière tes lunettes. Je me fous de tes lunettes.
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...Car il existe une règle d'or qu'il est important de ne jamais oublier, si on ne veut pas se fatiguer pour rien : un parent de mauvaise humeur reste de mauvaise humeur, quoiqu'on fasse, jusqu'au moment où, de lui même et pour des raisons mystérieuses, il ne l'est plus.
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Je me levai de ma chaise, je lui pris les mains, je la regardais droit dans les yeux et je lui dis, sur un ton de ministre des finances :
- Maman, ne te fais aucun souci, je ne suis pas une gouine.
J'ai dû me tromper de réplique, parce qu'à ces mots, elle a reculé en écarquillant les yeux, s'est cogné le mollet contre le bois de mon lit, s'est effondrée sur le matelas et s'est écriée en pleurant :
- Mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu?!
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Videos de Agnès Desarthe (62) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agnès Desarthe
Par l'autrice & Louise Hakim
Rue du Château des Rentiers, 13e arrondissement de Paris : c'est là que se trouve une tour impersonnelle et peuplée d'habitants tout sauf riches. Là vivaient les grands-parents de la narratrice, Juifs originaires d'Europe centrale, et leur phalanstère, point de départ d'une réflexion superbement libre sur la beauté de ceux qu'on nomme les « vieux » et sur le fait de vieillir soi-même. Ce récit, en forme de déambulation toute personnelle, est à l'image de son autrice : aussi drôle, lumineux que surprenant.
À lire – Agnès Desarthe, le Château des Rentiers, L'Olivier, 2023.
Lumière : Patrick Clitus Son : William Lopez Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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