Rafales, tome 1 : Les inhumains

Grâce à une énième opération gratuite sur le site izneo.com, j'ai pu commencer à découvrir autre chose de Stephen Desberg que le fameux Scorpion. Un titre choc : Rafales ! Pas de vent, non, mais d'objectifs photographiques et de canons de mitraillettes, oui !

Autant le dire tout de suite, ce premier tome, intitulé (bizarrement au premier abord, il faut l'avouer) Les Inhumains, n'est qu'une vaste introduction à une série sûrement pensée sur le long terme. Ce but louable donne un goût amer à cette entrée en matière. L'histoire manque cruellement de peps, quand même, pour vraiment me surprendre et me transporter, tout comme elle pêche fortement dans la caractérisation de ses personnages principaux : non seulement le héros est peu agréable (difficile de s'y attacher, malgré toutes ses bonnes intentions), mais en plus les deux femmes avec lesquelles il interagit sont parfois peu discernables (du point de vue graphique surtout, pour le coup).
L'ensemble alterne entre bonnes idées et maladresses. Ainsi, le rappel, en forme de souvenirs, sur le savant nazi qui aurait tout trouvé avant tout le monde ne sert franchement à rien, il faut le dire, à moins qu'il n'y ait une utilisation de cet aspect-là dans les tomes suivants (difficile de deviner, évidemment). de plus, on sent bien que Francis Vallès tente de réaliser des dessins réalistes dans le même style que William Vance sur XIII ou d'un Philippe Francq sur Largo Winch, mais le rendu ne m'a pas attiré, il faut bien l'avouer.

Une bande dessinée qui ne m'a donc pas vraiment réussi, que je ne regrette pas pour autant, mais qui ne donne pas envie de poursuivre pour le moment. Dommage.

Il s'avère que pour cette BD, le fait de la découvrir sur Iznéo n'était pas une découverte en soi.

Plus jeune, je restais souvent 2 à 3h à la section BD des grands magasins pendant les courses de mes parents. du coup, j'ai eu l'occasion de lire pas mal de BD et pas forcément parmi les plus connus.

Après avoir lu les 2 premières pages sur Iznéo, je me suis aperçue que j'avais déjà lu cette BD dont je n'avais gardé aucun souvenir... J'ai donc décidé de la relire pour vous en faire une critique.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à la terminer tellement le changement incessant de personnages m'a perturbé. On change également assez souvent d'époques sans trop savoir qui on suit et pourquoi.

Le titre de cette BD correspond aux rafales des armes (les méchants contre les gentils sans défense pour l'argent et/ou le pouvoir) et des appareils photos, en particulier celui d'un reporter de guerre que l'on suit lors d'un reportage sur la Waxon, une société pétrolière semble-t-il.

La plupart du temps, on ne comprend l'histoire que quand elle est racontée par le reporter. le reste du temps, on change de personnage principal qui nous donne un autre point de vue de la situation ou une autre partie des évènements liés au reportage fait par le photographe. Sauf qu'on ne comprend pas quels sont ces liens...

Les graphismes sont soignés, les personnages et les paysages sont très réalistes, très ressemblants à la réalité. Il y a beaucoup de recherches derrière.

Malgré les dessins, je n'ai pas du tout accroché à cette histoire et je ne vous conseillerais donc pas de découvrir cette série mais plutôt la série précédente de Stephen Desberg, « Scorpion », dont j'ai moi-même lu quelques albums.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)