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3,65

sur 496 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Comme tous les titres de la Collection R, on a entendu parler de Kaleb bien avant sa sortie. Comme tous les autres, je l'attendait avec beaucoup d'impatience, étant vraiment attirée par la couverture et son quatrième.
Et au contraire de tous les autres, celui-ci m'a pas mal déçu, principalement dans sa première moitié ...

Dans ce livre, nous suivons trois personnages principaux.
- Kaleb : jeune homme de 19 ans, il a de plus en plus de mal à se contrôler, que ce soit au niveau de ses émotions ou de ses réactions. Il ne sait pas ce qu'il lui arrive et est totalement dépassé par tout ça, mais c'est comme si il s'appropriait les émotions des personnes l'entourant. Après avoir discuté avec son meilleur ami, il va se poser des questions sur l'empathie, et ce qu'il découvrira au fil de ses recherches dépasse de loin tout ce qu'il aurait pu imaginer. Non seulement il serait doté d'un don d'une puissance inimaginable, mais en plus une organisation secrète serait à ses trousses et ferait absolument tout pour mettre la main sur lui.
- le Colonel : chef puissant, intransigeant et violent d'une unité spéciale visant à étudier et mettre hors d'état de nuire les EDV (personnes possédant un don spécial) pouvant s'avérer dangereux. S'appliquant à lui-même des règles hyper strictes, il attend de même quiconque faisant partie de son équipe. Craint et respecté par tous, il sème la peur et le malaise partout où il passe. Il a fait de Kaleb sa nouvelle proie, et s'en délecte d'avance.
- L'assistante du Colonel : assistante directe de cet homme à la poigne de fer, elle est partagée entre son envie de se faire bien voir par son supérieur, et son impression que ce qu'ils font est horriblement mal. Ces sentiments contradictoires la pousseront à faire des choix de la plus haute importance.

Quand le livre est arrivé chez moi, je l'ai commencé, fébrile, en m'attendant à pénétrer dans quelque chose d'énorme, sombre, violent, torturé et limite psychotique. Même sa phrase d'accroche, "C'est si bon d'être mauvais", me faisait frissonner de plaisir.
Mon enthousiasme est très vite retombé, j'ai un peu eu l'impression que l'histoire ne tenait pas ses promesses. À tel point que je me suis même demandé si j'avais lu le même livre que les personnes qui en vantaient les qualités.
Heureusement, la seconde moitié s'avère meilleure et bien plus agréable à lire, mais du coup, je vais d'abord vous parler de ce qui m'a déplu.

Déjà, Kaleb en lui-même. Il y a franchement une sacré marge entre comment il est décrit dans le résumé, et comment il est réellement dans l'histoire. Alors, oui il arrive à manipuler les émotions des gens, mais ce n'est pas pour autant qu'il en ressent un plaisir indicible et qu'il ne regrette rien de ce qu'il fait. Par exemple, il se rendra compte que provoquer des émotions joyeuses aura un effet bénéfique sur lui. Hélas, on ne peut pas toujours contrôler à 100% les gens, et si il y en a qui ressentent de la colère autour de lui, elle sera amplifiée en lui.
Mais de là à le décrire comme un monstre qui met tout le monde à genoux, je n'ai pas vraiment vu ça dans ce bouquin quoi.
D'ailleurs, en général, j'ai trouvé les personnages assez antipathiques, ou alors carrément pas crédibles. C'est à peine si j'ai compris la relation entre Kaleb et sa copine, tellement c'est brouillon. je l'ai plutôt vue comme une excuse pour amener certains comportements, et certaines conclusions à notre héros.
Le Colonel est le personnage le plus antipathique qu'il m'ai été donné de rencontrer dans un livre. C'est une personne horrible, immonde, qui ne m'a inspiré que du dégoût tout au long de ma lecture. Si c'était le but recherché par l'auteur, sérieusement, chapeau, c'est parfaitement réussi ! Mais ça surprend de voir un tel personnage dans un univers YA.
Ha, et quelque chose qui m'a fait beaucoup ricané, quand même, c'est la capacité de déduction des personnages. En ayant RIEN d'autre que des doutes et des indices ne tenant sur RIEN de concret, ils arrivent à découvrir l'identité de quelqu'un ou de savoir qui trame quoi dans le dos de qui. Absolument impressionnant ! *sarcasm inside*

L'autre point que j'ai trouvé négatif et qui a vachement entaché ma lecture, c'est tout simplement l'écriture de l'auteur.
On passe sans arrêt de petites phrases sèches, froides et impersonnelles, à de longues phrases interminables de descriptions qui ne servent pas vraiment à grand chose et qui, au contraire, cassent et ralentissent le rythme.
J'ai également trouvé que le ton employé était assez étrange, et peut-être pas le plus adapté quand on écrit du YA. Je l'ai trouvé pompeux la plupart du temps, et j'avais presque l'impression que "le livre me regardait de haut", j'avais l'étrange sensation de ne pas être assez bien pour lui.
C'est une sensation vraiment difficile à décrire, mais je ne vois pas d'autre façon de le faire : ce livre a un je ne sais quoi de hautain et prétentieux.
Alors bien sûr, peut-être que je me fais des idées et que je serais la seule à avoir ressentis ça, mais il n'empêche que c'est ce que j'ai éprouvé.

Ma lecture fut laborieuse et presque pénible pendant toute la première moitié, et à partir de la Troisième Partie, je me suis redressée, mon regard a gagné en dynamisme et mon intérêt s'est réveillé.
La raison de ce miracle ?
L'assistante du Colonel.
Sûrement le personnage le plus intéressant, le plus travaillé, le plus charismatique et le plus crédible de tout le livre. Et pourtant, elle ne paye pas spécialement de mine, au début, et je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle ai une place si importante dans la suite du récit.
Et pourtant, à elle seule, à bout de bras, elle arrive à porter le reste de l'histoire et à lui ajouter toutes les qualités qui lui manquaient.
Une narration claire, dynamique, sympathique et uniforme, un scénario qui gagne en richesse, en précision et dont le développement se fait bien plus attractif, et une dose de suspens et de réalisme non négligeable.
À elle seule, elle arrive à remonter le niveau du livre et a rendu ma lecture bien plus agréable et passionnante, tellement, d'ailleurs, que j'ai lue toute la seconde moitié d'une traite, sans m'arrêter.
Et, bien que j'ai encore trouvé bien des incohérences, elles m'ont moins dérangées car tout ce qu'il y avait autour était de bien meilleure qualité. Plus coloré, plus vivant, plus fluide.
Mais du coup, c'est dommage, car je ne peux pas vraiment vous en parler plus en détails, étant donné que c'est à ce moment-là que toutes les surprises font leurs apparitions.
Mais retenez ceci : cette petite assistante, elle est géniale, et pour moi, c'est elle la véritable héroïne de ce livre.

Vous l'aurez compris, je suis extrêmement mitigée pour ce livre, surtout qu'au final, il y a énormément de trous au scénario et de questions qui restent en suspend. Je suppose que c'est fait exprès pour avoir encore pas mal d'éléments à aborder dans le tome deux.
En tout cas, si celui-ci est dans la continuité de la deuxième moitié de celui que je viens de lire, je serais vraiment curieuse de voir ce qu'il donne !
Si ce n'est pas le cas, et bien ... on n'en est pas encore là, on verra bien ! =D
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Sans doute une des sorties que j'attendais le plus dans la Collection R, mais sans aucun doute une grosse déception pour ma part. Je préfère vous annoncer la couleur tout de suite, mon avis n'est vraiment pas positif. Je déteste être aussi tranchée sur une lecture, mais malheureusement tel est mon ressenti cette fois-ci...

Kaleb est un jeune homme de 19 ans. Ses origines familiales sont françaises du côté de son père et islandaises du côté de sa mère. Mais cet héritage maternel et bien plus conséquent qu'il n'y parait, car il se transmet de génération en génération, un don. Chez Kaleb, ce don touche à l'empathie. Il ressent les émotions des autres comme si elles étaient siennes et parvient peu à peu à les manipuler. Mais son pouvoir, peut à tout moment le faire basculer du bon comme du mauvais côté. Sans compter qu'une organisation très puissante est à ses trousses.

Le résumé était pourtant très alléchant, se retrouver aux côtés d'un anti-héro complet, un peu à la sauce Dexter, me tentait bien. L'idée de base était géniale je trouve, mais l'histoire en elle même m'a vite fait déchanter. Tout d'abord, j'ai vraiment eu beaucoup de mal avec le rythme de l'histoire, c'était assez décousu. Certaines choses évoluaient trop lentement et tournaient en rond (l'intrigue principale), tandis que d'autres se passaient beaucoup trop vite. Entre le moment ou Kaleb découvre son don et le contrôle, il ne se passe que quelques jours. Quant à sa relation avec Lucille, il suffit d'un ajout sur Facebook pour qu'il se retrouve dans son lit et devienne son petit ami. Si ça ce n'est pas une relation express !

Le moment est venu de vous parler de ce qui m'a franchement le plus dérangée dans ce livre. L'image de la femme est très très loin d'être reluisante. Toutes éperdues pour Kaleb dès le premier regard, soumises, subalternes. S'il ne s'agissait que des pensées de Kaleb, cela aurait encore pu passer, mais cela va beaucoup plus loin. Les personnages féminins n'ont qu'une pauvre estime d'elles mêmes (Lucille "c'était donc ça être une femme et appartenir à un homme" ; la jeune femme que Kaleb a rencontré dans un parc préfère envoyer sa fille de 5 ans lui ouvrir la porte pour ne plus le revoir et succomber ; l'assistante du colonel " [...] aurait aimé avoir le choix. Ne se préoccuper que de vêtements, de garçons, de trucs de filles"), cantonnées à une image rétrograde de la femme soumise d'un autre temps.

Je ne vais pas entrer plus dans les détails (pourtant il y a beaucoup d'autres exemples), mais je dois dire que ce n'est certainement pas ce genre d'image que je voudrais mettre entre les mains des adolescents même s'ils en ont vu d'autres à la TV ou sur le net. Vous voyez où je veux en venir ? le public cible est pour moi le gros soucis, pas adapté. À cet âge, on reste très influençable, on est en quête d'identité (il n'y a qu'à constater la fausse image que certains peuvent se faire des relations à cause des pornos).

Concernant la violence et le côté malsain au sens général, cela ne m'a pas vraiment choquée. À la longue, j'ai même trouvé cela bizarrement too much, presque commercial, comme pour justifier l'avertissement concernant les âmes sensibles. Dommage... Avec un tel sujet, je pense qu'il était possible d'amener cela avec beaucoup plus de finesse.

Pour vous parler du personnage principal, je l'ai regardé évoluer avec un total détachement. Arrogant au possible, narcissique, machiste, "trop beau"... il n'avait vraiment rien pour me plaire et était finalement peu crédible. Pourtant qu'est ce que j'aime les anti-héros habituellement (dernier exemple en date : Jorg du Prince écorché) ! C'est un personnage secondaire qui lui vole finalement la vedette et qui réserve heureusement des surprises (peut-être que l'image de la femme évoluera avec elle ?).

Je vais terminer sur un point positif : j'ai bien aimé l'explication que propose l'auteur au fléau que fût la peste au 17e siècle. Ces révélations à partir de la troisième partie rattrapent un peu mon ressenti sur la fin, mais malheureusement pas tout le livre. Je passerai définitivement mon tour pour la suite.
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J'avais acheté ce livre à sa sortie, il a de ça de nombreuses années, je l'avais commencé puis arreté n'arrivant pas a rentrer dans l'intrigue.
Et hier j'ai décidé de le recommencer vu tout les avis positifs qu'il a eu. Et bien ça ne l'a toujours pas fait malheureusement. Je n'adhère ni à l'univers spécial, ni au personnage de Kaleb, ni à l'écriture de l'auteur.
Gros flop pour moi, je ne vous le conseille pas forcément.

Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Des scènes violentes gratuitement (mais pas plus que ce qu'on nous propose dans les films aujourd'hui) un peu de sexe, et de la torture pour pimenter le tout, voilà les ingrédients de base de ce roman que j'ai trouvé pourtant fade et sans saveur. L'histoire est un peu décousue, mal ficelée et l'écriture bien plate à mon sens.
Bref, je me passerai de la suite mais bon, ça peut plaire.
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Grosse déception. Suivre un personnage présenté comme mauvais me semblait être une idée intéressante et passionnante. Pourtant, Kaleb est loin d'être mauvais : il essaie même de se comporter à plusieurs reprise comme un chevalier partant au secours de sa dame.

De ce fait, les passages où l'auteur le présente comme froid et détaché sonnent bizarrement et ne semblent absolument pas cohérent avec le personnage.

Ensuite, d'un point de vue plus littéraire, le style est plutôt pauvre : très facile à lire, le vocabulaire reste très (trop ?) simple et le rythme échoue à rendre le livre haletant.

Pour finir, les personnages sont relativement stéréotypés, notamment du côté du grand méchant. L'histoire n'est pas si originale que ça, et j'ai fini par décrocher à la moitié du livre. Je ne le conseillerai pas.
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Ce premier tome est un tome de découverte qui nous permet d'en connaître davantage sur Kaleb et de nous amener au point fondamental : son empathie. Avant de commencer à en savoir plus, c'est assez ennuyant. Ce n'est qu'à partir du chapitre 5 que cela devient intéressant. Il faut donc de la patience, d'autant plus que le chemin pour arriver à l'action est jalonné de nombreuses insultes entre les personnages et d'un style d'écriture très simple [relâchement dans l'assemblée. On chuchote, on rigole, on est soulagé], celui-ci fait de ce livre une lecture rapide.

L'ambiance de ce tome est très infantilisante de part l'âge des personnages, leur comportement de petits jeunes en plein développement d'hormones à gifler, leur façon de parler (je vous passe toutes les insultes possible) et des dialogues peu intéressants ponctués de "fait chier" et "ta gueule" à tout va.

Paradoxalement, certains sujets traités ou mises en scène sont à l'opposé de "l'infantilisation" puisque Kaleb est fortement porté sur la gente féminine et le lecteur lit de nombreuses scènes morbides et sexuelles (orgasmes jusqu'à la description de la masturbation féminine). Cette saga est déconseillée aux moins de 15 ans et je dirai même davantage car en plus des scènes citées avant, le contrôle psychologique; je pense vraiment que ce livre est un calvaire littéraire.

Pourquoi ? Parce que moi quand je lis des trucs comme : [Kaleb a été précoce ! Et Kaleb est gourmand] ou [malgré la douleur, elle a aimé la danse de la flamme dans son coeur] ou quand un personnage vient de pisser sur le sol > [... et s'éloigne de la flaque en pingouin [...] Mais pour l'instant, "ça", elle peut retenir]
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Mon Avis :

Kaleb Helgusson est un jeune homme de dix-neuf ans à la beauté incroyable. Orphelin de mère depuis son plus jeune âge, il a toujours vécut avec son père, Frank (avec lequel il entretient des relations chaotiques) et a très fréquemment déménagé, sans trop savoir pourquoi. En proie à des crises de violences, rien ne semble pouvoir le retenir lorsqu'il commence à s'en prendre à quelqu'un. Cela lui a d'ailleurs valu l'exclusion de son lycée – et ce n'est pas la première fois qu'une telle situation lui arrive – mais peu importe, il a décidé d'arrêter l'école. Alors qu'une jeune fille répondant au prénom de Lucille l'a ajouté sur Facebook, il décide de se rendre à son anniversaire, et d'étranges éléments vont se produire. Peu à peu, il va découvrir qu'il est un EDV (Enfant du Volcan) et qu'il a un don : il est un empathe. Mais qu'est-ce-que cela signifie exactement ? Et bien il a la capacité de ressentir et d'agir sur les émotions des gens. Mais une chose est sûre : après une telle découverte, sa vie ne sera plus jamais la même. En effet, on est à sa recherche. Mais pourquoi ? Que lui veut-on ? Et qui le recherche ?

Cet ouvrage commençait super bien. L'intrigue était vraiment originale, on avait affaire à un héros qui appartiendrait davantage à la catégorie des « méchants », une histoire familiale était derrière tout ça… Bref, il y avait vraiment du potentiel.

Kaleb est ami avec Robin, un quadragénaire qui se drogue et qui ne semble pas avoir les idées bien claires. On comprend qu'il trafique quelque chose, mais quoi exactement ? Par ailleurs, une relation amoureuse semble naître entre Kaleb et Lucille, mais elle devient rapidement une relation charnelle, et on ne tarde pas à découvrir que cette jeune femme n'est qu'un pion.

Après plusieurs recherches sur Internet, Kaleb découvre un forum où des gens bizarres, un peu comme lui, sont inscrits. Il découvre alors qu'il est un Enfant du Volcan, que son don est d'être un empathe et qu'il tient probablement cela de sa mère. Grâce à ce pouvoir, il va pouvoir prendre le contrôle sur son entourage. Mais Vulcan et Survivor, deux membres du forum, l'informent que Kaleb doit être très prudent : les EDV sont activement recherchés, car leurs dons sont très précieux… Et là tout est complot, Kaleb ne sait plus à qui il peut faire confiance ni qui souhaite sa perte.

Parallèlement à ça, on découvre le colonel, qui est un peu le chef de l'organisation qui a pour but de mettre la main sur les Enfants du Volcan, et plus précisément sur Kaleb. Prêt à tout, il est d'une violence inouïe et ses soldats ne peuvent que le craindre. Ce personnage m'a vraiment fait froid dans le dos. A ses ordres, une jeune femme étrange qui m'a semblé fort transparente, écoutant sans sourciller les ordres de son supérieur.

Et là, ça devient n'importe quoi ! Alors que j'avais accroché au début, je me suis perdue petit à petit, finissant par devoir relire des passages. Une fois la lecture de ce premier achevée, certaines zones d'ombres demeurent. de plus, nous sommes spectateurs d'actes malsains qui m'ont fait froid dans le dos, avec par exemple : une séance d'arrachage de dents, un prisonnier qui boit son urine, une jeune femme qui a son premier orgasme en prenant une douche, un inceste, des coups de ceinture sur une femme nue (et la liste est loin d'être exhaustive)… de plus, l'intrigue part dans tous les sens avec des personnages qui sont de plus en plus bizarres au fur et à mesure que l'on tourne les pages. On rencontre même des jumeaux tout droit issus du XVIIe siècle ! Au final, on se perd dans cet embrouillamini. Par ailleurs, l'auteure a choisi d'écrire des phrases très courtes qui m'ont donné le sentiment d'une lecture saccadée. Bref, ce n'est absolument pas ce que je recherche quand j'ouvre un roman, et la déception fut grande. Lire ce type d'ouvrage ne m'a rien apporté, seul un profond dégout ressort de ma lecture. Je ne vous recommande donc pas ce livre, qui est d'ailleurs « déconseillé aux moins de quinze ans ».
Lien : http://decouverteslivresques..
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Je suis parfois un peu têtue avec les livres... Surtout si il s'agit du premier tome d'une série. Ici, je me suis forcée à terminer le livre, histoire d'être vraiment sûre de moi afin de savoir si, oui ou non, j'allais laisser une chance à la suite. Je me suis d'autant plus acharnée car le roman fourmille de bonnes idées, mais, malgré ça, il y a trop de choses qui me dérangent... Je ne lirais pas la suite de Kaleb, et voilà pourquoi :

Kaleb est un jeune homme de 19 ans qui se découvre des dons d'empathe et qui voit son avenir chamboulé.
Il est un anti-héros dans toute sa splendeur : antipathique, manipulateur, trop sur de lui, ... Un vrai bad-boy. Si l'idée d'un personnage capable de manipuler les émotions des autres m'a d'abord attiré, j'ai été très déçue de voir les clichés s'enchaîner (Kaleb, beau-gosse, mauvais garçon qui porte un Perfecto, grand incompris...) . Aucune surprise ! On aurait pu avoir le désir malsain de suivre se garçon décrit comme ultra-violent, mais ça tombe à plat. Nous sommes face à un gamin de 19 ans qui a oublié de grandir... Immature, il n'a pas les épaules pour le puissant pouvoir qu'il possède.

La lecture est assez difficile au début et même si le rythme s'intensifie à la moitié du roman, il n'a pas réussi à me captiver. le début est effectivement très répétitif puisque Kaleb découvre son don et tombe toujours dans les même travers... On tourne en rond !

Le résumé me laissait penser à un roman sombre et hypra-violent... Mais pas une sueur froide... Là aussi, Kaleb perd en crédibilité et en intensité.

Le personnage principal n'est pas le seul cliché du roman, l'intrigue est prévisible et sombre souvent dans l'attendu. Les révélation sont évidentes, l'intrigue en devient plate (voir sans intérêt) et j'ai sauté autant de ligne que j'ai levé les yeux au ciel (autant de dire, souvent).

Réflexion sur la représentation des personnages féminins dans le roman sur le blog :
Lien : https://leahurie.blogspot.co..
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C'est très rare que j'abandonne un livre, même quand je ne l'aime vraiment pas je lui laisse toujours la chance de se rattraper dans les pages suivantes. Je culpabilise, non pas de ne pas finir pour l'auteur ou pour le livre mais plutôt de me dire que peut-être que si j'avais lu 10 pages de plus j'aurais apprécié le livre. Donc je continue, je continue jusqu'à ce que je finisse le livre. Parfois effectivement le fait de continuer est une bonne chose, par exemple avec Les étoiles de Noss Head T1 j'ai fini par pas mal accroché même si ça n'a pas été une lecture incroyable non plus. Pour ce livre là, j'aurais juste dû l'arrêter au moment ou j'y ai pensé.


On retrouve donc le personnage de Kaleb qui représente l'anti-héros dans toute sa splendeur. Il est détestable par ses actions et ses pensées. Même si c'est totalement volontaire de la part de l'autrice ça m'a beaucoup beaucoup dérangé. Sans forcément exagéré le truc j'ai trouvé certains de ses propos pas mal problématique. Surtout sur la place de la femme. Donc premièrement détester le personnage qu'on suit pendant 400 pages et possiblement 3 tomes ça n'aide pas. Sa manière d'agir avec son père m'a rendu profondément mal à l'aise. Bref je ne l'ai pas aimé. Et de manière générale je n'ai pas spécialement réussi à m'attacher à un des personnages.


L'intrigue ? Je pense que le tome 1 sert principalement à mettre en place l'intrigue de ces "Enfants du volcan". Malheureusement les dons ne sont pas assez développés pour que je m'y accroche et que je sois intriguée pour la suite. Même si les seules passages que j'ai vraiment beaucoup apprécié c'était les passages où Kaleb se renseignait sur ces dons et l'organisation à laquelle il appartient.


Dans les livres Young Adults j'ai souvent le problème de la crédibilité. Eh bien ça n'a pas loupé dans celui-ci aussi. Il y a des événements, j'étais vraiment en incompréhension devant. Ce n'est pas non plus catastrophique j'ai connu pire ^^. Par exemple, j'ai été très surprise de savoir qu'elle était française parce que sa représentation des lycées français n'a juste aucun sens. On se croirait dans un lycée cliché américain ou dans une chronique instagram avec le mec populaire qui se bat dans les couloirs avec le mec mystérieux devant les casiers. A-t-elle déjà été dans un lycée parisien ?


Comme je disais plus haut, la place de la femme est vraiment problématique. Mais la place de l'homme aussi. Les genres sont extrêmement stéréotypés. Je ne suis pas spécialement extrême à ce niveau là en général donc vous vous doutez bien que si ça me gêne c'est que c'est vraiment marqué. Les hommes sont vraiment représentatif de l'homme viril, musclé et pleins de testostérones qui ne pense qu'à ça. Et il ne suffit pas d'aller bien loin pour les trouver. Notre personnage principal est en plein là dedans, notre rebelle avec la mâchoire carré et la musculature d'un dieu nous propose des petites scène "pleine de romantisme" pas loin de 10 fois dans ce tome. Non pas que ça me gêne énormément mais quand le personnage est cliché dans absolument tous les domaines c'est barbant. Les femmes, elles, sont tout autant stéréotypées. Je ne demande pas forcément une femme forte et froide qui serait aussi un cliché mais on a la "blondasse" très populaire mais qui au final est très timide et très douce qui est complètement accro à notre Kaleb, on a la mère de famille célibataire qui est perdue jusqu'à ce qu'elle se retrouve dans les bras d'un homme (comme si les mères célibataires avaient forcément besoin d'un homme dans sa vie pour être heureuse...) et enfin une autre femme qui aurait pu être hyper intéressante mais qui est au final très mal exploitée. Sans spoiler c'est la seule femme qu'on connait qui possède un don et même ce don est stéréotypé. J'aurais vraiment aimé qu'on retrouve un personnage un peu moins cliché dans cette histoire surtout de la part d'une autrice.


La fin, eh bien je m'en souviens très peu. Elle ne m'a vraiment pas marqué et ne m'a pas donné envie de lire la suite. Avec tous les autres points négatifs vous vous doutez bien que je ne lirais surement pas la suite même si je les ai dans ma médiathèque je n'ai vraiment pas envie de me replonger dans cette écriture très adolescente pour moi et des personnages clichés qui m'agacent de plus en plus en grandissant.
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Abandon total pour ma part au milieu du livre. J'avais l'impression de lire une mauvaise fanfiction avec des changements de personnage d'une phrase à l'autre.
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