Que ce soit en tant que fonctionnaires confrontes a des problèmes concrets, comme les questions hydrauliques et fiscales, ou en tant que savants se passionnant pour les mathématiques, la médecine, les sciences, leur culture classique et poétique n'a pas empêche les lettres chinois de se montrer curieux des choses concrètes et d'être compétents dans des domaines varies. Ainsi, les connaissances techniques de certains fonctionnaires, acquises par d'autres voies que celle des examens, leur ont permis de faire tourner un système administratif d'une extrême complexité. Sous les Song, les académies eurent un rôle important dans la transmission du savoir mathématique ainsi que dans la réflexion sur les méthodes d'enseignement et d'apprentissage. Durant l'ère Kangxi, l'empereur lui-même manifeste un intérêt certain pour les mathématiques occidentales et c'est sous ses auspices qu'un enseignement des sciences est ouvert a la Cour impériale. Sous les dynasties Ming et Qing, des lettres se sont intéresses a la médecine et ont contribue a l'établissement d'une nouvelle tradition médicale lettrée qui a débouche sur un programme d'enseignement et favorise l'Edition d'un nombre croissant de manuels