Deuxième polar de
Sandrine Destombes, et je n'ai toujours pas accroché.
Le sentiment d'être un lecteur totalement extérieur à l'histoire, impossible d'y entrer, et le côté "narratif" de l'auteur en est un frein.
On n'entre pas dans les faits comme dans les personnages, pas de moments tranchants, de scènes qui détonnent, l'impression d'écouter une même partition qui se répète durant les 420 pages de ce livre de poche.
Le sujet, l'enquête principale, se terminent aux 3/4 du livre de façon "bizarre", comme après un "survol" des faits, un scénario auquel je n'ai pas cru et donc pas adhéré, et on part ensuite sur une autre enquête vieille de 15 ans, qui sert davantage à épaissir ce roman qu'à contribuer à son intérêt.
Par ailleurs, il semblerait que ce "Ainsi soit-il" soit la suite d'un précédent roman. Mais lequel? Rien ne l'indique ni ne le précise en le lisant. Et c'est un peu frustrant.
Et puis, surtout, la grosse erreur: un des protagonsites "enlève la sécurité de son révolver et engage une balle"!!!!!
Alors, précisions: dans un révolver, les 5 ou 6 balles sont déjà "engagées" à savoir positionnées dans ce qu'on appelle un barillet. Et un révolver, c'est ce qu'utilisent les cow-boys dans les westerns.
Si on engage une balle, c'est en ramenant la culasse en arrière, qui fait monter la balle du chargeur dans la chambre, et là, on parle de pistolet automatique. Et quand on a tiré le premier coup avec un P.A, il n'y a qu'à appuyer sur la détente pour tirer les autres.
Pas besoin de ré-armer comme je l'ai lu dans un autre roman policier d'une autre auteure.
Même si on nous ment en nous racontant une belle histoire, il faut quand même coller quelque peu à la réalité.
Mais je vais tenter un troisième essai: jai lu de bonnes critiques de "
Ils étaient cinq".