Oui un 5 étoiles pour L'Enfant de Poussière, premier tome du cycle de Syffe !
Oui un 5 étoiles pour ce roman d'apprentissage et de fantasy qui nous plonge dans une épopée divertissante, dépaysante et philosophique !
Oui un 5 étoiles pour l'écriture poétique et fine de Patrick K. Dewdney !
Personnellement, j'ai achevé la lecture de L'Enfant de Poussière+ la veille et même à froid, avec un minimum de recul, l'enchantement de cette lecture est loin d'être brisée. Au contraire, à peine fini ce premier tome, que nous avons déjà envie de retrouver immédiatement la compagnie du jeune Syffe, orphelin de la ville de Corne-Brune , un pauvre gosse qui va voir son existence basculer et sa vie devenir une véritable épopée.
On ne compte plus les romans d'apprentissages dans le monde de la fantasy et le cycle de Syffe en fait partie . le point de vue est uniquement focalisé sur un enfant qui voit son existence bouleversée, qui va apprendre , évoluer...
Notre heros s'appelle Syffe et c'est son histoire qui nous est contée dans un premier tome qui se déroule de ses 8 a 12 ans.
Syffe est un orphelin métis aux origines inconnus qui vit dans une petite ferme avec d'autres orphelins aux abords de la ville de Corne-Brume. Son monde bascule peu à peu dans un climat de tension exarcerbés depuis la mort de l'unique seigneur qui était parvenu à unifier tout les territoires, les Primats, sous une seule et même bannière.
Mais, pour l'heure, la mort de ce roi est bien lointaine aux yeux de cet orphelin de huit ans qu'est Syffe dont la principale préoccupation demeure ses amis et de quoi susbister... jusqu'au jour où la découverte d'un cadavre transformera doucement mais surement sa vie, une vie faite de rencontres décisives, de coups du sort tragiques, de combats et de philosophies...
Durant pratiquement 800 pages, nous suivons l'évolution du jeune Syffe tout en constatant la dégradation politique de son environnement qui va être rongés par une multitude de conflits. Avec adresse, l'auteur Patrick K.Dewdney entremèle la précisions d'un contexte géopolitique fort et le point de vue interne du jeune Syffe , un orphelin qui n'a pourtant aucun lien formel sur les royaumes et dont l'épopée va nous faire découvrir les différentes facettes de ce monde génialement élaboré par l'auteur.
Que ce soit jouer les informateurs pour un soldat de la garde, devenir l'apprenti d'un guérisseur venu de l'ouest ou encore s'entrainer à devenir tout simplement un homme aux côtés d'un puissant guerrier, Syffe apprendra, évoluera et se métamorphosera à travers un puissant récit qui nous fera voyager au gré des saisons et de ses rencontres majeurs avec des personnages de caractères tous écrits avec finesse.
L'auteur coche toute les cases d'un excellent récit de fantasy et il prouve à l'instar d'autres auteurs et autrices de qualité, que la fantasy n'est pas simplement un synonyme facile de magie et de merveilleux mais que c'est avant tout un voyage dans des contrées et des cultures différentes qui verra la métamorphose physique et spirituelle d'un possible futur héros. A l'instar de l'Assassin Royal de Robin Hobb, le roman d'apprentissage est ici le prisme à travers lequel se déroule ce voyage dans un imaginaire généreux écrit avec rigueur et une bonne touche de poésie. L'auteur ne s'embarrasse pas en effet d'une écriture impersonnelle et uniquement bien rythmée à la manière d'un page-turner en mode popcorn. Il sublime aussi ce voyage avec une touche de poésie donc qui accentue davantage la spiritualité de ce roman dapprentissage. Mais attention qui dit poésie, ne dit pas forcément un récit naif et merveilleux. le cycle de Syffe se déroule dans un monde conflictuel où la mort et la misère font fréquemment leurs apparitions. Cette écriture poétique est aussi dure et sans concessions comme elle peut être philosophique et spirituelle au gré des rencontres de Syffe comme par exemple, un savant guidé par la voie de ses neufs dieux ou un guerrier volontiers athée qui sait qu'il ne sait rien.
En résumé, dans le domaine du roman d'apprentissage et de fantasy, je recommande chaudement ce début du cycle de Syffe. L'enfant de poussière n'est que le début d'une épopée généreuse ancrée dans un monde varié et riche d'enseignements, de personnages forts , et de rebondissements.
Un titre d'excellente qualité dans le paysage de la fantasy d'initiation.
Oui un 5 étoiles pour ce roman d'apprentissage et de fantasy qui nous plonge dans une épopée divertissante, dépaysante et philosophique !
Oui un 5 étoiles pour l'écriture poétique et fine de Patrick K. Dewdney !
Personnellement, j'ai achevé la lecture de L'Enfant de Poussière+ la veille et même à froid, avec un minimum de recul, l'enchantement de cette lecture est loin d'être brisée. Au contraire, à peine fini ce premier tome, que nous avons déjà envie de retrouver immédiatement la compagnie du jeune Syffe, orphelin de la ville de Corne-Brune , un pauvre gosse qui va voir son existence basculer et sa vie devenir une véritable épopée.
On ne compte plus les romans d'apprentissages dans le monde de la fantasy et le cycle de Syffe en fait partie . le point de vue est uniquement focalisé sur un enfant qui voit son existence bouleversée, qui va apprendre , évoluer...
Notre heros s'appelle Syffe et c'est son histoire qui nous est contée dans un premier tome qui se déroule de ses 8 a 12 ans.
Syffe est un orphelin métis aux origines inconnus qui vit dans une petite ferme avec d'autres orphelins aux abords de la ville de Corne-Brume. Son monde bascule peu à peu dans un climat de tension exarcerbés depuis la mort de l'unique seigneur qui était parvenu à unifier tout les territoires, les Primats, sous une seule et même bannière.
Mais, pour l'heure, la mort de ce roi est bien lointaine aux yeux de cet orphelin de huit ans qu'est Syffe dont la principale préoccupation demeure ses amis et de quoi susbister... jusqu'au jour où la découverte d'un cadavre transformera doucement mais surement sa vie, une vie faite de rencontres décisives, de coups du sort tragiques, de combats et de philosophies...
Durant pratiquement 800 pages, nous suivons l'évolution du jeune Syffe tout en constatant la dégradation politique de son environnement qui va être rongés par une multitude de conflits. Avec adresse, l'auteur Patrick K.Dewdney entremèle la précisions d'un contexte géopolitique fort et le point de vue interne du jeune Syffe , un orphelin qui n'a pourtant aucun lien formel sur les royaumes et dont l'épopée va nous faire découvrir les différentes facettes de ce monde génialement élaboré par l'auteur.
Que ce soit jouer les informateurs pour un soldat de la garde, devenir l'apprenti d'un guérisseur venu de l'ouest ou encore s'entrainer à devenir tout simplement un homme aux côtés d'un puissant guerrier, Syffe apprendra, évoluera et se métamorphosera à travers un puissant récit qui nous fera voyager au gré des saisons et de ses rencontres majeurs avec des personnages de caractères tous écrits avec finesse.
L'auteur coche toute les cases d'un excellent récit de fantasy et il prouve à l'instar d'autres auteurs et autrices de qualité, que la fantasy n'est pas simplement un synonyme facile de magie et de merveilleux mais que c'est avant tout un voyage dans des contrées et des cultures différentes qui verra la métamorphose physique et spirituelle d'un possible futur héros. A l'instar de l'Assassin Royal de Robin Hobb, le roman d'apprentissage est ici le prisme à travers lequel se déroule ce voyage dans un imaginaire généreux écrit avec rigueur et une bonne touche de poésie. L'auteur ne s'embarrasse pas en effet d'une écriture impersonnelle et uniquement bien rythmée à la manière d'un page-turner en mode popcorn. Il sublime aussi ce voyage avec une touche de poésie donc qui accentue davantage la spiritualité de ce roman dapprentissage. Mais attention qui dit poésie, ne dit pas forcément un récit naif et merveilleux. le cycle de Syffe se déroule dans un monde conflictuel où la mort et la misère font fréquemment leurs apparitions. Cette écriture poétique est aussi dure et sans concessions comme elle peut être philosophique et spirituelle au gré des rencontres de Syffe comme par exemple, un savant guidé par la voie de ses neufs dieux ou un guerrier volontiers athée qui sait qu'il ne sait rien.
En résumé, dans le domaine du roman d'apprentissage et de fantasy, je recommande chaudement ce début du cycle de Syffe. L'enfant de poussière n'est que le début d'une épopée généreuse ancrée dans un monde varié et riche d'enseignements, de personnages forts , et de rebondissements.
Un titre d'excellente qualité dans le paysage de la fantasy d'initiation.
Syffe est un enfant des rues, un orphelin qui ignore tout de ses origines. C'est à Corne-Brune qu'il grandit, une ville isolée que borde la Brune en une frontière sauvage. Avec la mort du roi Bai, les primeautés de Brune vont se déchirer jusqu'à sombrer dans le chaos. C'est dans cette atmosphère de déliquescence qu'évolue Syffe, vivant de corvées et de rapines, s'entichant d'une belle orpheline, Brindille. du haut de ses presque 10 ans, et quoique doté d'une intelligence affûtée, le jeune garçon reste un enfant qui a du mal à tempérer ses émotions et fait parfois un peu trop confiance aux adultes. Son existence chavire quand il se voit condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Il s'enrôle comme enfant soldat aux côtés d'Uldrick, un guerrier Var. Commence une longue itinérance au-delà de la Brune jusque vers Aigue-Passe à l'est…
« L'enfant de poussière » est le premier tome du Cycle de Syffe écrit par Patrick K. Dewdney. Voilà un brillant roman de fantasy, qui sait tenir le lecteur en haleine au long de ses 600 pages.
Le prodige de l'oeuvre tient en son écriture : par la magie de ses mots, phrases, images, l'auteur sait rendre présent son univers, le matérialise sans peine dans l'esprit du lecteur. Non seulement, il a su créer un univers dense, riche d'un imaginaire foisonnant, mais il le rend accessible, tangible. le roman est découpé en différents livres, illustrés à chaque fois par une carte. Simples, ces illustrations sont belles et éclairantes.
Aux côtés de Syffe, l'enfant de poussière, nous sommes transportés au coeur d'un monde rude, violent dans lequel la vie des plus humbles n'a que peu de prix, un monde déchiré par les luttes politiques depuis la mort du Roi Bai. Et bien qu'enfant, Syffe est pris dans ces conflits qui le dépassent, entraîné dans une spirale de violence, réduit à la survie au jour le jour. Quelques étincelles surviennent sur son chemin, parfois aussi éphémères qu'une braise, tandis que d'autres laisseront en lui une empreinte indélébile. « L'enfant de poussière » est en effet un roman d'apprentissage, celui d'une existence marquée par l'abandon, une quête de liens, de points d'ancrage, parfois, ou trop souvent, déçue.
Avec Syffe, nous parcourons l'univers de l'auteur, marqué par une nature à l'image des habitants qui la peuplent ou la désertent : grandiose, mais aussi hostile dans lequel domine la loi du plus fort, ou du plus rusé. Avec un style plein de poésie, l'auteur dépeint aussi brillamment les paysages alentours que les états d'âme de Syffe qui souvent bouillonne d'une colère enfouie, débordante, comme un volcan.
Ce premier tome est une belle promesse, celle d'une suite aussi talentueuse, l'auteur ayant campé un solide univers, un imaginaire fécond, le personnage de Syffe dominant l'ensemble, bouleversant de justesse, entre souffrances et envie tenace de s'accrocher au vivant…
« L'enfant de poussière » est le premier tome du Cycle de Syffe écrit par Patrick K. Dewdney. Voilà un brillant roman de fantasy, qui sait tenir le lecteur en haleine au long de ses 600 pages.
Le prodige de l'oeuvre tient en son écriture : par la magie de ses mots, phrases, images, l'auteur sait rendre présent son univers, le matérialise sans peine dans l'esprit du lecteur. Non seulement, il a su créer un univers dense, riche d'un imaginaire foisonnant, mais il le rend accessible, tangible. le roman est découpé en différents livres, illustrés à chaque fois par une carte. Simples, ces illustrations sont belles et éclairantes.
Aux côtés de Syffe, l'enfant de poussière, nous sommes transportés au coeur d'un monde rude, violent dans lequel la vie des plus humbles n'a que peu de prix, un monde déchiré par les luttes politiques depuis la mort du Roi Bai. Et bien qu'enfant, Syffe est pris dans ces conflits qui le dépassent, entraîné dans une spirale de violence, réduit à la survie au jour le jour. Quelques étincelles surviennent sur son chemin, parfois aussi éphémères qu'une braise, tandis que d'autres laisseront en lui une empreinte indélébile. « L'enfant de poussière » est en effet un roman d'apprentissage, celui d'une existence marquée par l'abandon, une quête de liens, de points d'ancrage, parfois, ou trop souvent, déçue.
Avec Syffe, nous parcourons l'univers de l'auteur, marqué par une nature à l'image des habitants qui la peuplent ou la désertent : grandiose, mais aussi hostile dans lequel domine la loi du plus fort, ou du plus rusé. Avec un style plein de poésie, l'auteur dépeint aussi brillamment les paysages alentours que les états d'âme de Syffe qui souvent bouillonne d'une colère enfouie, débordante, comme un volcan.
Ce premier tome est une belle promesse, celle d'une suite aussi talentueuse, l'auteur ayant campé un solide univers, un imaginaire fécond, le personnage de Syffe dominant l'ensemble, bouleversant de justesse, entre souffrances et envie tenace de s'accrocher au vivant…
Une très belle surprise attrapée par hasard sur une étagère d'un libraire. Cela ne m'arrive plus si souvent. La faute à une liste Babelio "pense-bête" de plusieurs centaines de références....
Enfin un cycle d'heroic fantasy qui me parle. Cela fait plaisir et pourtant avoir un jeune garçon en personnage principal le faisait partir avec un sacré handicap! Un vrai bon cliché du genre.
Mais voilà, tout est dans la maitrise du récit, dans le style, dans la capacité de l'auteur à nous immerger, à gérer le rythme, à créer des personnages secondaires forts, à développer un monde crédible mais complexe, à nous faire découvrir la carte au fur et à mesure de la lecture, à nous rendre ce Syffe humain et crédible, à éviter les (autres) clichés, à nous donner du plaisir...
Un très gros travail de world building mais sans nous étouffer... de la maitrise, je vous dis.
La suite, très vite !
Enfin un cycle d'heroic fantasy qui me parle. Cela fait plaisir et pourtant avoir un jeune garçon en personnage principal le faisait partir avec un sacré handicap! Un vrai bon cliché du genre.
Mais voilà, tout est dans la maitrise du récit, dans le style, dans la capacité de l'auteur à nous immerger, à gérer le rythme, à créer des personnages secondaires forts, à développer un monde crédible mais complexe, à nous faire découvrir la carte au fur et à mesure de la lecture, à nous rendre ce Syffe humain et crédible, à éviter les (autres) clichés, à nous donner du plaisir...
Un très gros travail de world building mais sans nous étouffer... de la maitrise, je vous dis.
La suite, très vite !
Patrick K. Dewdney nous présente avec "L'enfant de poussière", le premier tome d'une fantastique saga fantasy, le Cycle de Syffe. Nous suivons ainsi les pérégrinations du jeune Syffe, orphelin qui habite dans une petite ferme isolée près de la ville de Corne-Brune. le décor se pose lentement, les intrigues sourdent au travers des lignes, et nous avançons à la suite de Syffe au fil des jours, au rythme lent du pas des chargeurs igériens (clin d'oeil à Bredda !). Mais bientôt les éléments se précipitent, les catastrophes et les deuils s'enchaînent les uns après les autres, nous coupant le souffle plus d'une fois. Si ledit rythme pourrait paraître rédhibitoire, en réalité c'est ce qui permet au récit de prendre corps, et à l'auteur de nous poser fermement dans l'univers qu'il nous présente afin que, nous aussi, nous devenions un peu des habitants de ce monde qui, sous ses airs (au départ) idylliques, est en réalité fourbe et cruel. C'est ce que va apprendre à ses dépends le jeune Syffe, qui après mains déboires, échappe de justesse à deux condamnations à mort et fuit aux côtés d'un homme taciturne, qui se met en tête de faire du chétif "teinté" un guerrier digne de ce nom. Patrick K. Dewdney réussit à proposer des personnages forts, ni bons ni mauvais (sauf pour certains, qui sont carrément infâmes... je vous laisse les découvrir et les haïr), aux prises avec d'innombrables tourments mais qui parviennent malgré tout à rester debout et se battre. C'est ce qui m'a profondément touchée chez les orphelins de la ferme Tarron dont faisait partie Syffe, mais aussi chez celui-là même, car on suit son cheminement et on le voit grandir au fil des pages, quitter brutalement l'enfance pour entrer dans une sorte de demi-âge adulte, où il endosse le rôle d'un guerrier, parfois traversé par les mouvements émotionnels du jeune adolescent qu'il reste malgré tout. On est à la fois bouleversé par son parcours, agacé par ses sautes d'humeur puériles, et inquiet face au futur qui s'amorce devant lui et qui ne semble absolument pas agréable.
L'auteur manipule ses personnages et nous avec, en jonglant avec une géopolitique tortueuse, jamais barbante, qui semble peser sur nos héros comme un voile brumeux, prêt à tout instant à prendre consistance et frapper au moment où l'on s'y attend le moins.
Les éléments fantasy (ogres, stryges et autres démons) forment une toile de fond à ce récit, et nous rappellent parfois à leur bon souvenir, pour que l'on se souvienne que les hommes ne sont pas les seuls ennemis, et certainement pas les plus dangereux. Je pense que c'est une idée intelligente de l'auteur, ne pas mettre ces éléments au premier plan permettant d'attirer des lecteurs qui auraient pu être rebutés par eux.
En bref, une saga qui commence sous de très bons auspices avec ce premier tome, même si je regrette d'avoir mis autant de temps à le finir, ce qui n'est absolument pas la faute du récit, mais de mon emploi du temps déréglé ! Ce sera avec un grand plaisir et une grosse boule au ventre que je m'attaquerai au deuxième tome, "La peste et la vigne" !! Fans ou non de fantasy, foncez !
L'auteur manipule ses personnages et nous avec, en jonglant avec une géopolitique tortueuse, jamais barbante, qui semble peser sur nos héros comme un voile brumeux, prêt à tout instant à prendre consistance et frapper au moment où l'on s'y attend le moins.
Les éléments fantasy (ogres, stryges et autres démons) forment une toile de fond à ce récit, et nous rappellent parfois à leur bon souvenir, pour que l'on se souvienne que les hommes ne sont pas les seuls ennemis, et certainement pas les plus dangereux. Je pense que c'est une idée intelligente de l'auteur, ne pas mettre ces éléments au premier plan permettant d'attirer des lecteurs qui auraient pu être rebutés par eux.
En bref, une saga qui commence sous de très bons auspices avec ce premier tome, même si je regrette d'avoir mis autant de temps à le finir, ce qui n'est absolument pas la faute du récit, mais de mon emploi du temps déréglé ! Ce sera avec un grand plaisir et une grosse boule au ventre que je m'attaquerai au deuxième tome, "La peste et la vigne" !! Fans ou non de fantasy, foncez !
Un bouquin parfaitement dans la lignée de la Fantasy francophone : très bien écrit, mais présentant à mon goût une triste absence d'intrigue et de construction narrative.
Le personnage principal subit l'histoire. Il se passe ça, alors il réagit. Puis il se passe ci, il réagit. Et là on l'amène à tel endroit, et là il lui arrive cela. Donc on a vignettes sur vignettes, sans qu'elles ne soient véritablement liées par un fil conducteur. Oui, elles sont très bien écrites, oui le monde est très travaillé... mais ce n'est pas suffisant pour moi.
En fait, j'ai eu l'impression d'être sur un forum RP, et de lire le message de présentation d'un personnage où son passé est expliqué et raconté. Ce qu'on prépare avant de pouvoir jouer avec le personnage. C'est cool, c'est bien écrit (encore) mais pour moi ce n'est pas une histoire.
J'ai cru que ce n'était peut-être que le cas du premier tome, et qu'ensuite l'histoire commencerait. Mais non, le second tome est exactement pareil, et j'ai donc abandonné ce cycle.
Le personnage principal subit l'histoire. Il se passe ça, alors il réagit. Puis il se passe ci, il réagit. Et là on l'amène à tel endroit, et là il lui arrive cela. Donc on a vignettes sur vignettes, sans qu'elles ne soient véritablement liées par un fil conducteur. Oui, elles sont très bien écrites, oui le monde est très travaillé... mais ce n'est pas suffisant pour moi.
En fait, j'ai eu l'impression d'être sur un forum RP, et de lire le message de présentation d'un personnage où son passé est expliqué et raconté. Ce qu'on prépare avant de pouvoir jouer avec le personnage. C'est cool, c'est bien écrit (encore) mais pour moi ce n'est pas une histoire.
J'ai cru que ce n'était peut-être que le cas du premier tome, et qu'ensuite l'histoire commencerait. Mais non, le second tome est exactement pareil, et j'ai donc abandonné ce cycle.
Syffe vivote comme d'autres gamins des rues. Il a été placé chez une veuve qui, sans être mauvaise, ne s'occupe ni de lui ni des autres... Il a un petit faible pour la petite Brindille, mais à 8 ans, la séduction va passer par le vols et les ennuis. Gamin des rues à la peau matte, Syffe a tout pour attirer les ennuis qui ne vont pas tarder à arriver... et quand il trouve un cadavre dans la rivière, la poisse le colle pour un bon moment...
Merci à Babelio et au "Diable Vauvert" pour cet envoi. Dès l'ouverture encore un magnifique ouvrage. Je ne connaissais pas l'auteur et je n'ai pas regretté cette immersion dans ce monde féodal. Vivement la suite.
Lien : http://azelma-books.blogspot..
Merci à Babelio et au "Diable Vauvert" pour cet envoi. Dès l'ouverture encore un magnifique ouvrage. Je ne connaissais pas l'auteur et je n'ai pas regretté cette immersion dans ce monde féodal. Vivement la suite.
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Ahhhh celà faisait longtemps que je n'avais pas lu un premier tome fantasy aussi enthousiasmant. J'aime beaucoup le personnage de Syffe qui me rappelle furieusement Fitz Chevalerie (même si Syffe a un peu moins la poisse). Mais comme Fitz, Syffe est orphelin, son ascendance est mystérieuse et il expérimente des jeux dangereux proches du pouvoir. Et il y a aussi Brindille, son amour d'enfance qui me fait penser à la Molly de Fitz. Mais les points communs s'arrêtent là et Syffe est un personnage prometteur à part entière.
En e qui concerne l'univers, le monde s'installe lentement (parfois un peu trop, j'avoue) et le mystère est au rendez vous, surtout en raison des rêves étranges de Syffe... Que cachent réellement les bois ? Pourquoi la stryge l'a t-elle épargné ? Et surtout quelle est la véritable ascendance de Syffe ?? Ses aventures sont bien racontées, avec force descriptions et détails mais le texte n'en est pas alourdi pour autant. le fait que l'histoire soit racontée du point de vue de Syffe ajoute de la force au récit et on ressent toute la violence des trahisons successives qu'il subit. le premier tome permet réellement au personnage de grandir (il n'a que 8 ans au début du roman !) et à travers les différents apprentissages qu'il fait, son regard sur le monde change. J'ai particulièrement apprécié son apprentissage avec le chirurgien qui lui donne le gout de l'étude mais aussi la partie avec Uldrick qui fait de lui un homme (ou du moins un homme en devenir) et l'aide à devenir plus fort (mentalement parlant).
Ce que j'aime : le personnage de Syffe, très attachant, le mystère qui entoure ses rêves
Ce que j'aime moins : en dépit des ouvertures de partie j'ai parfois eu du mal à saisir totalement le contexte politique de l'univers. La fin qui nous laisse sur le grill
En bref : Un excellent premier tome qui met un scène un personnage attachant et un univers mystérieux. Vivement la suite !
Ma note
9/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
En e qui concerne l'univers, le monde s'installe lentement (parfois un peu trop, j'avoue) et le mystère est au rendez vous, surtout en raison des rêves étranges de Syffe... Que cachent réellement les bois ? Pourquoi la stryge l'a t-elle épargné ? Et surtout quelle est la véritable ascendance de Syffe ?? Ses aventures sont bien racontées, avec force descriptions et détails mais le texte n'en est pas alourdi pour autant. le fait que l'histoire soit racontée du point de vue de Syffe ajoute de la force au récit et on ressent toute la violence des trahisons successives qu'il subit. le premier tome permet réellement au personnage de grandir (il n'a que 8 ans au début du roman !) et à travers les différents apprentissages qu'il fait, son regard sur le monde change. J'ai particulièrement apprécié son apprentissage avec le chirurgien qui lui donne le gout de l'étude mais aussi la partie avec Uldrick qui fait de lui un homme (ou du moins un homme en devenir) et l'aide à devenir plus fort (mentalement parlant).
Ce que j'aime : le personnage de Syffe, très attachant, le mystère qui entoure ses rêves
Ce que j'aime moins : en dépit des ouvertures de partie j'ai parfois eu du mal à saisir totalement le contexte politique de l'univers. La fin qui nous laisse sur le grill
En bref : Un excellent premier tome qui met un scène un personnage attachant et un univers mystérieux. Vivement la suite !
Ma note
9/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
C'est un tome très dense, je m'attendais à de la fantasy- quelque chose du genre : des dragons- une communauté- des combats-de la bravoure- de l'aventure et le tout à 100 km/heure.
Rien à voir... j'ai même un peu de mal à qualifier le récit.
Nous suivons la trajectoire d'un jeune homme qui a le talent de se mettre dans de facheuses postures et qui évolue dans un univers (fictif) que l'on peut qualifier de médiéval.
En chemin, il rencontre des ennemis et des soutiens, toujours rudes, les ennemis comme les soutiens et il progresse, il grandit, à la fin du tome 1 il a environ 13 ans.
Pour l'instant, nous sommes sur l'histoire de Syffe et principalement de Syffe mais je sens que la grande histoire va pendre beaucoup de place dans le tome suivant. c'est d'ailleurs assez intéressant de la suivre en arrière plan sur ce tome ci, en fin de roman la magie fait son apparition par petites touches.
Pour conclure, c'est un roman prenant, très dense, pas une lecture si simple; et maintenant que l'univers est bien posé. J'ai hâte de suivre les "désastreuses" aventures de Syffe dans le tome 2.
Rien à voir... j'ai même un peu de mal à qualifier le récit.
Nous suivons la trajectoire d'un jeune homme qui a le talent de se mettre dans de facheuses postures et qui évolue dans un univers (fictif) que l'on peut qualifier de médiéval.
En chemin, il rencontre des ennemis et des soutiens, toujours rudes, les ennemis comme les soutiens et il progresse, il grandit, à la fin du tome 1 il a environ 13 ans.
Pour l'instant, nous sommes sur l'histoire de Syffe et principalement de Syffe mais je sens que la grande histoire va pendre beaucoup de place dans le tome suivant. c'est d'ailleurs assez intéressant de la suivre en arrière plan sur ce tome ci, en fin de roman la magie fait son apparition par petites touches.
Pour conclure, c'est un roman prenant, très dense, pas une lecture si simple; et maintenant que l'univers est bien posé. J'ai hâte de suivre les "désastreuses" aventures de Syffe dans le tome 2.
Les bonnes critiques sont tout à fait justifiées ; c'est un véritable chef-d'oeuvre de la fantasy ! Il y a dans ce premier tome assez de cruauté, de beauté, de mystères et de révélations, pour nous tenir en haleine tout du long. J'ai apprécié les moments calmes comme les moments plus tumultueux. L'univers est vraiment bien construit, les cultures et croyances magnifiquement bien rodées, et les personnages sont bruts, attachants, remplis de doutes et de certitudes : en somme, très humains. Oui, j'ai adoré ma lecture, et je serais bien cave de ne pas lire le second volume de ce pas !
Le simple fait d'essayer de résumer cette histoire va être compliqué. On découvre ici Syffe, un jeune orphelin de 8 ans aux origines claniques qui grandit avec ses amis Merle, Cardou et Brindille dans une petite ferme de Corne-Brune. Sa vie est relativement calme jusqu'au jour où il va commencer à voler pour faire des cadeaux à Brindille dans l'espoir de l'impressionner. Il va évidemment se faire attraper par le Première-Lame Hesse qui, au lieu de le punir, va le charger de missions de plus en plus importantes. Va alors commencer un très long périple pour Syffe.
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Une des choses qui sautent tout de suite aux yeux à la lecture de ce roman, c'est la poésie et la justesse de la plume de l'auteur. Entendons-nous, le récit est très lent et contemplatif et ne plaira donc pas à tout le monde, mais quel plaisir pour les lecteurs appréciant ce type d'ambiance !
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Le monde dépeint dans ce premier tome est extrêmement riche même s'il est évident qu'on n'en voit ici qu'une petite partie (et pour cause, six autres tomes sont prévus dans cette saga avec un tome 2 déjà disponible et un tome 3 qui arrive pour la rentrée littéraire). On est ici dans un univers de fantasy d'inspiration médiévale où la magie reste discrète, pour ne pas dire absente dans ce tome. Pour autant, on comprend bien qu'elle existe et qu'elle risque de se faire plus présente par la suite. La prise en main de l'univers se fait de manière très progressive et peut sûrement être un peu déstabilisante pour certains, même si personnellement j'ai trouvé que l'auteur nous lâchait juste assez d'informations petit à petit pour apprivoiser ce monde.
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Ce que j'ai adoré dans ce livre, c'est vraiment les personnages qui sont extrêmement fouillés. On pourrait penser que suivre un enfant de 8 ans ne présente que peu d'intérêt mais c'est un Syffe bien plus âgé qui nous raconte son histoire, nous offrant une narration mettant en évidence la naïveté du jeune Syffe tout en laissant entrevoir la sagesse et le regard bienveillant d'un Syffe plus mature.
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Mais Syffe n'est pas vraiment le personnage le plus intéressant de ce tome. Les personnages que j'ai préféré dans ce roman sont les différentes figures paternelles qui vont défiler dans la vie de Syffe entre ses 8 et 13 ans, période pendant laquelle se déroule ce tome. On va découvrir trois hommes très différents qui vont profondément marquer la vie de Syffe et le faire grandir. Mon préféré est probablement Uldrick dont j'ai beaucoup aimé les valeurs et la sensibilité malgré qu'il appartienne à un peuple de guerriers.
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Le petit reproche qu'on pourrait faire au roman, c'est la quasi-absence de personnages féminins. On doit en rencontrer 3 ou 4 dans ce tome, et elles ont toutes une importance toute relative. Celle qu'on voit le plus est Brindille, et pour le coup, c'est vraiment le seul personnage que je n'ai pas du tout aimé. Elle représente l'intérêt amoureux (si tant est qu'on puisse vraiment parler d'intérêt amoureux pour des enfants de 8 ans) et je n'ai pas trouvé son histoire intéressante, ni sa personnalité très agréable d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, je pense (et j'espère) que d'autres personnages féminins (plus intéressants) feront leur apparition dans les prochains tomes.
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J'ai déjà vu des retours un peu plus mitigés sur le second tome qui est apparemment tout aussi lent mais avec une ambiance peut-être un peu plus sombre et pessimiste. Malgré tout, je compte bien me faire ma propre opinion (très rapidement d'ailleurs) parce que ce début de cycle aura été une excellente surprise pour moi !
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Une des choses qui sautent tout de suite aux yeux à la lecture de ce roman, c'est la poésie et la justesse de la plume de l'auteur. Entendons-nous, le récit est très lent et contemplatif et ne plaira donc pas à tout le monde, mais quel plaisir pour les lecteurs appréciant ce type d'ambiance !
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Le monde dépeint dans ce premier tome est extrêmement riche même s'il est évident qu'on n'en voit ici qu'une petite partie (et pour cause, six autres tomes sont prévus dans cette saga avec un tome 2 déjà disponible et un tome 3 qui arrive pour la rentrée littéraire). On est ici dans un univers de fantasy d'inspiration médiévale où la magie reste discrète, pour ne pas dire absente dans ce tome. Pour autant, on comprend bien qu'elle existe et qu'elle risque de se faire plus présente par la suite. La prise en main de l'univers se fait de manière très progressive et peut sûrement être un peu déstabilisante pour certains, même si personnellement j'ai trouvé que l'auteur nous lâchait juste assez d'informations petit à petit pour apprivoiser ce monde.
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Ce que j'ai adoré dans ce livre, c'est vraiment les personnages qui sont extrêmement fouillés. On pourrait penser que suivre un enfant de 8 ans ne présente que peu d'intérêt mais c'est un Syffe bien plus âgé qui nous raconte son histoire, nous offrant une narration mettant en évidence la naïveté du jeune Syffe tout en laissant entrevoir la sagesse et le regard bienveillant d'un Syffe plus mature.
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Mais Syffe n'est pas vraiment le personnage le plus intéressant de ce tome. Les personnages que j'ai préféré dans ce roman sont les différentes figures paternelles qui vont défiler dans la vie de Syffe entre ses 8 et 13 ans, période pendant laquelle se déroule ce tome. On va découvrir trois hommes très différents qui vont profondément marquer la vie de Syffe et le faire grandir. Mon préféré est probablement Uldrick dont j'ai beaucoup aimé les valeurs et la sensibilité malgré qu'il appartienne à un peuple de guerriers.
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Le petit reproche qu'on pourrait faire au roman, c'est la quasi-absence de personnages féminins. On doit en rencontrer 3 ou 4 dans ce tome, et elles ont toutes une importance toute relative. Celle qu'on voit le plus est Brindille, et pour le coup, c'est vraiment le seul personnage que je n'ai pas du tout aimé. Elle représente l'intérêt amoureux (si tant est qu'on puisse vraiment parler d'intérêt amoureux pour des enfants de 8 ans) et je n'ai pas trouvé son histoire intéressante, ni sa personnalité très agréable d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, je pense (et j'espère) que d'autres personnages féminins (plus intéressants) feront leur apparition dans les prochains tomes.
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J'ai déjà vu des retours un peu plus mitigés sur le second tome qui est apparemment tout aussi lent mais avec une ambiance peut-être un peu plus sombre et pessimiste. Malgré tout, je compte bien me faire ma propre opinion (très rapidement d'ailleurs) parce que ce début de cycle aura été une excellente surprise pour moi !
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