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4,14

sur 620 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas eu la claque.
La révélation. Celle qui entre divers lieux internétiques couronne déjà ce livre et début de saga comme un classique du genre. (Quel genre d'ailleurs ?) (Hard fantasy ai-je lu, en gros fantasy réaliste, et non lupanar en oreilles pointues m'a expliqué wikimonpote). (Donc une fiction médiévale en somme). Ouidoncbref je me dis que je vais encore jouer le rôle du ronchon de service.


Ce livre est très bien écrit, on y lit des belles phrases, des mots plus crus. Il est aussi très facile a lire.
Cependant, une fois le livre posé je n'avais pas plus que cela envie d'y revenir, et était encore moins curieuse d'en connaître la suite. Seul le sablier qui s'égraine me rappelait chaque jour qu'il fallait que je le critique avant la fin du mois.

Mais pourquoi ? (après tout je viens de dire que l'écriture était belle) (c'est vrai quoi)
Oui l'écriture est belle. Mais monotone.
Comme un étudiant appliqué ou un adulte en ferait une rédaction, soignée, imagée, réfléchie. Trop. Pas avec le ressenti, les couilles, la morve, le sang d'un gamin de huit ans qui crève à en survivre tout au long des 600 pages. J'ai lu qu'on comparait ce premier tome de future heptalogie (oula, de 600 pages !?) à l'assassin royal ou à Jaworski. On va rester sérieux deux minutes, il n'a, pour moi en tout cas, ni la mélodie envoûtante de Robin Hobb, ni le pouvoir des mots du second (je vous ai déjà dit que j'adorais lire Jaworski?). Les faits sont détaillés froidement, comme on te décrirait doctement, mais sans âme, fibres, nerfs et tendons du cadavre que tu es en train de disséquer.

Ensuite, j'ai trouvé l'histoire très linéaire.
Enfin en escalier descendant.
Charybde
Scylla


Je suis un minot, ma vie ne va pas trop mal.
CATASTROPHE !!
Je tente de me relever tant bien que mal
Je me refais un univers, c'est moins bien qu'avant, mais on s'y fait, une nouvelle routine s'installe
HORREUR !!
plus ou moins dépendante de mes actions
là encore je presque crève
Puis je reprends pieds peu à peu (600 pages les gars), c'est pire mais je me sens presqu'à ma place finalement
or CATASTROPHE !!! etc...

Tant et si bien qu'à la dernière CATASTROPHE !!!! j'ai pesté du ohnonquoiencore ! Et failli fermer le bouquin for good (et puis il me restait plus grand chose, alors, hein...)
Voilà.
Je n'ai pas été subjuguée, mais j'ai gardé de belles images, de belles rencontres, Uldrick surtout, Hesse un peu, et les ogres tristes isolés dans les montagnes.

[600ème critique sur Babelio !!]
[Masse Critique]
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Bon, ben, ça ne marche pas à tous les coups, hein ? Il est très rare que j'abandonne des lectures, mais cela peut arriver – et c'est arrivé pour cet Enfant de poussière, de Patrick K. Dewdney, premier tome nous dit-on d'une série de sept (!), qui pesait déjà bien ses 620 pages ; le deuxième tome, La Peste et la vigne, tout aussi volumineux, étant déjà sorti. En fait, je suppose même que cette parution a eu sa part dans ma décision de baisser les bras – car c'était comme si le premier roman, qui m'ennuyait profondément, avait soudain plus que doublé de volume ! Ce qui avait quelque chose d'un peu menaçant ? Quoi qu'il en soit, au bout de 440 pages du tome 1 environ, las et au mieux indifférent à l'égard de ce qui m'était raconté, j'ai lâché l'affaire – je ne manquais pas d'autres choses à lire.



Ce roman a reçu un accueil très favorable chez les blogopotes – et c'est sans doute pour de bonnes raisons. Mais je n'ai pas pu… Notez bien, je ne l'ai pas détesté non plus, je ne ressens pas le besoin de hurler combien il serait mauvais, etc. – mais il m'a sans l'ombre d'un doute paru bien médiocre, car très… banal, en fait. Je ne comprends dès lors pas le caractère censément « événementiel », pour ne pas dire « providentiel », de L'Enfant de poussière. Je vais tâcher de dire pourquoi…



« Le Cycle de Syffe », puisque c'est donc ainsi qu'il faut désigner l'ensemble, se situe dans un registre low fantasy, disons, ou de fantasy « réaliste », très éloigné de tout caractère épique. Il y a des cartes dans le bouquin (preuve que c'est bien de la fantasy) (aha), mais qui se dévoilent au fur et à mesure, avec une focalisation très ciblée – nous n'avons pas (dans les livres, mais on peut la trouver ailleurs) de carte globale. Ainsi, le début du roman se concentre sur la région immédiatement autour de Corne-Brune, une sorte de principauté frontalière, en tant que telle aux limites de la « civilisation ». Les autochtones, de la bonne société comme de l'autre, n'en sont que plus hostiles à l'encontre des « barbares » plus ou moins nomades qui les « envahissent », disent-ils ; le racisme et la xénophobie sont des thèmes sous-jacents du roman, qui redoublent d'une certaine manière mais en le complexifiant l'ersatz local de « lutte des classes », disons (même si cela serait en même temps une « lutte des ordres »).



Et nous y faisons la connaissance de Syffe (ce qui n'est en fait pas un nom à proprement parler, c'est un mot qui désigne les « étrangers » dans la perspective mentionnée à l'instant), un orphelin (oh…) de huit ans. L'Enfant de poussière est la première partie de l'autobiographie de Syffe, et porte sur quelque chose comme trois années, à vue de nez, qui ont changé sa vie – un vieux Syffe en est l'auteur, qui revient sur son passé avec, suppose-t-on, le recul qu'autorise seule la sagesse forcément (?) conférée par le poids des ans. Et c'est une vie… compliquée.



Dès les premières pages, L'Enfant de poussière nous braille à la gueule « ROMAN D'APPRENTISSAGE !!! », et, de fait, Syffe a bien des choses à apprendre. Bien des choses auprès de bien des maîtres, très différents les uns des autres… En fait, pour ce que j'en ai lu (mais a priori ce premier roman s'en tient là même dans les 180 pages en gros sur lesquelles j'ai préféré faire l'impasse), L'Enfant de poussière rapporte les enseignements reçus par Syffe auprès de trois maîtres successifs, qui ont tous comme de juste quelque chose de pères de substitution : le premier est le Maître-Lame Hesse, une sorte de super-policier/espion au passé un peu lourd, qui tire Syffe des mauvais pas de la petite délinquance pour en faire un agent/indic/espion au service de Corne-Brune. le deuxième maître est un médecin du nom de Nahirsipal, un ancien esclave en provenance d'une lointaine contrée, et dont le savoir scientifique est en même temps religieux – cette partie est clairement celle qui m'a le plus parlé dans le roman (relativement s'entend, bien sûr). Mais le troisième maître est un guerrier mercenaire issu du fier peuple des Vars, et qui répond (s'il le veut !) au nom de Huldrik – il forme, à la rude, son apprenti (crotteux) Syffe au combat, à la survie et à la LIBERTÉÉÉÉÉÉÉ anarchiste (même si, sans surprise, je trouve la brute plus « anarfasciste » qu'autre chose, ça-arrive-parfois-hein, et sous cet angle je n'ai pas manqué de soupirer en repensant à un Damasio, mettons ; les deux aiment bien le Comité Invisible, d'ailleurs, à en juger par cette interview).



Mais cette succession des maîtres tient aussi à ce que la vie de Syffe est tumultueuse, avec une certaine prédilection pour le fait de se trouver exactement là où il n'aurait pas dû être. de mauvaises décisions, ou la fatalité, ou les déterminismes sociaux, décident de l'avenir de Syffe, au fil de ruptures brutales où l'accumulation a sa part.



C'est qu'il y a bien sûr de nombreux à-côtés – qui sont à leur tour autant d'occasions d'apprentissages pour notre Syffe apprenant ; ainsi auprès des tribus semi-nomades qui plantent périodiquement la tente dans la, euh, banlieue ? de Corne-Brune… mais aussi bien, par la force des choses, dans les écuries des nobliaux du coin, où le travailleur forcé Syffe charrie de la merde à longueur de journées, tâche parfaitement vaine mais qui réjouit son sadique « petit-chef ».



Et voilà pour l'essentiel – mais ceci, c'est dans la perspective de l'autobiographie de Syffe : il n'en laisse pas moins entendre qu'il se passe bien des choses dans le vaste monde, et, çà et là, se dessine progressivement le tableau d'un âge au bord de la crise, et de la guerre – la sédition nobiliaire et réactionnaire gronde en Corne-Brune, qui exècre d'autant plus le primat qu'il est « teinté » de sang étranger ; les fédérations conçues pour prévenir les conflits s'effondrent ; on engage ici ou là des troupes de mercenaires, dont les redoutables Vars, censément pour des « opérations de police », qui ne trompent personne… La haute politique est à l'arrière-plan, Patrick K. Dewdney ne fait pas à cet égard dans le « Trône de Fer », mais elle est là néanmoins – et, comme dit plus haut, ce tableau d'ensemble implique aussi d'envisager quelques thématiques politiques et/ou sociétales liées, touchant aussi bien à l'immigration et à la xénophobie qu'à la participation au pouvoir, aux conséquences diplomatiques mais aussi sociales du commerce comme aux modalités de l'aide aux indigents ou de la justice criminelle, au poids de la tradition quelle qu'elle soit ou encore à la place des femmes dans la société.



Ces thèmes sont intéressants en tant que tels, et, dans un premier temps du moins, l'auteur en traite de manière plutôt habile, je suppose (j'émettrais seulement un bémol : cela passe à l'occasion par des « scènes d'exposition » qui rompent le registre et l'intrigue). Cependant, la dimension de roman d'apprentissage de L'Enfant de poussière, qui y est nécessairement liée, m'a assez vite saoulé… et d'autant plus du fait de la répétition qu'elle implique finalement, avec cette succession de trois maîtres – une succession, au passage, qui n'est pas aussi compartimentée que j'ai pu en donner l'impression : si Hesse est le premier de ces enseignants, il le demeure en parallèle à Nahirsipal. le médecin est donc celui qui m'a le plus séduit – y compris dans ses traits les moins unilatéralement positifs : le regard qui est porté (par Syffe ou surtout par l'auteur, qui y reviendra via Huldrick) sur sa religiosité, voire sa superstition, n'a rien de neutre, mais le personnage y gagne en caractère. En revanche, le guerrier var m'a vraiment pété les burnes… et le ton pseudo-sage-à-la-dure qui accompagne ses « leçons » encore plus – même en prenant en compte combien notre narrateur Syffe affirme haïr ce troisième maître : les discours de ce dernier n'en sont ni moins pontifiants, ni moins creux (et vaguement ou moins vaguement puants). Bon, nous n'étions pas forcément supposés aimer ce personnage… Je ne sais pas ce que cela donne dans les 180 pages restantes de L'Enfant de poussière – et encore moins dans La Peste et la vigne, si la question doit seulement être posée. Non, ils n'ont pas à être sympathiques, ces maîtres, et l'auteur a toute latitude pour malmener l'identification du lecteur, passé le seul Syffe qui la monopolise par la force des choses, dans une perspective où les « héros » n'ont pas lieu d'être – c'est même un parti-pris que j'apprécie, de manière générale.



Le problème demeure : où sont les qualités propres qui font que l'on lira L'Enfant de poussière de préférence à what mille pavés de fantasy initiatique ? Quel est le petit plus, le truc, qui fait la différence ? Très honnêtement, je ne l'ai pas trouvé – nulle part. Si ce roman m'a déçu, c'est d'abord et avant tout parce que je l'ai trouvé tristement banal. J'ai déjà lu cette histoire – trop souvent (je n'ai pas forcément de références précises à mentionner, justement parce que c'est de banalité qu'il s'agit, mais je relève que plusieurs camarades ont cité Robin Hobb). Et j'ai déjà rencontré ces personnages – trop souvent ; bon sang, je les ai même probablement joués ou mis en scène dans je ne sais combien de parties de jeu de rôle… et pas les meilleures. Je n'y vois que des archétypes imbriqués dans un schéma narratif strict de roman d'apprentissage qui n'en tient que davantage de la formule (impression renforcée par la répétition de la structure). le genre fantasy y a certes abondamment eu recours, cela fait sans doute même partie de son essence, mais il n'en reste pas moins que L'Enfant de poussière, ici, ne se distingue en rien du tout-venant. Et l'univers non plus n'a pas la moindre saveur – ce que l'optique « réaliste » n'implique en rien, voyez, pour citer des locomotives, George R.R. Martin donc ou, chez nous, Jean-Philippe Jaworski (auquel on n'a pas manqué de comparer Patrick K. Dewdney, comme on le fait pour absolument tout « nouvel auteur de fantasy francophone », et généralement sans vraie raison autre que commerciale) ; et il en va de même pour l'approche « micro » plutôt que « macro ». À tous les niveaux, en somme, j'ai la conviction que L'Enfant de poussière n'a pas ce « truc » qui en fait une lecture préférable à d'autres. le caractère censément « événementiel » de cette publication ne m'en laisse que davantage perplexe.



Ce « truc », à en croire les blogocopines et copains, pourrait résider dans le style de Patrick K. Dewdney – mais, là encore, je ne suis pas convaincu. Ou disons pas totalement. En cela aussi, d'ailleurs, l'auteur me fait penser d'une certaine manière à Alain Damasio… Tous deux ont indéniablement le sens de la formule : ils sont capables, et de manière régulière, de livrer des sentences qui sonnent, qui claquent, et qui appellent presque irrésistiblement à la citation – par exemple, quand Syffe prend conscience des implications de la manière dont on le désigne : « […] je ne connaissais aucun chien auquel son maître n'avait pas daigné donner un meilleur nom que chien. » Sobre, pertinent, efficace. Et des sentences de ce type ne sont pas seulement là « pour faire joli », mais servent bel et bien l'histoire et l'ambiance, quitte à appuyer un peu trop sur les thèmes sous-jacents, d'une manière pas toujours très subtile. Mais, oui, ça sonne, ça claque, régulièrement au fil de L'Enfant de poussière – peut-être même chaque page a-t-elle sa phrase parfaitement à sa place, fond et forme. En cela, je suppose que Patrick K. Dewdney est effectivement au-dessus du lot… mais pas tant que cela non plus, car, pour chaque formule élégamment troussée, j'en vois une autre, deux paragraphes plus loin, qui boite pour quelque raison (une répétition malencontreuse, une rupture dans le registre de langage qui nuit à l'immersion, ce genre de choses). Ceci pour la forme, mais cela vaut aussi pour le fond (comme chez Damasio là encore, aux deux niveaux), ainsi quand l'auteur tend à devenir pontifiant, et émet des saillies censément spirituelles et profondes mais qui ne le sont pas tant que cela à y regarder de plus près, ou, autre possibilité, des réflexions tellement démonstratives dans leurs intentions qu'elles en deviennent péniblement lourdes, et, donc, guère subtiles. du coup, j'ai sans cesse fait la bascule entre ce qui fonctionne bien, voire très bien, et ce qui fonctionne mal, voire très mal – parce que boiteux, parce que lourd, parce que démonstratif. Je veux bien croire que ce jeune auteur, qui a déjà quelques livres à son actif dans d'autres domaines (le policier, mais aussi la poésie) a du talent, une bonne plume, et dès maintenant, c'est-à-dire probablement plus que du simplement potentiel, mais L'Enfant de poussière me paraît encore inégal en la matière.



Ce n'est pas forcément un mauvais roman, non... On en a dit beaucoup de bien, c'est sans doute qu'il y a de bonnes raisons à cela. Mais il ne m'a pas plu – parce que je l'ai trouvé tristement banal, n'y ayant pas décelé le moindre élément en faisant une lecture préférable à une autre, tout particulièrement dans ce genre très encombré, et plus qu'à son tour par la formule, qu'est la fantasy, qu'elle soit low ou high ou ce que vous voudrez. Je n'y vois certainement pas l'événement que l'on a dit – même si ma déception ne pèse probablement pas grand-chose au regard de l'enthousiasme quasi systématique dans la réception de L'Enfant de poussière. La seule chose que je puis affirmer est que moi, je, me, myself, I, me suis ennuyé à mourir dans cette lecture, au point où je n'ai pu la mener à son terme – d'autant qu'à ce stade, je me doutais depuis quelque temps déjà que je n'aurais aucune envie de poursuivre l'expérience avec La Peste et la vigne… et les cinq autres tomes prévus !



Pas possible.



Vraiment pas.
Lien : http://nebalestuncon.over-bl..
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L'Enfant de Poussière est en soit un bon roman, sensible et bien écrit, mais impossible pour moi de le considérer comme une révolution ou un "incroyable" coup d'éclat.
Quinze ans plus tard, j'ai l'impression de relire du Robin Hobb, en moins abouti. Donc, c'est bien, mais l'histoire se perd en détours et il n'y a finalement rien de bien extraordinaire, surtout que l'on sent avec le tome 2 que l'ensemble se délite déjà, à force d'oublier des personnages en route.
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Déçu.
Enthousiasmé par les critiques dithyrambiques que j'avais pu lire, je me suis plongé dans la lecture du premier tome avec gourmandise et là, j'avoue, je m'attendais à autre chose.

Lorsqu'il raconte son histoire, Syffe est, sans doute, un vieux Monsieur. Il situe le début de ses mémoires alors qu'il a 8 ans.
C'est donc un orphelin qui essaye de survivre comme il peut dans un monde bien cruel. Petit garçon vif et intelligent (ses réflexions, tout au long du livre, nous donnent l'impression pourtant qu'il est bien plus âgé) il traverse nombres d'aventures et il semblerait qu'il est toujours là où il ne faudrait pas être.
À la suite du vol d'un beignet il rencontre le Première-lame Hesse, un enquêteur du primat de Corne-Brune qui le tire de ce mauvais pas. Il devient son mentor. Syffe devient un « indic ».(Sa première vie commence…)
Malheureusement, aux détours d'une rue, Syffe bouscule Durrane Misolle, fils d'une famille très influente de Corne-Brune. Celui-ci veut aussitôt le rosser mais Hesse intervient. Une haine farouche va s'emparer de deux personnages.
Cette haine va amener Syffe à commettre l'irréparable. Pris sur le fait par la garde, il passe en jugement. La sentence tombe. Plutôt que d'avoir la main coupée comme le veut la justice du lieu, il va devoir travailler à mi-temps comme homme à tout faire pour la famille Misolle et à mi-temps comme apprenti de Nahirsipal le Maître-Chirurgien du primat. Apprenti consciencieux et attentif, il progresse très vite. (Sa seconde vie commence…Il a 9 ans).
Un matin, alors que le médecin a été assassiné, on vient chercher Syffe pour soigner Uldrick, un mercenaire. Ses soins lui permettent de sauver la jambe de celui-ci.
Alors que Syffe est victime d'un complot et qu'il risque la potence, Uldrick vient le sauver et l'emmène avec lui. D'indic en passant par apprenti-médecin Syffe devient apprenti-soldat (Sa troisième vie commence … il a dix ans)
Loin de moi, qui ne suis que lecteur, l'idée de critiquer l'écriture. le style est simple , le vocabulaire est riche et les descriptions, très détaillées, nous permettent d'imaginer l'environnement dans lequel évolue le héros. Cependant, la lenteur du déroulement de l'intrigue, le manque d'évènements et d'actions n'ont pas su maintenir en éveil ma curiosité. Je pense que l'aventure de Syffe s'arrêtera là pour moi.

Je n'ai pas retrouvé les marqueurs du roman « fantasy » comme dans « l'assassin royal » de Robin HOBB, de « L'épée de Vérité » de Terry GOODKING ou encore « Les chroniques de Thomas Covenant » de Stephen DONALDSON R.
Grosse déception !!!
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