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Citations sur Le cycle de Syffe, tome 2 : La peste et la vigne (50)

La tristesse et la colère gambadaient ensemble sur les rebords de mon âme, deux bêtes aussi sauvages l'une que l'autre.
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La montagne n'était pas mon univers, et je doutais de parvenir à m'y sentir chez moi un jour, mais cela ne m’empêchait pas de me repaitre de ces nuits déchiquetées et des des panoramas époustouflants, qu'ils réverbèrent le soleil de plomb ou se dévoilent fragilement derrière un rideau crépitant.
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Les Vars m’ont appris que c’est l’or qui utilise les hommes, et non pas l’inverse
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Comme un sirop engourdissant, la fatigue m'engluait avec l'effort, tançant mon corps de plaintes et de prières.
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Nous nous tordons tous pour grandir, Syffe. Nous serpentons en surface pour que nos racines puissent s'ancrer en profondeur, et c'est ainsi qu'elles en arrivent à forer la pierre.
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Je crois, avec le recul, que tous les hommes chantent l’espoir pour ne pas l’oublier. Même quand il a abandonné la chair depuis longtemps, on ne désespère jamais de conjurer son écho.
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L'âme humaine est comme sa chair à bien des égards, il me semble que dans les bonnes circonstances, on peut se remettre de tout. J'ignore s'il en va pareillement pour la mémoire des peuples, car celle des Arces était encore plus profondément contusionnée que la mienne. Le moindre de leurs enfants portait le poids d'une tragédie qu'il n'avait pourtant pas vécu lui même.
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« Personne n’a jamais vécu ce que tu t’apprêtes à vivre. Alors il m’est impossible de te répondre. Peut-être qu’en un seul baiser elle t’offrira la vie éternelle. » J’ouvris la bouche pour parler, puis je me saisis de ses paroles comme on empoigne ses chaînes et je pris à la place une grande inspiration. Mon regard se braqua sur la silhouette chétive de Brindille. Je me rappelai, à cet instant, à qui ma loyauté allait vraiment.
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Tout à coup, aussi hâtivement qu’elles s’étaient précipitées à ma rencontre, les facettes disparurent, remplacées par une autre. Elle pulsa contre moi. Je reconnus immédiatement sa luisance, pour l’avoir visitée si souvent au cours de mes réminiscences. J’éprouvais pour elle autant de curiosité que de méfiance, et je l’avais attendue trop longtemps pour ne pas savoir la nommer. Le pérégrin m’avait retrouvé.
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Les mots n’ont pas tellement de sens, dès lors qu’il s’agit de décrire le songe comme quelque chose de physique. Il faut tenter d’imaginer une myriade d’émotions prendre corps pour délimiter des frontières. Des choses enfouies et lointaines qui se matérialisent tout à coup, qui s’interpénètrent et remplacent tous les autres moyens par lesquels on a coutume d’appréhender le monde. Toute esquisse en est forcément incomplète. Toute image est condamnée à être médiocre et tâtonnante.
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