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Citations sur Dernier bus pour Woodstock (28)

Morse, assis dans le bureau du gérant en compagnie du Times et
d’un liquide qui ressemblait beaucoup à du whisky.
— Ah! c’est vous, Lewis! fit-il en poussant le journal vers lui. Regardez donc le 14 vertical. Tout à fait de circonstance, non?
Lewis regarda le 14 vertical : «Plus net, cher à Juliette.» Il lut ce que Morse avait écrit dans la grille terminée : BALCONNET. Qu’était ll censé dire? C’était la première fois qu’il travaillait avec Morse.
— Bonne définition, vous ne trouvez pas?
Lewis se tirait parfois des mots croisés de la pause-café du Daily Mirror mais, là, il perdait pied.
— Je crains de ne pas être doué pour les mots croisés, monsieur.
— Juliette fait ses adieux à Roméo du haut de son «BALCON» ; plus «NET», cela fait : BALCONNET.
Le visage de Lewis exprimait la perplexité à l’état pur.
— Vous n’avez pas étudié Shakespeare, Lewis?
— Non, monsieur.
— Vous pensez que je vous fais perdre votre temps, Lewis?
Lewis n’était pas un imbécile mais un homme honnête et intègre.
— Oui, monsieur.
Un sourire, engageant étira les lèvres de Morse. Il pensait qu’ils s’entendraient bien tous les deux.
— Lewis, je veux que vous travailliez avec moi sur cette affaire.
Le sergent regarda Morse droit dans les yeux, des yeux gris et
durs.
Il s’entendit répondre qu’il en serait enchanté.
— Il faut fêter cela, dit Morse. Patron!
Westbrook qui rôdait aux alentours apparut prestement.
— Un double whisky, dit Morse en poussant son verre.
— Voudriez-vous un verre, monsieur? demanda le gérant d’une voix hésitante en s’adressant à Lewis.
— Le sergent Lewis est en service, Mr Westbrook.
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dévorait les rapports ; à une vitesse stupéfiante, à la manière d’un lecteur survolant un roman fastidieux
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À minuit un quart, Morse entra dans la salle de restaurant où tout le monde était rassemblé. Le regard de Gaye croisa et soutint
quelques secondes le sien lorsqu’il passa près d’elle. Elle le trouva irrésistible. Non parce qu’il parut la déshabiller du regard, comme la plupart des hommes de sa connaissance, mais parce qu’il semblait l’avoir déjà fait.
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Morse connaissait très bien, trop bien les usages de la bibliothèques d'Oxford car il rendait rarement ses emprunts sasn avoir à payer une amende : il était toujours en retard.
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L’ambiance joyeuse de la soirée retomba comme un ballon qui se dégonfle
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Il éprouvait une sorte de violente rage de dents dans chacun des orteils du pied droit.
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Il était tourmenté à l’idée qu’une série d’événements qui n’avaient en eux-mêmes rien d’extraordinaire s’était déroulée ; que chacun de ces événements était la suite logique du précédent ; qu’il savait ce qu’avaient été un ou deux de ces événements ; et que, si seulement son esprit pouvait se projeter dans une série de relations causales naturelles, il saisirait l’ensemble. Il n’était pas besoin pour cela de bonds saisissants et visionnaires de l’ignorance à la compréhension. Une simple série de progressions logiques y suffirait. Mais chaque progrès le menait dans une impasse, comme les dessins dans les albums pour enfants où une ligne conduit au trésor et toutes les autres s’arrêtent au bord de la page. Et retour à la case départ.
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Un meurtre est chose hideuse, abominable à voir, et l'ennui avec un meurtre est qu'il anéantit généralement le seul témoin fiable du crime, la victime. Cela signifie que nous sommes contraints de recourir à d'autres témoins, des gens généralement très banals pour la plupart, qui, par hasard, ont été impliqués à un moment donné dans la misérable affaire. Ils ont peur, OK. Ils préféreraient ne pas y être mêlés, OK. Ils pensent que ce n'est pas leur affaire, OK...mais nous dépendons de ceux d'entre eux qui ont des tripes et assez de décence pour se présenter devant nous et nous dire ce qu'ils savent.
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Moins rompu qu’il n’aurait dû l’être à certaines subtilités de la grammaire anglaise, Morse employait plus souvent – non, à la réflexion, presque toujours – le futur. « Je serai très heureux de…» Aurait-il dû dire « Je serais » ? Il attrapa son Modem English Usage de Fowler. Voilà : « Les verbes aimer, préférer, s’intéresser à, être heureux de, avoir tendance à, etc., sont fréquemment formulés au conditionnel à la première personne du singulier (J’aimerais savoir si, etc.). Dans ces cas, la langue anglaise exige l’emploi du conditionnel et non celui du futur. » Décidément, on apprend tous les jours, se dit Morse songeur.
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On dit que violer une femme n’est pas vraiment facile si la jeune femme n’est pas du tout consentante et, comme je l’ai dit, je trouvais peu vraisemblable que Sylvia eût été violée dans la cour. Elle aurait crié, elle aurait appelé ; à moins, bien sûr, qu’elle ne fût déjà morte.
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