Kenny et le dragon

J'aime énormément le travail de Tony Ditterlizzi dans les Chroniques de Spiderwick, si bien que lorsque j'ai vu "Kenny et le Dragon", j'ai pris le livre sans vraiment réfléchir ! Je me suis juste dis "Tiens un autre roman de Tony Ditterlizzi !" Et je dois dire que je n'ai pas été déçue ! Loin de là. Il faut dire qu'il y avait bien longtemps que je n'avais pas lu de livre pour enfants qui soit de cette qualité. On y retrouve toute la naïveté, la gentillesse et l'émotion qui font d'un livre pour les plus jeunes (et les plus grands) un vrai bonheur. J'ai été en mode "bisounours" durant toute ma lecture. Vous savez dans un monde où tout le monde est gentil ou a du moins un fond de gentillesse et que rien de mal ne peut arriver. Un peu comme dans Winnie l'Ourson.

Eh bien, cela fait un bien fou. de temps en temps, je dois dire qu'une telle lecture est parfaite pour se mettre du baume au coeur. Il y a toujours ces petites touches de morale, très discrètes qui furètent par-ci par-là. Elles ne sont pas moralisatrices, bien au contraire, mais elles nous font prendre conscience de certaines vérités que nous avons tendance à oublier. Et c'est ce qui fait la magie d'un livre pour enfant. J'ai donc ri, eu peur quelque fois, mais j'ai toujours été prise dans cette aventure absolument magnifique.

Les illustrations sont à la hauteur de l'histoire. On retrouve le style délicat et plein de détails que j'avais trouvé dans les Chroniques de Spiderwick. J'aime beaucoup le noir et blanc. Je trouve que les dessins en sont encore plus réalistes, plus précis dans ce qu'ils veulent faire ressentir.

En clair, je le conseillerai fortement à une maman ou un papa qui voudraient faire rêver son petit bout juste avant d'aller dormir pour que ses rêves soient pleins de dragons cultivés et de petits lapins courageux ! ^^

Un petit lapin devient l'ami d'un gentil dragon. Mais tout le village a peur et demande que le dragon soit chassé ou tué. Un compagnon de Kenny est désigné pour la chasse.
Comment faire pour que chacun y trouve son compte?

Un conte joliment mené

De Tony DiTerlizzi, je ne connaissais que "Les chroniques de Spiderwick", et encore, de nom seulement. Je n'ai pas vu le film non plus. Alors quand mon fils, qui adore les dragons, m'a tendu ce roman, je me suis dit “pourquoi pas!”. C'est vrai que la couverture est superbe : Kenneth le jeune lapin sur son grand bi accompagné de Grahame le dragon, son ami très cher.

Car c'est de cela dont il s'agit : une histoire d'amitié contrariée entre un lapin féru de lecture et un dragon poète et amateur de fruits et légumes. Forcément, le dragon, cette bête infâme, n'a pas bonne presse dans le petit village de Rond-le-Ruisseau et lorsque sa présence est remarquée, Kenny va devoir tout faire pour sauver son ami menacé. George, le blaireau libraire, chevalier et tueur de dragons à la retraite va devoir reprendre du service. Kenny saura-t-il le convaincre d'épargner son ami?

Les adultes verront les clins d'oeil à Kenneth Grahame, auteur du roman animalier “Le vent dans les saules” et à la légende de saint Georges pourfendant le Dragon. Quant à l'imagerie, un peu désuète, elle rappelle Beatrix Potter et sa floppée de petits lapins téméraires.

Un roman plein de bons sentiments mais pas mièvre du tout, une ambiance bucolique et charmante, une lecture simple et facile qui plaira aux lapinettes et lapinous avides d'aventures!

J'ai beaucoup aimé ce livre!
Il est beau et très poétique, les personnages sont très attachants (surtout Kenny Lapin) . Je pense que l'on peut le lire à tout âge car il y a une morale dans ce livre qui est très intéressante. J'ai lu ce livre il y a déjà longtemps mais j'en garde un excellent souvenir et je trouve que la lecture de ce livre rend joyeux(se).
Je vous souhaite une très bonne lecture!

Ce que j'ai tout de suite apprécié avec ce roman, c'est la couverture rigide et colorée dans les tons pastels rehaussée par des fins traits dorés. le dessin est simple : un lapin sur un vélo, un dragon volant à ses côtés : un moment paisible et le souffle de l'aventure.

Et de l'aventure, nous en avons car voici un jeune lapin qui tente d'affronter un dragon avant de découvrir que les préjugés et les apparences sont parfois bien trompeurs. Mais comment faire partager cette découverte ?

Kenny et le dragon est un roman plein de tendresse sur l'amitié, la différence et la tolérance. Plaisant à lire, il offre des personnages touchants qui nous donne envie de les connaître.

La lecture de ce livre est également facilitée par les superbes dessins faits par l'auteur lui-même. En noir et blanc, avec un trait doux, ils introduisent les protagonistes mais donnent également vie à certaines scènes de l'histoire.
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Kenneth Lapin, Kenny pour les intimes, est un jeune lapin très érudit, passionné de lecture et de sciences. Il vit avec ses parents dans une maison nichée à Rond-le-Ruisseau, un petit village peuplé de porcs épics, loirs… où son seul ami est Georges, le vieux libraire.

Un jour en rentrant chez lui, Kenny fait une drôle de rencontre, celle de Grahame, un dragon ! Et les dragons comme chacun le sait, se régalent de chevaliers et de princesses au petit-déjeuner, adorent raser les châteaux et pourchasser tous les humains qui y vivent !

Seulement Grahame est bien différent : il est comme lui un passionné de lecture et surtout il est loin d'être belliqueux ! Grahame préfère les fruits et légumes à la viande, et la poésie au combat. Kenny l'étourdi et Grahame le philosophe deviennent aussitôt amis et le dragon est régulièrement invité à la table de madame Lapin, experte des fourneaux.

Mais que se passera-t-il si les villageois découvrent Grahame ?

Voilà une très jolie histoire d'amitié pour les 9 / 12 ans qui seront, comme moi, sous le charme de ces deux héros, d'autant plus que Tony DiTerlizzi nous propose de très belles illustrations rétros pour accompagner ce récit.

Dans ce roman, l'auteur par ailleurs l'un des créateurs des Chroniques de Spiderwick, combat les préjugés et met à l'honneur l'amitié, l'imagination et le pouvoir des mots. C'est une petite parenthèse de douceur qui plaira aux jeunes lecteurs mais aussi aux adultes car j'ai été totalement charmée par les personnages, l'univers intemporel, les illustrations.

Le jeune Kenny est un lapin épris de contes de fées et de sciences, naïf et plein de gentillesse pour son prochain à l'instar de l'ensemble des protagonistes de cette histoire. Cette parenthèse dans ce monde si tendre et bienveillant m'a fait un bien fou, elle m'a mis du baume au coeur et de temps en temps, qu'est-ce que c'est agréable !

J'ai trouvé cette histoire parfaite pour les enfants dès 9 ans mais aussi pour de plus jeunes dès 6 / 7 ans qui pourraient découvrir Kenny et le dragon à l'occasion de la fameuse lecture du soir avec papa ou maman, nul doute qu'elle les aiderait à faire de beaux rêves aussitôt leurs yeux clos.

Mon Sami-Chameau, bientôt 12 ans, a aussi beaucoup aimé cette histoire animalière, un genre dont il raffole, et il n'a fait, comme moi, qu'une bouchée de ce petit roman.

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Un petit bonheur de lecture. Un livre à la couverture rigide, illustré en noir et blanc par l'auteur, une ambiance à la Béatrix Potter, des mots simples, des sentiments beaux et forts, de l'humour aussi et une très belle histoire d'amitié.
Kenny est un jeune lapin qui a une double passion : les contes de fées et les sciences naturelles. Il vit sa vie par procuration en lisant tous les livres que lui prête son vieil ami Georges le blaireau libraire. Jusqu'au jour où Kenny rencontre Grahame, un dragon qui s'est installé sur la colline des terres de son père. Débute alors une formidable amitié entre le petit lapin et le dragon immense, entretenue par leur amour commun pour les livres et les contes. Mais la présence du dragon est découverte ; les villageois prennent peur et veulent faire disparaître l'importun. Pour cela, ils font appel à Georges, chevalier à la retraite qui a vaincu tant de dragons dans son jeune temps... Kenny est catastrophé, partagé entre ses deux amis qui doivent s'entretuer selon la coutume et les désirs royaux. Il va alors monter tout un stratagème, aidé de ses parents, de Georges, de Grahame et de la belle Charlotte pour faire comprendre aux habitants du village que finalement Grahame est doux comme un agneau et se révèle être un compagnon des plus agréables et des plus cultivés.
Le charme désuet, l'ambiance champêtre et toutes les valeurs véhiculées dans ce livre sont un véritable hommage à la littérature et à l'amitié. A conseiller dès le plus jeune âge.

Les dragons, tout le monde la sait, sont des monstres terribles, destructeurs et affamés. C'est en effet ce qu'à lu Kenny, le petit lapin, dans un des livres de son ami Georges le libraire « le bestiaire royal de sa majesté », au chapitre « Dragons ». Il en était donc persuadé jusqu'à sa rencontre avec Grahame, dragon énorme et recouvert d'écailles, effrayant et aussi très affamé, certes, mais de soufflés, de carottes glacées, de purée de pommes de terres et surtout, surtout, de crème brûlée, dessert très facile à réussir par un dragon, il est vrai. Seulement voilà : Kenny est le seul à le savoir. Face à lui, tout le village s'organise pour partir à la chasse au monstre, y compris Georges, qui a reçu du roi la mission de mettre l'intrus hors d'état de nuire.

Kenny n'a pas de difficultés à faire changer ses parents d'avis au sujet de son nouvel ami, avec qui il partage le goût des arts et de la littérature. Mais avec les autres habitants de Rond-le-Ruisseau, c'est plus compliqué. Cette entreprise périlleuse lui donne la sensation d'avoir « des cailloux dans le ventre », mais aussi la « flamme » nécessaire pour défendre une juste cause en s'opposant aux préjugés et à l'hostilité de la foule. Un habile stratagème lui permettra de retourner la situation avec la complicité de sa famille, et même de Georges, son ami de toujours, qui sait si bien le comprendre. C'est ainsi que le roi, lui aussi, révisera son opinion sur Grahame et l'invitera à partager au palais sa fameuse Tarte Autrichienne à la Framboise.

Les amateurs de Fantasy reconnaîtront le style de l'un des auteurs des célèbres Chroniques de Spiderwick qui met dans la bouche de son dragon cultivé et raffiné des paroles à méditer : « J'ai plaisir à découvrir le monde et ses merveilles, pas à le détruire », ou encore « J'ai toujours vécu selon cette maxime : vivre et laisser vivre ». Car cette jolie histoire pleine de charme n'est pas aussi innocente qu'il y paraît, et sèmera, n'en doutons pas, quelques graines de sagesse dans le coeur des « petits lapins » qui la liront.

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Un court texte joliment illustré qui en appelle à l'intelligence et l'ouverture aux autres.
Les héros sont sages et rusés et les vilains pas trop vilains.

Une belle manière d'aborder le monde des contes de fées et des créatures fantastiques. Les dessins fins et délicats des animaux anthropomorphes sont un régal.

À partager sans hésiter.
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Quand je l'ai vu à la médiathèque, j'ai hésité à le prendre. J'en avais entendu beaucoup de bien, mais comme je suis souvent déçue dans ces cas-là, ce n'était pas un facteur décisionnel. Et puis la couverture avec le petit lapin me faisait redouter une lecture trop enfantine. Mais qui ne tente rien n'a rien, j'ai donc pris le risque de l'emprunter en me disant que même s'il était nul, il serait rapide à lire puisqu'il contenait à peine 150 pages et beaucoup d'images.
Maintenant que je l'ai fini, je peux dire que ce jour-là, j'ai été inspiré en le choisissant parce qu'il est passionnant. Ce qui étonnant au final parce qu'il ne s'y passe pas grand chose.

Un jour, papa Lapin rentre chez lui, paniqué : il a vu un affreux dragon sur ses terres. Son fils, Kenneth – Kenny pour les intimes – décide d'aller voir de plus près, armé comme il peut de casserole en guise de casque, de couvercle de poubelle pour le bouclier, etc.
Il est rapidement repéré par la créature connue pour être un monstre. La peur le paralyse, ce qui laisse tout le loisir à Grahame le dragon de lui parler. Notre héros découvre que la créature fabuleuse n'est pas du tout comme dans les livres qu'il a lus, elle est intelligente et non fourbe, elle est gentille et non agressive, et j'en passe. Ils sympathisent, et le jeune lapin présente même son nouvel ami à ses parents.
Mais Grahame est de taille trop imposante pour passer inaperçu et la peur s'empare du village.

Le scénario est assez simple et la fin est prévisible même si, jusqu'au bout, on ignore le déroulé du plan de Kenny : va-t-il simuler la mort de Grahame ? Va-t-il réussir à le faire accepter par les villageois ? Georges est-il aussi gentil que ce qu'il semble ou prépare-t-il un coup fourré ?
Il y a plusieurs gros points forts dans ce roman :
– les personnages : ils sont attachants, contrastant fortement les uns des autres et pourtant tellement complémentaires. Mon préféré étant bien entendu Grahame, un dragon qui en prime adore lire ! Que demander de plus ?.
– les illustrations de l'auteur disséminés dans le roman ajoutent du cachet au récit. J'ai adoré m'y perdre et détailler chaque dessin.
– l'ambiance instaurée est entêtante. Je me suis rapidement plongée dedans, l'histoire a un petit goût d'enfance.

Je ne m'attendais pas du tout à me laisser prendre si facilement dans ce roman. En le lisant, j'ai eu la même sensation que lorsque j'ai découvert le Bal des dragons, pas le même registre et plus court, pourtant tout aussi captivant. Bref, c'est une surprise et surtout un gros coup de coeur.
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