Citations sur L'affaire Alaska Sanders (184)
L'enquête allait connaître un tournant majeur. Nous allions peu à peu recomposer le puzzle dont l'emboitement évident nous avait échappé jusqu'alors. Gahalowood appelait ça le détonateur : une étincelle qui provoque des réactions en chaîne.
Mais nous ne pourrons nous retrouver que lorsque vous cesserez de m’idéaliser et que vous accepterez que je sois simplement votre ami, et rien de plus. Quand vous renoncerez enfin à cette stupide image de mentor que vous m’avez collée.
Le problème avec certains secrets, c’est qu’on en vient à les oublier soi-même. Un beau jour, ils remontent à la surface, comme des égouts qui débordent.
On ne rencontre pas un ami, il se révèle à vous.
Un couple ne coule des jours heureux que l'espace de quelques mois. Ensuite, c'est du travail, des compromis, de la frustration, des larmes. Mais ça vaut la peine, parce que le résultat est une unité qui n'est pas due à de la chimie ou de la magie, cette unité, vous l'avez construite. L'amour n'existe pas par lui-même, il se bâtit.
« […] avec ce policier hors du commun qui ressemblait au fruit du désert : épineux, protégé par une écorce épaisse, mais renfermant une pulpe sucrée et un cœur tendre. Tel était Perry Gahalowood : rugueux, brut, irascible, mais fidèle, droit et juste. Il parait que la qualité d’un homme se juge à sa famille, et sa famille – que je connaissais bien – respirait le bonheur. » (page 39)
La grande faiblesse de la mort, c est qu elle ne peut venir a bout que de la matiere. Elle ne peut rien contre les souvenirs et les sentiments. Au contraire, elle les ravive et les ancre en nous pour toujours, comme pour se faire pardonner en nous disant : cest moi, je vous enleve beaucoup, mais regardez tout ce que je vous laisse". Page 139
un couple ne coule des jours heureux que l’espace de quelques mois. ensuite, c’est du travail, des compromis, de la frustration, des larmes. mais ça en vaut la peine, parce que le résultat est une unité qui n’est pas due à de la chimie ou de la magie, cette unité, vous l’avez construite. l’amour n’existe pas par lui-même, il se bâtit.
Le piège de l'argent, Marcus, c'est qu'il peut acheter toutes les sensations, mais jamais de véritable sentiment. Il peut donner l'illusion d'être heureux sans l'être vraiment, d'être aimé sans l'être réellement. L'argent peut acheter un toit, mais pas la sérénité d'un chez-soi.
Un ami, c'est quelqu'un que l'on connaît bien et que l'on aime quand même