Seuls survivent les rêves les plus grands. Les autres sont effacés par la pluie et balayés par le vent.
Tout commence comme tout finit et les livres commencent souvent par la fin.
Je suis l'écrivain.
C'est ainsi que tout le monde m'appelle.
Gloire à toi, ô mon grand-père aimé. Sache que tu manques ici-bas. J'aime à croire que tu me regardes de là-haut et que tu suis avec un mélange d'amusement et d'émotion mon parcours. Tu sais donc que ma digestion est excellente et que je ne souffre pas du syndrome du côlon spastique. Je le dois peut-être aux kilos de All-Bran que tu m'as fait avaler en Floride, sous ton regard bienveillant. Sois remercié de tout ce que tu m'as apporté et repose en paix.
Pourquoi j'écris? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l'inviolable muraille de notre esprit, de l'imprenable forteresse de notre mémoire.
Seuls survivent les rêves les plus grands. Les autres sont effacés par la pluie et balayés par le vent.
On n'a qu'une vie, Alexandra ! Une seule petite vie de rien du tout ! N'as-tu pas envie de l'employer à réaliser tes rêves?
En ce soir du 3 novembre 1992, mes cousins de Baltimore avaient fait élire le nouveau Président. Moi, j'avais rangé ma chambre.
Écrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d'ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence.
Écrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances.