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Citations sur Le Livre des Baltimore (328)

Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire.
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Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire. Et lorsque je n’écris pas, une fois par an, je refais la route jusqu’à Baltimore, je m’arrête un moment dans le quartier d’Oak Park, puis je roule jusqu’au cimetière de Forrest Lane pour les retrouver. Je pose des petites pierres au sommet de leurs tombes, pour continuer de construire leur mémoire, et je me recueille. Je me remémore qui je suis, où je vais et d’où je viens. Je m’accroupis près d’eux, je pose les mains sur leurs noms gravés et je les embrasse. Puis je ferme les yeux et je les sens vivre en moi.
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Nous aimions les mêmes sports , les mêmes films non pas par consensus ou concertation mais parce que chacun de nous était l’extension de l’autre . Nous défiions la nature et la science : les arbres de nos ancêtres ne partageaient pas le même tronc , mais nos séquences génétiques suivaient pourtant le même tortillon
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Nos vies n’ont de sens que si nous sommes capables d’accomplir ces trois destinée : aimer, être aimé et savoir pardonner. Le reste n’est que du temps perdu. 
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Extrait : la page 208 en hommage au jeu radiophonique (sur 449 pages) :

Troublé, je me lançai à leur recherche. Je ne trouvai aucune trace de Gillian. En revanche, je découvris que Patrick Neville avait connu à New York une ascension fulgurante. Son fonds connaissait des rendements très importants. Je n'avais jamais réalisé qu'il était connu dans le monde de la finance : il avait écrit plusieurs livres d'économie et j'appris qu'il l'enseignait même à l'université de Madison, dans le Connecticut. Je finis par trouver sa nouvelle adresse : une tour chic de la 65e, à quelques blocs de Central Park, avec portier, avant-toit en toile et tapis sur le trottoir.

Je m'y rendis plusieurs fois, surtout les week-ends, espérant croiser Alexandra à sa sortie de l'immeuble. Mais cela ne se produisit jamais.

J'aperçus en revanche plusieurs fois son père. Je finis par l'interpeller un jour qu'il rentrait chez lui.

— Marcus? me dit-il. Quel plaisir de te voir ! Comment vas-tu?

— Ça va.

— Que fais-tu dans le quartier?

— Je passais par là et je vous ai vu sortir du taxi.

— Eh bien, le monde est petit.

— Comment va Alexandra?

— Elle va bien.

— Est-ce qu'elle joue encore de la musique?

— Je ne sais pas. C'est une drôle de question...

— Elle n'est plus retournée au magasin de musique, ni au bar où elle chantait.

— Elle ne vit plus à New York, tu sais.

— Je sais, mais elle ne revient jamais ici?

— Si, régulièrement.

— Alors pourquoi ne va-t-elle plus chanter dans ce bar? Ni au magasin de guitares. Je pense qu'elle a arrêté la musique. Il haussa les épaules.

— Elle est occupée avec ses études.

— Ses études ne lui serviront à rien. Elle est une musicienne dans l'âme.
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Il voulait se sauver en la sauvant.
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- Tu l’aimes ?
- Je ne sais pas. J’éprouve de la tendresse pour elle. Elle me fait me sentir moins seul. Mais elle n’est pas toi.
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Écrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d’ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence.
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- Je ne sais pas si elle me fascine ou si elle me hante.
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- Wood', pourquoi tu me protèges ?
- Je te protège pas. C'est juste que j'aime bien, être avec toi.
- Moi, je crois que tu me protèges
- Alors toi, tu me protèges aussi.
- Je te protège de quoi ? Je suis tout minus.
- Tu me protèges d'être tout seul.
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