Ecrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d'ordinaire solitaire et tranquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare et viennent chambouler votre existence. Ils arrivent un matin, à bord d'un grand bus dont ils descendent bruyamment, tout excités qu'ils sont du rôle qu'ils ont obtenu. Et vous devez les nourrir, vous devez les loger. Vous êtes responsable de tout. Parce que vous, vous êtes l'écrivain.
« Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire ».
"Méfiez-vous des femmes, Goldman, elles sont comme un troupeau de bisons : si vous faites du mal à l'une d'entre elles, toutes les autres partent à sa rescousse et vous piétinent jusqu'à la mort."
Beaucoup d'entre nous cherchons à donner du sens à nos vies, mais nos vies n'ont de sens que si nous sommes capables d'accomplir ces trois destinées: aimer, être aimé et savoir pardonner.
Dans les livres, ceux qui ne sont plus se retrouvent et s'éteignent.
Pourquoi vouloir changer ?
Chacun est différent, Markie, et peut-être est-ce là le bonheur : être en paix avec ce que l’on est.
Beaucoup d’entre nous cherchons à donner du sens à nos vies,
mais nos vies n’ont de sens que si nous sommes capables d’accomplir ces trois destinées : aimer, être aimé et savoir pardonner.
Le reste n’est que du temps perdu.
Est-ce que tu veux être chanteur ou être célèbre ? demandai-je.
—Je veux être un chanteur célèbre.—Mais si tu ne pouvais être qu’un seul des deux ?
—Alors je voudrais être connu.
—Pourquoi ?
—C’est agréable d’être célèbre. Non ?
—La célébrité n’est qu’un vêtement, Sycomorus. Un vêtement qui finit par être trop petit, trop usé ou que tu te feras voler.
Je rentrais parfois chez moi avec un carton d’objets que je voulais garder.
Leo fouinait dedans et me disait :—Allons, Marcus, qu’allez-vous faire de ces vieilleries ? Vous avez une maison magnifique et vous allez la transformer en brocante.
—Ce sont simplement quelques souvenirs, Leo.
Les souvenirs, c’est dans la tête. Le reste n’est que de l’encombrement.
—Vous le paierez !
—C’est une menace ?
—Non, c’est une promesse.