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EAN : 9782875572172
160 pages
La Boîte à Pandore (17/03/2016)
2.33/5   3 notes
Résumé :
On peut aimer les femmes sans perdre sa virilité. Le temps des machos est terminé, il est temps que les hommes se « féminisent».
Didier Van Bruyssel aime les femmes, toutes les femmes. Dans son essai choc, il secoue le cocotier en faisant la différence entre être viril et être macho. Et donne des pistes aux hommes pour devenir ce dont toutes les femmes rêves : un homme viril sans virilisme !
Inédit, passionnant, polémique, détonant… Au cœur de l’act... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La quatrième de couverture de «Bye bye les machos» nous présente cet essai de Didier van Bruyssel comme une sorte de guide pour les hommes dépassés par cette nouvelle génération de femmes. Comment leur plaire? Que faire pour les séduire et les comprendre?

Le livre se présente de manière classique. Pour tout sujet, on dresse l'historique, le décor. Il faut un paysage socio-politico-culturel. A première vue, normal, sauf que cette partie du propos de M. van Bruyssel prend facilement la moitié du livre. A moins d'avoir passé toute son existence dans une caverne, tout le monde sait bien que la condition de la femme, du moins en occident ne s'est améliorée que vers le milieu voire la fin du XXe siècle. Inutile d'y consacrer autant de temps.
Le plus gros du propos de l'auteur semble être: les hommes sont nuls, laissons le pouvoir aux femmes. L'auteur en profite pour revendiquer sa virilité au cas où on le prendrait pour une chochotte.
Pour étayer ses arguments, M. van Bruyssel n'hésite pas à utiliser des «exemples» concrets. Or, tout cela est bien gentil mais manque cruellement de sérieux et les arguments sont contestables. L'auteur contraint les faits pour les faire coller à son propos, omettant de raconter la totalité de l'histoire, les différents points de vue.
Prenons l'exemple cité de la jeune femme qui, suite à son refus de se marier peu de temps avant la noce, s'est vue internée par ses parents sur déclaration de son fiancé. Celui-ci aurait, par vengeance, fait croire à toute sa famille que la jeune fille avait perdu la raison. Elle aurait fini par se suicider, refusant toute forme de prison.
Mais à qui veut on faire croire ça? M. van Bruyssel voudrait nous faire croire que de nos jours on interne pendant des années des jeunes femmes saines d'esprit sans raison valable? Que des jeunes femmes sans problème psychologique se suicident?
Cette histoire est sans doute vrai mais l'auteur a sans doute négligé de prendre en compte la réelle santé mentale de la jeune fille car cela ne cadrait plus.
Mais ce n'est qu'un exemple, il y en a d'autres tout au long du livre.
Un autre: l'auteur compare la réussite économique de deux zones géographiques avec le pourcentage de femmes impliquées dans cette économie et en déduit que ce sont les femmes qui sont les auteurs de cette réussite sans prendre en compte aucune autre variable. Ce n'est pas sérieux!

L'auteur pêche aussi par un excès de confiance en lui. Il nous présente la chose de cette façon : les femmes veulent toute la même chose et moi je sais ce que c'est!
Pour reprendre son vocabulaire assez brut: foutaises!
Je suis une femme et ne me reconnais pas du tout dans sa description. Lorsqu'il nous parle de la façon de contenter une femme au lit, il est complètement à côté de la plaque en partant du principe que toutes les femmes ou presque attendent la même chose de leur partenaire. Il y a une telle diversité dans les goûts d'une femme à l'autre et même chez une même femme d'un jour à l'autre que je trouve prétentieux d'affirmer savoir et pouvoir transmettre ce savoir.

Mais là où les propos m'ont le plus «choquée», si j'ose dire, c'est sur les enfants. M. van Bruyssel perd complètement la boule en criant à l'injustice de l'accouchement. Pourquoi ce sont les femmes qui doivent accoucher? Cela ne rime à rien, doit on s'insurger contre la Nature elle-même?
Pourquoi est-ce que ce sont les femmes qui prennent le plus souvent le congé parental? et bien tout simplement, parce qu'elles le veulent bien! Il ne faut pas détourner les bonnes choses, les avantages pour en faire des arguments négatifs. C'est de la mauvaise foi. le congé parental n'est nullement une obligation. Bien au contraire, même si c'est un droit il peut être difficile de faire accepter à son patron une absence de 3 ans.

Mais bon, même sans être d'accord avec les arguments avancés par l'auteur, le livre n'est pas désagréable à lire. Jusqu'à un certain point.
Vers la fin du livre, l'auteur entame un «règlement de compte» avec Eric Zemmour, grand provocateur misogyne. Certes, on peut être en désaccord avec un autre auteur mais de là à passer plusieurs chapitres à cracher des insultes sur lui est une autre histoire.
L'auteur n'entame réellement le sujet annoncé de son essai qu'à partir de la page 114 ( sur 148), c'est à dire, comment plaire à une femme. Et alors les conseils sont d'une banalité, d'une évidence affligeantes...

En conclusion, je dirais que ce livre qui se veut pour les hommes, n'est en fait qu' un bouquin de plus pour flatter les femmes. Oui mesdames vous êtes formidables, si vous gouverniez le monde il n'y aurait plus de guerre, de misères, ça serait le paradis, blablabla. Encore une fois Foutaises! Pourquoi les femmes seraient différentes des hommes pour les questions de pouvoir. Voir les amazones, voir chez les animaux les guêpes, les abeilles, les fourmis... les sociétés matriarcales ne sont aucunement plus tolérantes. Les individus mâles ne servent qu'à la reproduction puis meurent, les autres, asexués, sont confinés à une caste dès la naissance, sans espoir d'en sortir...
On repassera pour la douceur, le partage, etc.
Mais bon l'auteur a son avis et seul le sien compte apparemment puisqu'il critique les hommes, les femmes qui sont d'accord avec les conditions, les religions, d'autres auteurs, les féministes, etc... bref ce livre n'invite pas au débat. Dommage.
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Voilà un mois que j'aurais dû recevoir l'ouvrage de Didier van Bruyssel, suite à ma sélection à la masse critique du mois de mai.
Et ce midi, le voilà enfin !
Profitant d'un "Marseille-Paris", j'ai pensé que c'était l'occasion rêvée.
Quelle ne fut pas ma surprise !
Déjà le titre Bye bye les machos, me laissait présager que cet ouvrage était essentiellement écrit pour les hommes. Que nenni !
Cet essai est un pur hymne aux femmes et donne des explications rationnelles et très argumentées à certains préjugés et comportements sociaux qui mènent à cette incompréhension universelle dans les rapports homme/femme.
Je trouve que cet ouvrage apporte une vision nouvelle aux hommes modernes démunis mais aussi que c'est un excellent manuel à mettre entre les mains de toutes jeunes femmes nées avec le droit de vote et à choisir sa sexualité, afin de leur rappeler que toute liberté est fragile et qu'il faut faire attention à bien la préserver.
Oui Didier van Bruyssel aime les femmes et cela se ressent dans sa plume.
Mon engagement est le fruit du bon sens. La libération des femmes n'est pas le combat des seules femmes, mais de la société toute entière.
Un grand merci à Babelio et aux éditions La boîte à Pandore de m'avoir permis de faire cette jolie découverte.
J'ai passé un agréable moment, plein d'humanité.
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Reçu dans le cadre de l'opération masse critique et assez déçue de ce livre. L'auteur explore les clichés et ne les traitent pas assez en profondeur, tout est superficiel. La 4ème de couverture indique "inédit, passionnant,polémique, détonant..." je n'ai rien trouvé de tout ceci ! Les relations hommes-femmes sont trop importantes pour être traité avec humour quand on connaît un minimum la condition féminine dans le monde. Je n'ai peut-être pas saisis l'intention de l'auteur, je ne sais pas ? Ou bien je suis trop féministe pour rire de ces situations ?
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La féminité réduit la masculinité. La foufoune mange la quéquette. Aux casseroles les citoyennes et les maisons seront bien gardées. Elles sont toutes responsables de la décadence, de la castration, du divorce, de la délinquance, de l'anomie et surtout de nombreuses réussites impardonnables.
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Certes, les femmes ont conquis progressivement le droit d'exercer tous les métiers, avec un salaire inférieur bien sûr. Surtout ceux que l'homme néglige...et qui se dévalorisent aussitôt. "On vous le laisse", pensent dédaigneusement les hommes. "Tant qu'on garde le pouvoir..."
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D'accord, nous n'en sommes plus à la Mère Denis, mais c'est toujours une femme qui vous vantera la blancheur de la nouvelle lessive. Les hommes eux, sont des sportifs, des chefs d'entreprise, ils vont à la banque, contractent une police d'assurance. Bref, les positions valorisantes du pater familias.
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Dans le Manuel des Confesseurs publié par le prolifique prêtre Jean-Joseph Gaume en 1843, le sexe de la femme est appelé "le vase", c'est tout dire.
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