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Histoire de la sexualité tome 1 sur 3
EAN : 9782070740703
248 pages
Gallimard (01/01/1994)
4.1/5   109 notes
Résumé :
Nommé au Collège de France, Michel Foucault a entrepris, durant la fin des années soixante-dix, un cycle de cours consacré à la place de la sexualité dans la culture occidentale : l'Histoire de la sexualité, articulée en trois volumes (La volonté de savoir, L'usage des plaisirs et Le souci de soi). Il y prolonge les recherches entreprises avec L'archéologie du savoir et Surveiller et punir, mais en concentrant ses analyses sur la constellation de phénomènes que nous... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Lors d'un apéro avant-hier, autour de la table, une nana ânonne : « moi je peux raconter ma vie sexuelle dans tous ses détails à n'importe qui, ça me gêne pas ». Bravo. Les compliments ne tardèrent pas à choir pour la faire taire rapidement. Pas une once d'imagination. Spinoza évoquait « cette fameuse liberté humaine que tous se vantent d'avoir ! ». Elle consiste « dans le fait que les hommes sont conscients de leurs appétits et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés ». Souvenez-vous, grands poupons : « C'est ainsi que le bébé croit librement appéter le lait, que l'enfant en colère croit vouloir la vengeance, et le peureux, la fuite ». On commence même à penser qu'il serait judicieux de bourrer la tête du gosse qui ne sait toujours pas se torcher le cul tout seul de notions sur la sexualité. C'est quand même plus bandant que de faire des maths et du français. Enfin, ouf, on se prépare peut-être à créer de nouvelles générations de dégoûtés du cul, ça permettra à la situation démographique de se désenclaver un peu.


A vous qui ne souhaitez pas lire ce livre mais désirez quand même en connaître les grandes lignes, voici l'interrogation majeure qui le parcourt : « La question que je voudrais poser n'est pas : pourquoi sommes-nous réprimés, mais pourquoi disons-nous, avec tant de passion, tant de rancoeur contre notre passé le plus proche, contre notre présent et contre nous-mêmes, que nous sommes réprimés ? »


Aliénation extrême : ce qui semble refléter la condition de notre libération n'est en fait qu'un arsenal déployé par la sphère dominante –autrefois la bourgeoisie- pour faire circuler les savoirs et les pouvoirs dont la plus haute fonction, désormais, n'est plus de tuer mais d'investir tous les domaines de la vie (éducation, démographie, forces vitales). Michel Foucault analyse ainsi, pour les démolir, les raisons d'un savoir qui se prétend neutre alors que les désirs commandent la manière dont il va être déployé.


Eric Zemmour a parlé de ce livre dans son récent ouvrage « le suicide français ». Il indiquait que la sexualité, qui a fait du sexe un problème, est une construction culturelle et historique imposée par le pouvoir normatif de l'Etat : « Je fabrique quelque chose qui sert finalement à un siège, à une guerre, à une destruction ». Pas de sexualité = on ne pense pas au sexe comme un problème, on le fait quand il le faut, et puis basta. Comme quoi, Eric Zemmour ne raconte pas toujours n'importe quoi, n'en déplaise aux partisans de la lobotomisation culturelle.


Mais revenons-en à Michel Foucault : « Ne pas croire qu'en disant oui au sexe, on dit non au pouvoir ; on suit au contraire le fil du dispositif général de sexualité ». Donc, vous ne faites rien de subversif lorsque vous racontez votre vie sexuelle à n'importe qui pour faire croire que vous êtes détendu du gland, lorsque vous organisez des soirées sex toys à domicile avec vos collègues (aucune dignité) ou lorsque vous enseignez à votre gosse de cinq ans comment bien se masturber. Tout au plus indiquez-vous votre résignation face à un pouvoir que vous n'avez même pas reconnu, pris au piège par l'ironie de ce cruel dispositif de sexualité qui «nous fait croire qu'il en va de notre « libération ». »
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Une sexualité longtemps enfouie, brimée par la mentalité bourgeoise avant d'être soudainement libérée au cours du siècle dernier ? Foucault n'y croit pas. En analysant les discours sur la sexualité du 17è siècle à nos jours, il démontre au contraire qu'il n'y a eu qu'une lente progression du même phénomène.

Et ce phénomène, c'est l'aveu. Il s'est installé tout d'abord dans les confessionnaux, où les prêtres tentaient d'extirper la moindre trace de péchés chez leurs ouailles. Et pas question d'y couper, la confession annuelle étant un minimum syndical ! Petit à petit, la médecine s'est également emparée du sujet, dans un contexte où le sexe avait un impact considérable sur la « vigueur de la race ». Pour atteindre le saint Graal de la sexualité parfaite, elle a elle aussi demandé aux patients de dévoiler toutes leurs attirances et leurs moindres pulsions, pour les classer, les catégoriser et éventuellement les soigner. Dans cet état d'esprit, ni Freud ni mai 68 ne paraissent particulièrement révolutionnaire. Il s'agit encore et toujours de parler de sa propre sexualité, dans les moindres détails, en demandant anxieusement aux « experts » si l'on se trouve bien sur la bonne voie.

Sujet intéressant donc, et propos à contre-courant de ce qu'on entend habituellement. Malgré tout, l'essai se révèle un peu frustrant. Ce premier volume devait constituer l'introduction aux tomes suivants, et cela se ressent dans le texte, pas assez profond. Les motivations des différents pouvoirs et les mécanismes de domination décrits restent encore assez flous pour moi. Pour ne rien arranger, Foucault fait à peine un pas dans une direction qu'il se rétracte aussitôt, déclarant que le sujet n'est pas si simple et qu'il faut creuser encore pour le comprendre vraiment, ce qui ajoute encore de la confusion.

À mon sens, il ne faut ouvrir ce livre que si on a la ferme intention d'avaler les tomes suivants juste après. Mais en tant qu'ouvrage isolé, il risque fort de n'apporter que de la frustration.
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Premier volume d'une Histoire de la sexualité que son auteur n'aura pas le temps d'achever, La volonté de savoir reste un ouvrage fascinant. Il n'en reste tout de même qu'une introduction.


Foucault, par le prisme de la sexualité et de tout ce qu'elle entraîne, mène une étude qui relève de la sociologie, de la philosophie, de l'histoire et de beaucoup d'autres domaines, tout ça en même temps. Il s'agit là de la spécificité de Foucault, pour ce que je connais de lui, il possède une connaissance incroyable de toutes ces disciplines, cela lui permettant de mener ses travaux avec le regard qu'apporte chacune de celles-ci, l'un permettant de nuancer celui de l'autre.
Il tente d'abord de démontrer que la sexualité d'un peuple est adaptée à ses nécessités, la nôtre serait dominée par une "volonté de savoir" du pouvoir. L'un des exemples lui permettant d'étayer cette thèse, est celui de l'aveu, qui est omniprésent dans tous les compartiments de notre vie, un phénomène croissant depuis que l'Eglise, au XIIIème siècle, a demandé à ses sujets de s'agenouiller une fois par an, ce afin de confesser tous leur pêchés. L'on se rend compte que ce besoin d'aveu est préparé pour s'implanter dans notre mode de vie depuis bien longtemps. Beaucoup de justifications pour nous pousser à avouer, l'une des plus en vogues, depuis la popularisation de la psychologie, est l'aveu permettant, non pas d'offrir à celui à qui on avoue notre vérité, mais de permettre à celui-là, de par notre aveu et ce qu'il engendre, de nous offrir notre vérité, qui se refuse à nous de prime abord, qui nécessite une interprétation extérieure pour être révélée; nous en sommes au point où comme Foucault le dit si bien, des personnes louent leurs oreilles, pour nous écouter parler et parler de nous.
Vous l'aurez compris et vous en serez douté même avant de me lire, cette Histoire de la sexualité n'est en aucun cas une histoire des pratiques sexuelles -bien qu'elles soient évidemment abordées-, une histoire de la perversion, ou une histoire de l'érotisme. La sexualité et la façon dont on la considère reflète en effet la manière dont notre société est organisée.
Mais ce premier volume ne fait qu'exposer la pertinence des travaux menées, ils ne sont pas approfondis. Il n'est là que pour nous apprendre à parler, ou au moins à comprendre, le langage que Foucault va employer dans les livres suivants et lui permettant la précision dont il a besoin pour évoquer des sujets aussi complexes; ne pas nous apprendre ce langage nous reléguerait dans l'incompréhension ou dans l'abstrait, au mieux, dans la mésinterprétation, au pire. de tels sujets nécessitent qu'on les peigne avec de minuscules pinceaux, et non avec d'énormes rouleaux à peinture.


Pour résumer, c'est un premier tome très intéressant et déjà très instructif, mais qui n'existe que pour préparer les suivants. Il ne se suffit pas à lui même ou, tout du moins, ne saurait exprimer son plein potentiel sans la lecture des suivants.
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Il est toujours dangereux de lire.
En particulier, les auteurs "difficiles"...
Difficiles, dans un sens irréductible au seul vocabulaire ou à la complexité d'une pensée (qui ne fait que se chercher elle-même à mesure qu'elle s'élabore)
La pensée toute faite, ça n'existe pas (au contraire des idées..)
Foucault appartient à cette catégorie de chercheurs, d'autant plus dangereux à lire qu'on a tôt fait d'en extraire les points d'exclamation pour raccorder à son propre discours (discours en son sens le plus pauvre, "discours reçu" seulement)
C'est oublier le fond d'une démarche... critique jusqu'au-boutiste même des imaginations qui nous arrangent

Ainsi, je suis un peu effarée (et effrayée.. mais à ce stade, on a depuis longtemps fini d'avoir peur) de voir associé le nom de Zemmour à celui de Foucault, sous prétexte que ce dernier questionne la volonté de savoir dans une histoire de la sexualité ; en particulier, d'une vérité à dire (religieusement, médicalement) prenant la forme de l'aveu, dans nos sociétés
Je ne pense pas que Foucault "regrette" un passé silencieux ou tolérant en matière de pratiques sexuelles.. Ce dont ne rêvent d'ailleurs pas non plus ceux qui font cette lecture, hypocrites ignorant à quel point ils le sont, peut-être ou "vrais" naïfs...
A rebours de cette naïveté feinte ou ignorée, Foucault se demande bien plutôt si nous sortirons un jour de l'ordre d'un discours sur le sexe
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La Volonté de savoir est une attaque en règle de l'hypothèse répressive sur la sexualité qu'a mise de l'avant Marcuse. Foucault, tout en finesse et en subtilité, lance attaque par dessus attaque, montrant que la sexualité n'est pas nouvellement libérée des carcans bourgeois, mais qu'elle a été autrement constamment, nommée, mise en lumière, racontée. En faisant une économie extrême de moyens - puisque le premier tome de L'Histoire de la sexualité ne fait que mettre la table pour les cinq suivants (qui ne seront jamais écrits) - Foucault retrace les mécanismes qui ont emmenés le pouvoir à obtenir des aveux à propos de la sexualité (des confessions à la psychanalyse) et à produire sur cette sexualité un savoir qui reconduit l'emprise du pouvoir sur les individus. Il montre de plus comment les modes de gouvernement modernes fonctionnent à travers l'investissement des corps, ce qu'il nommera le "biopouvoir".
À travers La Volonté de savoir, la pensée de Foucault atteint une portée qui marque de façon durable la philosophie et les sciences humaines.
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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
Les parents, les conjoints deviennent dans la famille les principaux agents d'un dispositif de sexualité qui à l'extérieur s'appuie sur les médecins, les pédagogues, plus tard les psychiatres, et qui à l'intérieur vient doubler et bientôt « psychologiser » ou « psychiatriser » les rapports d'alliance. Apparaissent alors ces personnages nouveaux : la femme nerveuse, l'épouse frigide, la mère indifférente ou assiégée d'obsessions meurtrières, le mari impuissant, sadique, pervers, la fille hystérique ou neurasthénique, l'enfant précoce et déjà épuisé, le jeune homosexuel qui refuse le mariage ou néglige sa femme. Ce sont les figures mixtes de l'alliance dévoyée et de la sexualité anormale ; ils portent le trouble de celle-ci dans l'ordre de la première ; et ils sont l'occasion pour le système de l'alliance de faire valoir ses droits dans l'ordre de la sexualité. Une demande incessante naît alors de la famille : demande pour qu'on l'aide à résoudre ces jeux malheureux de la sexualité et de l'alliance ; et, piégée par ce dispositif de sexualité qui l'avait investie de l'extérieur, qui avait contribué à la solidifier sous sa forme moderne, elle lance vers les médecins, les pédagogues, les psychiatres, les prêtres aussi et les pasteurs, vers tous les « experts » possibles, la longue plainte de sa souffrance sexuelle. Tout se passe comme si elle découvrait soudain le redoutable secret de ce qu'on lui avait inculqué et qu'on ne cessait de lui suggérer : elle, arche fondamentale de l'alliance, était le germe de toutes les infortunes du sexe. Et la voilà, depuis le milieu du XIXe siècle au moins, traquant en soi les moindres traces de sexualité, s'arrachant à elle-même les aveux les plus difficiles, sollicitant l'écoute de tous ceux qui peuvent en savoir long, et s'ouvrant de part en part à l'infini examen.
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Depuis le XVIIIe siècle, le sexe n'a pas cessé de provoquer une sorte d'éréthisme discursif généralisé. Et ces discours sur le sexe ne se sont pas multipliés hors du pouvoir ou contre lui ; mais là même où il s'exerçait et comme moyen de son exercice ; partout ont été aménagées des incitations à parler, partout des dispositifs à entendre et à enregistrer, partout des procédures pour observer, interroger et formuler. On le débusque et on le contraint à une existence discursive. De l'impératif singulier qui impose à chacun de faire de sa sexualité un discours permanent, jusqu'aux mécanismes multiples qui, dans l'ordre de l'économie, de la pédagogie, de la médecine, de la justice, incitent, extraient, aménagent, institutionnalisent le discours du sexe, c'est une immense prolixité que notre civilisation a requise et organisée. Peut-être aucun autre type de société n'a jamais accumulé, et dans une histoire relativement si courte, une telle quantité de discours sur le sexe. De lui, il se pourrait bien que nous parlions plus que de toute autre chose ; nous nous acharnons à cette tâche ; nous nous convainquons par un étrange scrupule que nous n'en disons jamais assez, que nous sommes trop timides et peureux, que nous nous cachons l'aveuglante évidence par inertie et par soumission, et que l'essentiel nous échappe toujours, qu'il faut encore partir à sa recherche. Sur le sexe, la plus intarissable, la plus impatiente des sociétés, il se pourrait que ce soit la nôtre.
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[L]e seul fait qu'on ait prétendu parler [du sexe] du point de vue purifié et neutre d'une science est en lui-même significatif. C'était en effet une science faite d'esquives puisque dans l'incapacité ou le refus de parler du sexe lui-même, elle s'est référée surtout à ses aberrations, perversions, bizarreries exceptionnelles, annulations pathologiques, exaspérations morbides. C'était également une science subordonnée pour l'essentiel aux impératifs d'une morale dont elle a, sous les espèces de la norme médicale, réitéré les partages. Sous prétexte de dire vrai, partout elle allumait des peurs ; elle prêtait aux moindres oscillations de la sexualité une dynastie imaginaire de maux destinés à se répercuter sur des générations ; elle a affirmé dangereuses pour la société tout entière les habitudes furtives des timides et les petites manies les plus solitaires ; au bout des plaisirs insolites, elle n'a placé rien moins que la mort : celle des individus, celle des générations, celle de l'espèce.
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[…] l’aveu est un rituel de discours où le sujet qui parle coïncide avec le sujet de l’énoncé; c’est aussi un rituel qui se déploie dans un rapport de pouvoir, car on n’avoue pas sans la présence au moins virtuelle d’un partenaire qui n’est pas simplement l’interlocuteur, mais l’instance qui requiert l’aveu, l’impose, l’apprécie et intervient pour juger, punir, pardonner, consoler, réconcilier […]. Les motivations et les effets qu’on en attend [de l’aveu, aujourd’hui] se sont diversifiés, de même que les formes qu’il prend : interrogatoires, consultations, récits autobiographiques, lettres; ils sont consignés, transcrits, réunis en dossiers, publiés et commentés.
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Il n’y a pas à faire de partage binaire entre ce qu’on dit et ce qu’on ne dit pas ; il faudrait essayer de déterminer les différentes manières de ne pas les dire, comment se distribuent ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas en parler, quel type de discours est autorisé ou quelle forme de discrétion est requise pour les uns et les autres. Il n’y a pas un mais des silences et ils font partie intégrante des stratégies qui sous-tendent et traversent les discours.
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Videos de Michel Foucault (73) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Foucault
Michel Foucault affirmait que « dans son versant critique, la philosophie est ce qui remet en question tous les phénomènes de domination ». Cette analyse des rapports de pouvoir demeure au coeur de tout un pan de la tradition philosophique et s'incarne dans un questionnement qui passe par le rapport au terrain. Comprendre les effets de domination – et tenter de les contrer – c'est aller là où ils s'exercent, c'est-à-dire là où ceux et celles qui les subissent peuvent en devenir, par leur expérience même, des expert·e·s. En franchissant le seuil d'une prison ou d'un camp de réfugié·e·s, en enquêtant sur les expérimentations autogestionnaires et écologiques au travail, chacun·e des philosophes invité·e·s façonne un discours critique qui engage un autre rapport au réel et à la philosophie. La réflexion critique se forge ainsi par les entretiens comme par le travail sur les sources et les archives, rendant présente autrement la puissance d'un terrain passé.
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