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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
♫Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir♫
- Adamo - 1963 -
----♪----♫----🐺----⛄----🐺----♫----♪----

Que la neige soit avec nous,
Que son règne vienne...
Mêler Dieu aux affaires des hommes n'avait jamais rien donné de bon par le passé, à part des guerres...(p 166)
Quand Procession devient damnation
Grand dommage devient impossible damage
Tombe la neige,
la neige, la neige était recouverte de boue
Il a neigé sur yesterday, Marie, l'immaculée Madone
C'est L'appel de Laforêt , pour Jack London
La bête qui guette sa proie, était-ce un loup !?
Si blanche neige recouvre tout ce qui bouge
Alors petits chats péroreront rouge.
Premiers lambeaux de chair
Pour les Derniers flocons d'hiver.
J.P Didierlaurent nous rassure
"Malamute ma valeur sûre" (Pub)😉


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Ce petit roman emmène ses lecteurs dans les forêts vosgiennes, vers un village imaginaire avec ses 45 pistes de ski, royaume des dameuses qui m'ont semblé être quasiment les héroïnes de ce livre.

L'écriture est légère, donne quelques belles descriptions de la nature hivernale, des arbres, des chutes de neige, du travail du bois et installe un huis clos relationnel entre trois personnages, tous porteurs des stigmates d'un passé douloureux.

C'est là que le scénario s'enlise dans la neige, mêlant histoire d'amour, de désir inassouvi, de bêtise humaine exacerbée dans ces villages ruraux méfiants de l'étranger, du différent, avec un lot de clichés que j'ai peu appréciés, jusqu'à celui du curé congolais, noir paumé dans tout ce blanc.

Mes passages préférés ont été ceux du journal de la jeune slovaque qui vécut près du village, près de quarante années plus tôt, dont le texte vient en alternance avec l'époque actuelle située en 2015. Ses désirs de vie et ses illusions détruites sont dépeints avec une certaine émotion qui peut atteindre le cuir des lecteurs les plus rudes.

La personnalité du vieux Germain, plutôt séduisante au début, se dilue peu à peu dans la neige, et, ses dernières actions, aussi aléatoires qu'inutiles, amènent le lecteur à s'en détacher pour se fondre finalement dans cette ambiance neigeuse et au coeur des profondes forêts vosgiennes qui seront pour moi la mémoire essentielle de Malamute.
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J'ai aimé le début de ce récit ou Germain vieil homme acariâtre vis seul dans les montagnes, sa fille commence un peu à s'inquiéter pour son père l'âge de celui-ci avançant et elle décide de contacter Basile un neveux éloigné pour cohabiter avec lui.

Basile a tout a y gagné en effet il travaille à la station et les loyers sont hors de prix, en échange il devra veiller sur Germain et faire un compte rendu à sa fille. Rapidement un pacte va se lier entre les deux hommes Germain demandant à Basile de garder le secret sur ses allées et venus à la cave.

Nous suivons également une jeune femme qui va être embauché dans la station, celle-ci va devoir faire sa place dans ce milieu plutôt masculin avec sa dameuse mais elle va rapidement leur montrer qu'elle a fait ses preuves.

On va également en apprendre plus sur sa vie passé personnelle, j'ai aimé cette partie ainsi que les personnages que nous suivons cependant étant donné les 360 pages à la fin nous restons sur notre faim justement.

J'ai eu le sentiment d'avoir lu un livre inachevé c'est dommage car ici il y avait vraiment matière a aboutir plus ce roman que j'ai aimé lire pour son cadre entre autres mais qui m'a laissé un goût d'inachevé.
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Parfois, pour une pause entre deux romans plus durs, on a besoin d'un tout petit peu de légèreté.
Ce n'est pas une raison pour trop s'éloigner du Noir.
Jean-Paul Didierlaurent signe ici un roman qui se rapproche de ce qu'on peut appeler « rural noir » ou « nature writting » avec des ingrédients qui sont classiques au genre :
- Un décor très Nature. Ici, nous sommes dans les montagnes, dans les Vosges. Les personnages évoluent dans une station de ski, la plupart sont pisteurs ou habitants du village de haute montagne.
- Un élément climatologique : une tempête de neige
- Des animaux : ici des chiens qui font partie du passé et d'une légende locale
- Des autochtones qui ont des secrets bien cachés et très inavouables
- Et, bien sûr, les « étrangers », jeunes de préférence, qui débarquent et bouleversent l'équilibre.
La trame du récit se veut noire et elle l'est même si elle révèlera au final peu de surprises pour qui a l'habitude de lire des drames, de ces histoires de mauvais choix, de remords, de trahisons et autres mauvaises actions.
L'écriture est agréable, assez lisse, sans longueurs, reposante. Ce roman aurait pu être plus sombre ou s'attarder un peu plus sur les personnages. L'auteur s'est appuyé surtout sur Germain, personnage central, un vieil homme, veuf, reclus dans son chalet, voisin de cette famille de « ruskoff » qui rêvait de balades en chiens de traineau à proposer aux touristes et que le village n'avait jamais réussi à accepter parvenant même à les chasser après avoir abattu leurs malamutes.
Cela reste ce que j'appellerai, sans dénigrement, un roman « grand public » qui s'adresse à tout lecteur qui recherche un bol d'air frais et une histoire qui allie drame et sentiments sans scènes violentes.
Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Lecture en demi-teinte de ce "huis-clos montagnard". le titre m'a dès le départ menée sur une fausse piste. Je ne connaissais pas le malamute, ce grand chien de traîneaux aux fausses allures de loup. Je m'attendais à ce que l'auteur lui fasse la part belle et que l'intrigue tourne autour de "mushers" et de leur relation à leurs chiens.
Cet aspect, pourtant mis en avant par le titre et la couverture reste somme toute assez secondaire dans ce roman. L'histoire est centrée sur un vieil homme, Germain, qui habite seul un peu en dehors de Voljoux, station de ski vosgienne. Sa fille, inquiète pour lui, lui déniche une "aide à domicile" en la personne de son petit-neveu Basile, dameur, trentenaire encore hanté par la petite fille dont la luge s'est écrasée sur son engin deux ans auparavant.
Entre les deux taiseux s'installe une relation de confiance, ils s'apprivoisent jour après jour et vont affronter ensemble un épisode neigeux hors-norme. L'or blanc ne se décidant pas à venir, l'idée est venue aux paroissiens d'une procession pour demander l'aide de Dieu. La neige arrive, mais avec une telle abondance qu'on peut s'interroger sur la réponse aux suppliques des villageois : bénédiction ou punition divine.
En 1976 s'est installé au village un couple de Slovaques. Ils sont arrivés avec quatre malamutes et un projet, des promenades en traineaux et des initiations au mushing. Leur départ précipité au bout de quelques années est à mettre au compte des habitants et plus particulièrement de l'un d'entre eux. le retour de leur fille au village coïncide avec cette tempête. Est-ce le signe que les vieux comptes vont être soldés ?
Jean-Paul Didierlaurent flirte dans ce roman avec de nombreux genres, du fantastique au polar rural atmosphérique. Ce n'est pas déplaisant à lire, mais l'ensemble reste, à mon goût, un peu convenu .
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Lire Malamute, c'est avoir la sensation de partir en week-end dans un chalet isolé que l'on retrouve chaque année.
Et cette affirmation d'englober le fond et la forme du récit, mon Dieu que je suis brillante !

Le fond d'abord, et ce fameux chalet enneigé.
1976. Pavlina, Dragan et leurs malamutes arrivent dans la vallée de la Voljoux, terres enneigées au beau milieu des séquoias vosgiens, avec l'ambition de proposer des balades en chien de traineau aux touristes.
Aujourd'hui, Basile entame la saison au volant de sa dameuse. Contrairement aux années précédentes, il logera cette fois chez Germain, vieil oncle octogénaire et rugueux.
Et enfin, une tempête de neige comme la région n'en a pas le souvenir et qui isolera encore davantage les habitants du patelin.

La forme ensuite.
J'ai déjà évoqué l'alternance de deux récits d'époque différentes qui se croisent (mais c'est pour mieux se rejoindre mon enfant !), structure de récit très courante. On ne s'éloigne alors pas de ses repères que les protagonistes et l'intrigue ancrent encore davantage dans le sol. On les voit effectivement venir le vieillard bourru qui se laissera attendrir, le jeune homme brisé qui se laissera conquérir et le secret de famille mi-énigme mi-légende qui viendra tout éclairer.

C'est donc bien un week-end immersif dont il s'agit avec des décors et une ambiance montagnarde évocateurs. Sans grande surprise, certes. Et alors ? C'est bon parfois de voyager en terre connue, de se laisser simplement porter par un récit imagé et bien ficelé. de rencontrer des personnages qui nous semblent vite familiers et de passer un week-end à son aise, comme dans un chalet isolé que l'on aime à retrouver chaque année.
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La montagne et la nature, la neige, sont omniprésents de manière très agréable dans ce livre. le présent cohabite avec le passé à travers un carnet que le vieux Germain détient. L'histoire est cousue de fil blanc: vieux ronchon à la Tatie Danielle, histoire d'amour prévisible, et les amoureux d'engins de chantier de neige seront comblés 😉. Ceci dit, malgré quelques manques, on s'évade complètement avec ce livre 😊
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Décor splendide, descriptions de neige magnifique, mais l'intrigue est un peu convenue sans surprise. Cela reste très agréable à lire. Un récit montagnard plein de trop de neige et d'un peu d'humour. La partie 1976 est la moins convaincante, la partie actuelle plus attachante.
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Lecture mi-figue mi-raisin pour ce roman.
Les premières pages étaient pourtant prometteuses, fluides et entraînantes. Elles posent le décor montagnard et présentent le personnage de Germain, un vieil homme veuf et solitaire au travers duquel chacun peut identifier un aïeul. Beaucoup d'affection s'est développée pour cette homme bougon mais attachant.

L'écriture de Jean-Paul DidierLaurent est très agréable. Sa façon de décrire le paysage et les scènes de vie de ses protagonistes est à la fois simple et maîtrisée. Cependant plus les chapitres se clôturaient, plus l'histoire s'alourdissait et perdait de son sens. On regard du titre, je m'attendais à des hordes de chiens de traîneau, à une certaine cause animale, à des valeurs que l'on porte aux malamutes malheureusement je n'ai pas retrouvé ce que j'escomptais

En  définitive, Malamute est un récit dramatique jonché d'événements et de secrets douloureux qui manquent dans leur majorité de caractère. le potentiel est là, on ressent cette petite flamme à la lecture des premiers chapitres, mais ce potentiel n'est malheureusement pas suffisamment exploité à mon sens
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Germain, octogénaire, un peu ermite vit à la Voljoux, petite station de ski.
Sa fille l'oblige à accueillir un petit cousin Basile pour la saison d'hiver.
Lui est dameur sur les pistes et ressasse un accident qu'il a eu lors d'une de ses passes. Une petite fille qui est venue s'écraser sur sa machine il y a quelques années.
Emmanuelle, fille des anciens voisins, originaires des pays de l'est revient dans la maison familiale pour découvrir qui étaient ses parents. Ils avaient un temps passé voulu créer une entreprise pour faire des ballades avec leurs chiens, des malamutes. Un beau jour, après un drame et des accusations de la part des villageois, ils ont quitté le village pour partir loin mais sans se défaire de cette maison.
Une tempête de neige vient bouleverser toute la vie de la station empêchant la moindre activité.
C'est dans cette atmosphère pesante que nous allons remonter le temps en lisant des passages du journal intime de la mère d'Emmanuelle dans la fin des années 70.
Nous allons aussi voir évoluer les liens entre Emmanuelle, Basile et Germain.
Mon avis est plutôt terne. En effet, l'histoire est agréable mais sans plus. Je me suis longtemps demandée où voulait en venir l'auteur. le livre n'étant pas très long, je ne veux pas rentrer dans les détails mais la fin est cousue de fil blanc. J'ai trouvé qu'on ne rentrait pas vraiment dans la psychologie des personnages. le cas de Basile aurait pu être beaucoup plus développé, son sentiment de culpabilité. La vie d'enfant d'Emmanuelle aurait pu être détaillée pour comprendre comment ses parents avaient évolué suite à ce départ précipité de la Voljoux.
Avis mitigé, lecture agréable mais pas de vrai suspens.


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