Les mafieuses

Chers amis Babeliotes,

En ce pont de l'Ascension, je vous propose une plongée dans le monde de la mafia. Et pas n'importe lequel, s'il vous plait, la mafia côté féminin !

Alors que Leone va passer l'arme à gauche dans ces prochains jours, il va falloir prendre la relève. Sa femme se fait vieille mais est respectée dans le milieu. Respectée ? Pas vraiment vu que son mari a lancé un tueur à gages à ses trousses… Elle est obligée de fuir. Alessia, la fille digne de son père va s'arranger pour faire le nécessaire. Elle gère sa pharmacie et le blanchiment d'argent d'une main de maître. Elle est aussi très douée pour les relations et la négociation. La parfaite businesswoman en somme !
L'autre fille, Dina, est « rangée ». Elle travaille dans l'humanitaire et veut faire le bien autour d'elle. Elle a du mal à accepter les activités de sa famille mais n'hésitera pas, à sa manière, à aider sa soeur pour mettre leur mère à l'abri.

J'ai lu ce livre suite à une conférence à laquelle participait Pascale Dietrich aux Quais du Polar. Sa personnalité m'a plu et cette histoire de mafieuses avait vraiment l'air sympa. Et je ne regrette franchement pas une minute mon achat ! Roman court mais tout y est, j'avais deviné la fin mais pas vu venir ce qui allait se passer dans l'épilogue et j'aime bien être surprise.

Amateurs du genre, régalez-vous !

Excellent roman qui se passe dans la mafia mais du coté des femmes ! de l'action et de l'humour, j'ai passé un très bon moment.

Dina et Alessia Acampora sont les filles de Michèle et de Léon, un parrain de la mafia grenobloise. Par esprit de rébellion, la première a choisi de s'engager dans l'humanitaire mais découvre un milieu qui la déçoit. La seconde utilise la pharmacie qu'elle dirige pour écouler de la cocaïne et décide de reprendre le business de son père, tout juste tombé dans le coma.
Un régal que ce livre !!
Une image de la mafia féminine traitée avec beaucoup d'humour et de finesse.
Un récit court, enlevé, sans temps mort, comme je les aime .
Subtilement féministe, délicieusement féroce, Pascale Dietrich bouscule les codes pour teinter de rose le roman noir.
Excellent, vraiment !
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Ce roman policier, où les femmes prennent le pouvoir, est inattendu et plein d'humour…
Leone Acampora est un vieux mafioso grenoblois, dont la fin est proche et qui se trouve à l'hôpital dans le coma. Il a deux filles très différentes, Dina, qui travaille dans l'humanitaire et Alessia, qui est pharmacienne, parfaite couverture pour s'adonner au trafic de drogues…
Avant de mourir, Leone a laissé une lettre à sa femme avec ces mots : « Michèle, nous sommes inséparables, dans la vie comme dans la mort. J'ai décidé que nous partirions ensemble. J'ai trouvé quelqu'un qui va s'occuper de tout. J'ai l'assurance que tu ne souffriras pas. »
Michèle est bien décidée à ne pas se laisser tuer et avec ses filles, elle va tenter de retrouver celui qui doit l'exécuter avant qu'il soit trop tard…
Un roman noir rythmé, très amusant et original où les femmes malignes et subtiles prennent les meilleurs rôles !
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Les règlements de compte façon mafia, ce n'est pas trop mon truc. Mais ce titre au féminin me faisait de l'oeil depuis un moment.

Je n'ai pas été déçue par cette famille : le père est aux soins intensifs suite à un AVC, mais a lancé un contrat sur la tête de sa femme si il mourait pour qu'ils restent à jamais unis, même décédés (c'est beau, hein ?)

La fille aînée a repris le business de la drogue dans la ville en fournissant les camés via sa pharmacie. Et elle compte bien ouvrir des succursales.

La cadette c'est elle lancée dans l'humanitaire pour rompre avec papa, mais s'aperçoit que dans ce milieu, les magouilles sont juste revêtues de bonnes intensions.

J'ai aimé ce roman mené tambour battant où l'on suit ses trois femmes de caractères, les hommes étant soit morts, soit en maison de retraite.

J'ai aimé l'inventivité de la couverture de la pharmacie, je suis sûre que ça peut marcher….

L'auteure n'y va pas de mains mortes avec les associations humanitaires, ça sent le vécu.

Une famille de mafieuses sans pistolet que l'on n'oublie pas.

L'image que je retiendrai :

Celle de la fille aînée achetant une balancelle pour son jardin dans l'optique de faire assoir dessus ses hommes de main. Jubilatoire !
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Le style est complètement différent de ce que je lis habituellement mais j'ai adoré. C'était presque rafraîchissant si cela ne parlait pas d'un sujet aussi néfaste que la mafia mais le ton est tellement léger qu'on se surprend à sourire au fil des pages.

Ces trois femmes dont le destin est mêlé aux affres de leur père et mari ont un parcours singulier et sont finalement tellement différentes alors qu'elles sont mère-fille, soeurs.

Le livre pourrait être écrit en version thriller mais l'auteur a choisi de l'écrire avec un certain détachement ce qui donne un ton presque humoristique au contexte.

En plus, avis aux amateurs de texte court, en 150 pages, l'auteur a rondement mené le parcours de cette famille mafieuse.

Sur la même thématique mais abordée de manière différente, je vous conseille vivement Une affaire comme les autres de Pasquale Ruju.

Un petit livre sympathique lu avec grand plaisir. Une jolie surprise que je conseille vivement pour son humour, la tendresse qui s'y cache, mais également le portrait bien enlevé de ces femmes hors normes que l'on adopterait volontiers dans son cercle de copines, mais sans leur faire de l'ombre afin de ne pas les vexer ;)

Les gangsters, les parrains, tout ça, vous connaissez. Mais les mafieuses ? Eh bien ce sont les épouses de ces messieurs. Celles qu'on pense ignorantes des activités de leurs époux, celles qui s'occupent des enfants et enterrent les fils et les maris ou vont leur rendre visite aux parloirs.
C'est presque ça mais pas tout à fait.
Pascale Dietrich nous présente ici Michèle, la femme d'un parrain de la pègre Grenobloise dont le mari est dans le coma. Sur son lit de mort, il lui fait transmettre ses dernières volontés par un vieil ami. Il veut qu'ils soient rassemblés dans la mort, a mis un contrat sur sa tête et engagé un tueur à gage.
J'ai trouvé l'idée de départ excellente et peu banale et je me suis régalée à suivre Michèle et ses deux filles. Dina travaille pour une ONG et veut surtout rester bien éloignée des affaires de sa famille. Romantique et naïve elle n'hésite cependant pas à prêter main forte à sa soeur Alessia, déjà haute dans la hiérarchie de la mafia, afin de sauver leur mère du tueur lancé à ses trousses.
Ce roman est très court, dans un style léger mais fait preuve d'une originalité dans son scénario qui donne tout son cachet à ce texte. C'est un roman qui fait la part belle aux femmes et qui veut démontrer que si l'homme détient les muscles, la tête pensante reste les femmes qui ont beaucoup plus d'influence sur leurs chers et tendres qu'on ne pourrait le croire.
Ses 150 pages sont aussi le seul défaut que je retiendrai car j'aurais beaucoup aimé rester un peu plus avec ces dames au lieu de devoir imaginer la suite. C'est un trio féminin qu'on découvre avec plaisir.
Pour résumer, c'est original, très bien construit, sans trop en faire, sans rien qui manque. A lire pour le plaisir.

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La famille Acampora pourrait être comme beaucoup de familles italiennes s'étant installées en France. A ceci près, que le patriarche Acampora, Leone appartient à la mafia et a bâti son empire en pizzerias pour blanchir de l'argent. Quand le patriarche atteint d'Alzheimer décède, sa dernière action est de mettre un contrat sur la tête de sa femme, Michèle et de confier son empire à ses filles, Dina et Alessia. ⁣ ⁣Alessia, pharmacienne trempant déjà dans le business, est bien décidée à prendre la suite de son paternel. Dina, en revanche, rejette son passé et essaye de se racheter une conduite en travaillant pour une association humanitaire, plus occupée à gagner des appels d'offres et subventions qu'à vraiment agir sur le terrain.⁣⁣ Les soeurs Acampora doivent pourtant s'unir, malgré leurs différences, pour sauver la vie de leur mère et essayer de trouver l'identité du tueur engagé par Léone, tout en continuant de mener leur quotidien coloré. ⁣

Sur le papier, je ne suis pas forcément attirée par les polars portant sur la mafia, et ai donc lu ce titre sans grandes attentes. Surprise, j'ai adoré l'univers et ces personnages de femmes fortes qui mènent leur barque dans l'ombre. L'ensemble est teinté d'humour et joue avec le côté caricatural des clichés du genre. Alors oui, certains rebondissements se voient arriver, mais franchement ça ne m'a pas dérangé.⁣ ⁣ La vraie force de cette lecture, ce sont vraiment ces trois femmes. J'ai particulièrement apprécié Alessia et ses idées novatrices pour se lancer dans le trafic de drogues, tout en ayant une vie de famille et personnelle épanouie. Entre deux vente de cocaïne, le tai-chi et le développement personnel sont particulièrement importants et donnent lieu à des crises de rire. ⁣ ⁣ La chute finale est particulièrement bien trouvée et j'ai aimé le clin d'oeil au poulet. Cette lecture était vraiment trop courte. C'est effectivement un reproche qu'on pourrait lui faire. Pour ma part, je referme ce livre avec regret et laisse les personnages voguer vers leurs nouvelles occupations.

Délicieux petit roman noir, c'est fin, léger, féministe et moral. Un de ces petits livres qui vous mettent le coeur en joie et vous font voir la vie du bon côté. Bravo à Pascale Dietrich et Liana Levi
Lien : https://www.lesmotsjustes.org