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Un Robin des Bois version comics, et surtout version super-héroïques, cela sonne particulièrement kitsch, certes ; toutefois, quand cela est tournée de façon à voir la mise en abîme du passé d'Oliver Queen avec justement sa jeunesse dorée et son éducation soignée, cela prend un sens bien plus profond.

Andy Diggle délaisse à peine ses thèmes favoris, entre complot et espionnage, pour nous narrer les origines du super-héros Green Arrow, façon « Année Un » à la Frank Miller et David Mazzucchelli sur Batman. Rien que cette présentation sous le label « Année Un » est une difficulté pour tout auteur de comics, puisqu'il s'agit d'élaborer les origines d'un personnage super-héroïque, si possible en s'étalant sur sa première année d'activité. Ici, Andy Diggle plonge le jeune Oliver Queen, héritier de Queen Enterprises, dans l'enfer vert d'une île mystérieuse. le stéréotype du dandy, homme à femmes et risque-tout est mis à mal par la découverte de la survie en milieu extrême. Cela est même mis en abîme par les passe-temps du jeune Oliver qui se plaît à relever tous les défis physiques et sportifs aux quatre coins du monde pour trouver, un jour, un sens à sa vie. Dans cette quête, cette sorte de récit initiatique dans la douleur, soulignons l'importance du chauffeur d'Oliver Queen, Hackett, qui apparaît, dans les deux phases de sa vie, comme le contrepoint idéal à la mégalomanie du jeune héritier. C'est une bonne idée que nous propose Andy Diggle, au même niveau que sa bonne introduction du personnage de China White. N'en dévoilons pas plus évidemment sur l'intrigue, mais disons juste que le scénariste revient à certains de ses thèmes de prédilection au moment confronter son héros à une menace d'envergure. La fin un peu abrupte confirme que nous n'avons pas là la première année totale du Green Arrow, mais finalement est-ce grave ? Nous avons ses péchés de jeunesse, ses intentions, ses galères, ce qui le motivera toute sa vie, cela suffit largement en fait.
Je ne suis clairement pas fan du travail d'Andy Diggle sur le personnage de Daredevil, comme beaucoup d'autres, mais il faut avouer que quand il décide d'être efficace, cela se ressent tout de suite et cela s'apprécie à sa juste valeur. D'ailleurs, comme sur The Losers et Snapshot, Andy Diggle est secondé par Jock sur l'aspect graphique. le dessin de Jock est un peu particulier et pourrait ne pas plaire forcément à tous les lecteurs ; moi-même je ne suis pas toujours grand fan de son passage sur Batman, dans le Sombre Reflet de Scott Snyder, mais disons que ça dépend des planches. Pour autant, sur ce Green Arrow : Année Un, il réussit à transformer l'environnement du futur super-héros pour le faire correspondre à son style tranchant et heurté. C'est à la fois foisonnant et énergique, tout ce qu'on demande pour une action tonitruante. On peut toutefois sentir Jock moins à l'aise sur les scènes plus banales, les soirées notamment, les simples conversations puisqu'on y trouve un trait plus distrait, plus effacé. Toutefois, cela a un effet très simple : ces scènes sont automatiquement plus mornes vis-à-vis des temps forts de l'intrigue ; il s'agit là d'accentuer le côté fade et particulièrement superficiel de ces soirées mondaines ô combien déconnectées de la réalité.
Le sticker ajouté par Urban Comics sur la couverture (il s'enlève très facilement, pas d'inquiétude) précise que ce roman graphique a servi de forte inspiration pour la série à succès Arrow, lancée en 2012. La chaîne américaine CW a relancé l'intérêt du public pour ce personnage trop longtemps vu comme un pseudo-Batman (héritier, Arrow-cave, convictions sociales et forte prégnance de l'environnement urbain). Si les aspects « soap opera » gênent trop souvent, l'épaississement de l'univers comics au fur et à mesure des saisons de la série est un plus à souligner. Enfin, pour revenir au roman graphique qui nous intéresse, se laissent découvrir quelques bonus finaux sur la construction des toutes premières planches par le duo d'auteurs.

Cette réédition du roman graphique d'Andy Diggle et Jock est donc largement au niveau de ce que j'attendais : de l'action, un personnage bien construit et une intrigue qui remplit son office ; le dessin alerte et tendu donne le ton, et ce dans un environnement de jungle particulièrement prenant. Un autre comics à exposer fièrement dans nos comicsothèques !
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Oliver Queen est donc un super héros. Avant cela, il était un jeune homme bourré de thunes, et qui pourtant s'emmerdait royalement (en même temps quand on s'appelle Queen).
Mais voilà que notre homme désoeuvré (Ah, ces riches !) se retrouve sur une ile genre Kho Lanta en mieux mais sacrément plus dangereux. Alors t'es Cap ou pas Cap.

Pour le néophyte ou presque que je suis en super héros aux costumes déjantés, je dois avouer que je suis plutôt agréablement surpris par ce number one.
Un scénario solide qui reprend les archétypes du genre mais qui nous tient en haleine aisément, des dessins agréables, le gars Dingle me semble de bonne fréquentation. Il n'en faut pas plus pour que le père Carré adhère au projet.
A suivre donc pour moi. Et pour vous ?
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Quand un comics porte le nom « année un », en générale il n'y a pas mieux pour commencer à se plonger dans l'univers du héros en question. Ici, c'est Oliver Quinn alias Green Arrow qui est à l'honneur avec le duo britannique Andy Diggle au scénario et Jock au dessin.
Ils s'avèrent particulièrement efficace pour compter les péripéties du jeune héros qui devra survivre sur son île ou bien des dangers l'attende.

Tout le monde le sais, Oliver Quinn est un jeune multi milliardaire qui n'en fait qu'à sa tête et qui se fiche du monde. Il croit que tout lui ai dû et que rien ne peut lui être refusé. Jusqu'au jour ou il se retrouve sur une île abandonnés, ou la survie est l'unique règle. Dans Green Arrow – année un c'est un peut différent, serte Oliver Quinn est pédant et grossier, mais il a une certaine sensibilité dès le départ du livre. de plus, il possède déjà des capacités au tir à l'arc. Un excuse pour le scénario sans nul doute, car une fois sur l'île il apprend tout seul et en peut de temps à tiré comme un vrai pro. Pour tout ceux qui font du tir à l'arc il y a là de quoi rire.
Mais passons cette aspect louche et concentrons nous plutôt sur l'exil du futur héros. Futur, car sur cette île il prend conscience de lui même et du monde qui l'entour mais ne pense qu'à ce sauver lui-même dans un premier temps et à se venger de la personne responsable de son isolement impromptu. Par la suite, il aidera des esclaves à ceux libérer de leur chaine pour ce rebeller et recouvrer la liberté. C'est ce qui le mènera sur la voie du héros que l'on connais tous.
Je vous ai un peut spoilé la fin c'est vrai, mais nécessaire pour vous faire comprendre que cette ouvrage est uniquement destinée à expliquer pourquoi et comment Green Arrow à vu le jour. Toute l'action ce passe sur l'île, la survie y ai très présente dans un premier temps et c'est tant mieux !
La pub dit que c'est le comics qui à inspirer la série téléviser Arrow. Je n'en suis pas sur, dans un premier temps peut être, mais la série est tout de même bien éloigné de la réalité ou l'inverse. Vous verrez.

Le dessin de Jock n'était pas encore à son apogée à l'époque. Il a dessiné cette série avant le célèbre run sur Batman Sombre Reflet au côté de Fransesco Franckavilla. Cependant, le dessin reste bon, peut détaillé et un peut trop désaxé sur certaine case, mais c'est son style en même temps.

Donc ce tome est très bon dans l'ensemble, avec quelque facilité au niveau du scénario comme du dessin, Jock ne s'est vraiment pas casser la tête pour dessiner l'arc et les flèches (un bâton avec quelque ombre et puis basta ! )
L'éditeur Urban Comics ne pouvait pas mieux débuter sa collection sur Green Arrow, ce tome leur permet à la fois de satisfaire les fans, avec un super format Deluxe et des bonus de fin, mais aussi de surfer sur la vague de la série américaine Arrow et en plus de ramener de nouveau lecteur puisque c'est un point départ sur le héros.
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(...) Ce comic revisite les origines de Green Arrow en lui apportant quelques modifications par rapport aux précédentes versions, tout en respectant la trame principale de l'histoire. On est assez proche, au moins en partie, des idées qui ont été développées ensuite dans la série télé, mais sans les personnages secondaires horripilants.

Au programme ici: un peu d'introspection et pas mal d'action. le personnage passe de crétin plein aux as et ivrogne à survivant ayant trouvé un sens à sa vie. Ce n'est pas forcément super inédit, mais c'est plutôt bien fait et raconté avec suffisamment d'action pour maintenir l'intérêt jusqu'à la fin, même si l'intrigue est un peu succincte.

Les dessins sont sympas, il y a des planches vraiment chouettes. Je leur reprocherai de ne pas être assez détaillés s'agissant des décors et paysages, mais ça n'empêche pas d'avancer rapidement dans la lecture.

Une lecture sympa et distrayante, qui a le mérite de nous résumer les origines du héros sans fioritures inutiles.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Un comics que je désirais lire depuis aussi longtemps que la série télévisée Arrow a commencé. Au lieu de cette "Année Un", je m'étais tourné vers les "New 52". Emprunté à la médiathèque, j'ai enfin pu lire cette version.

Ni déception, ni découverte, ni agréable surprise. Ma lecture s'est faite le plus simplement du monde sans que la balance penche d'un côté ou de l'autre. le changement d'Oliver Queen, sa maturation sur l'île est plutôt bien dosée et surtout très rythmée. le format court et la lecture très rapide donne la mauvaise impression que tout va trop vite notamment concernant la psychologie du personnage. Il est nécessaire alors de garder en tête les ellipses.

J'aurais bien aimé une suite notamment pour découvrir Chien Na-Wei suite à son bain dans la drogue. Des effets potentiels ? En revanche, je passerais probablement mon chemin lors de la prochaine genèse de l'Archer Vert. Les origines varient très peu d'une série à l'autre ou d'un format à l'autre en fin de compte.
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Depuis un mois et demi je me suis lancé dans le visionnage de la série Arrow qui met en scène le personnage de DC Comics, Green Arrow. Comme je suis tombé sur ce comic, j'ai profité de la possibilité de voir ce que cela donnait en BD.

Green Arrow est un personnage dans la lignée de Batman. Pas de super-pouvoirs mais du muscle, de l'agilité et de l'ingéniosité. Queen est fasciné par Errol Flynn et son Robin des bois, il est alors logique qu'il lutte pur les pauvres et les opprimés. Ici sur l'île Queen va se découvrir une raison d'être. On passe en revue la naissance de tous les éléments qui vont permettre au personnage d'exister : l'origine du nom, du costume ou du choix de l'arme.

Pour la forme, j'ai été moyennement convaincu. le récit adopte facilement un cadrage cinématographique mais parfois certaines cases sont très vides, la représentation de la jungle se résume à un aplat de vert. Ça donne une impression d'avoir un album plutôt déséquilibré en qualité.
Lien : https://lecturesdechiwi.word..
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Comme pour beaucoup de comics que j'ai lu récemment, je me suis tournée vers la version papier après avoir vu la série télé. J'aime un peu plus mais sans plus, je vous explique.
L'action, il y en a, se déroule beaucoup trop vite, du coup je n'ai pas réussi à m'attacher à ce richissime gamin en quête de sensation forte. Suite à un "naufrage" il se retrouve sur une île effacé comme par magie du pacifique. Suite à quelques bulles de survie, il se rend compte que l'île sert à faire pousser et traiter du pavot pour le transformer en drogue. J'en reste là pour l'histoire, pour ne pas spoiler ceux qui lisent cette critique.

Ensuite l'histoire s'enchaîne passant totalement à côté, je trouve, du développement psychologique du héro ( ce n'est pas un super héro, il n'a pas de super pouvoir). J'aurais aimé savoir comment il passe de Oliver Queen l'alcoolique, qui n'en fait qu'à sa tête à un défenseur des opprimés.
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Jeune milliardaire désoeuvré, Oliver Queen ne sait que faire de son temps et de son argent, dilapidant l'un et l'autre sans réel but ni motivation. Mais une tentative de meurtre et l'exil sur une île déserte vont rapidement révéler un instinct de survie qui pourrait mener à l'émergence d'un nouveau héros...
Le nouveau reboot des éditions DC Comics détaille la genèse d'un super héros assez méconnu du grand public. Green Arrow est à la Justice League ce qu'Hawkeye est aux Avengers : un personnages un peu à part, sans super pouvoir autre que sa dextérité au maniement de l'arc. le scénario assez classique propose une nouvelle origine du héros tout en conservant le thème de la rédemption caractéristique du personnage. S'il a troqué son costume de Robin des bois pour un look plus moderne, les références au justicier médiéval sont plaisantes. Au dessin, on retrouve Jock, qui avait déjà fait forte impression avec le diptyque Batman : Sombre Reflet, et son trait simple mais efficace.
Bien qu'il ne soit pas aussi prenant et torturé qu'un Batman, Green Arrow : Année Un reste un comics dynamique et agréable à lire.
(Ado-adulte)
AC Mtcy
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"Je m'appelle Oliver Queen"....Etant un fan de la série Arrow,je ne pouvais que me jeter sur la bd.Meme si les conditions pour lesquelles Oliver échoue sur une île,sont différentes de la sitcom,l'histoire n'en est pas moins intéressante.Les dessins et les vues d'ensemble sont magnifiques.Il ne reste plus qu'a attendre l'année 2.
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Les débuts de Green Arrow sur son île... C'est sympa, mais pas inoubliable, l'île permet une infinité de possibilités qui sont un peu réduites ici. C'est néanmoins une des premières BD que j'avais eu, et on peut la recommander lorsqu'on débute un peu dans l'univers DC et à propos de Green Arrow...
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