AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Une enfance américaine (11)

“There’s a deer standing in the front hall,” she* told me one quiet evening in the country.
“Really?”
“No. I just wanted to tell you something once without your saying, ‘I know.’
( “Il y a un cerf qui se tient à l’entrée “ me dit-elle par une soirée paisible à la campagne.
“Vraiment?”
“Non. Je voulais juste te dire quelque chose sans que tu me répondes ,”Je sais”.)
*La mère parle à sa petite fille.
Commenter  J’apprécie          380
She drew plans .....for the family favorite—Lendalarm. Lendalarm was a beeper you attached to books (or tools) you loaned friends. After ten days, the beeper sounded. Only the rightful owner could silence it.
( Elle dessina....objet de design favori de la famille- Alarm de prêt. Alarme de prêt était un beeper attaché aux livres ( ou outils) prêtés aux amis. Dix jours après le beeper sonnait, et seulement le propiétaire du bien pouvait l’éteindre.
Commenter  J’apprécie          290
(My love lasted two years and occasioned a bit of talk. I knew it angered him. We spoke only once. I caught him between classes in the school’s crowded hall and said, “I’m sorry.” He looked away, apparently enraged; his pale freckled skin flushed. He jammed his fists in his pockets, looked down, looked at me for a second, looked away, and brought out gently, “That’s okay.” That was the whole of it: beginning, middle, and end.)
Mon amour * dura deux ans et fût l’occasion d’un petit peu de conversation. Je sais que ça l’a énervé. On s’est parlé qu’une seule fois. Je l’ai coincé entre les cours dans la cour de l’école, et lui dit «  Je m’excuse ». Il a éloigné son regard, apparemment énervé, son teint pâle aux taches de rousseurs a rougi. Il a enfouit ses poings dans sa poche, regarda par terre, me regarda une seconde, et éloigna à nouveau son regard,et dit gentiment, « C’est bon ». C’était tout : début, milieu, fin .
* Elle a sept ans, il est ado, joue au foot, elle fait la groupie.
Commenter  J’apprécie          261
By the time I knew him, our grandfather was a vice-president of Pittsburgh’s Fidelity Trust Bank. He looked very like a cartoonist’s version of “vested interests.” In fact, he almost always wore a vest, and a gold watch on a chain; he was short and heavy; he had a small white mustache; he smoked cigars. At home, his thin legs crossed under his belly, he read the financial section of the paper, tolerant of children who might have been driven, in the long course of waiting for dinner, to beating their fingertips on his scalp.
(Quand j'ai connu grand-père, il était vice-président de la banque Fidelity Trust de Pittsburgh. Il ressemblait beaucoup à la version BD des "intérêts en gilet". En effet il portait toujours un gilet, une montre de gousset en or, il était petit et gros; il avait une petite moustache blanche; il fumait des cigares. A la maison, ses minces jambes croisées sous son ventre, il lisait la section financière du journal , tolérant les doigts des enfants impatients dans l'attente du dîner, lui tambouriner la tête.).
Commenter  J’apprécie          241
“When you open a book,” the sentimental library posters said, “anything can happen.”
( “Quand vous ouvrez un livre” disait les posters sentimentales de la bibliothèque,
“tout peut vous arriver”.)
Commenter  J’apprécie          210
Les garçons : Richard, Rich, Richie, Ricky, Ronnie, Donny, Dan.
Ils se donnaient des noms pleins d'humour, comme "Va te faire voir". Ils savaient dribbler. Ils avançaient dans la vie d'un pas maladroit mais assuré, et donnaient des coups de pied un peu partout, histoire de s'amuser. Ils se flanquaient de grandes claques sur leurs merveilleuses épaules, en guise de conversation.
Ils bougeaient avec des mouvements violents qui nous laissaient pantoises, impressionnées et effrayées, comme s'ils avaient été des chevaux ruant contre le bois de leurs boxes. " Ah, ces mecs !" comme nous disions : "Ah, leurs cils !" Insensibles, condescendantes et ignorantes, nous aimions leurs cils noirs, la manière fascinante et terrible dont ils se recourbaient, s'embrouillaient. Voilà la vitalité qu'ils avaient, les garçons, voilà la nouveauté et la séduction qu'ils représentaient : même leurs cils étaient en bataille et incroyablement originaux. C'est cela que nous aimions ; leur maladresse, leurs réactions exagérées et grotesques. Il leur fallait toujours du temps pour comprendre. Quel étonnant manque de subtilité ! pensions-nous. Et puis parfois dans leurs yeux, s'allumait une lueur de compréhension, aussi stupéfiante que si nous avions surpris une brique en train de nous faire un clin d'oeil.
Commenter  J’apprécie          40
Car l'essentiel n'est ni vous, ni moi, ni ce que nous aurions pu devenir. Ce qui compte, c'est que nous prenions conscience de ce qui nous entoure, que nous découvrions un lieu, que nous trouvions un globe en orbite, sur lequel nous pencher, réfléchir et sauter. Ce qui importe, c'est le moment où une vie s'ouvre, où nous sentons qu'elle touche - avec un sifflement électrique et un cri - notre monde actuel, cette sphère minérale ocellée.
Commenter  J’apprécie          20
La conscience fond sur l'enfant comme une hirondelle de mer touche sur le sol l'ombre de ses pattes tendues ; très précisément, doigt après doigt. L'hirondelle replie ses ailes pour se poser ; son ombre s'incline, s'étend sur le sable à la rencontre de son ventre, et l'enveloppe.
Comme n'importe quel enfant, je me coulai en moi-même à la perfection, comme une plongeuse rencontre son reflet sur la piscine. Le bout de ses doigts pénètre le bout des doigts sur l'eau, ses poignets glissent le long de ses bras. La plongeuse s'enveloppe totalement dans son reflet, scellant celui-ci aux doigts de pied, et revêtue de ce reflet, elle sort de la piscine, pour toujours.
Commenter  J’apprécie          20
Les gens qui collectionnaient les pierres se donnaient le nom de "fanas de rocs". Dans le pire des cas, ils appelaient leurs enfants "graines de galets". Les fanas de rocs m'avaient l'air obsessionnels et délirants (mon type de personnes), ils tournaient le dos au remue-ménage du monde pour se consacrer à leur folie.
Commenter  J’apprécie          10
Avant de vouloir lire, je voulais marcher. Le texte que je lisais, c'était la ville ; le livre que j'imaginais c'était une carte. D'abord, j'avais traversé notre jardin pour aller jusqu'au chemin noir où était enterrée la pièce. A présent, j'allais à pied à ma leçon de piano, quatre longs pâtés de maisons au nord de l'école, et trois pâtés en zigzag à l'intérieur du quartier irlandais près de Thomas Boulevard.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (48) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les écrivains et le suicide

    En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

    Virginia Woolf
    Marguerite Duras
    Sylvia Plath
    Victoria Ocampo

    8 questions
    1725 lecteurs ont répondu
    Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}