L'émouvantail, tome 4 : L'oiseau bohême

• « 𝐋'é𝐦𝐨𝐮𝐯𝐚𝐧𝐭𝐚𝐢𝐥, 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝟒 : 𝐋'𝐨𝐢𝐬𝐞𝐚𝐮 𝐛𝐨𝐡ê𝐦𝐞 » 𝐝𝐞 𝐑𝐞𝐧𝐚𝐮𝐝 𝐃𝐢𝐥𝐥𝐢𝐞𝐬, 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢é 𝐚𝐮𝐱 é𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐆𝐨𝐮𝐭𝐭𝐢è𝐫𝐞.

• Bande dessinée lue à l'occasion des 48H BD, ou celle-ci et neufs autres ont été partager gratuitement durant le mois d'avril 2023.

[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]

• J'ai adoré cette petite bande dessinée, qui coche toutes les cases nécessaires à mon profil de lecteur. Ce quatrième tome à déjà un avantage indéniable, le fait de pouvoir être lu indépendamment des autres, et ça, quand on cherche une lecture rapide et sans engagement sur la durée, c'est très cool. Une belle et charmante poésie graphique attend le lecteur.

• le personnage principal est un épouvantail, un émouvantail en réalité, qui ne peut être qu'apprécier des petits comme des grands. Personnellement, j'adore les épouvantails, personnage effrayant qui dans mon enfance me fascinait grandement, car ce monstre était bien plus palpable que les autres créatures populaires qui peuplaient l'imaginaire d'épouvante de l'époque. L'idée de faire de cet être normalement inanimé et sans expression, un personnage vivant et plein de sentiments est très bien trouvée, et apporte des idées intéressantes.

• Je découvre le crayon affiné de Renaud Dillies, qui m'a émerveillé et transporter dans un monde beau, coloré et enchanteur. J'aime beaucoup l'approche artistique du monsieur qui me rappelle certains styles graphiques que j'affectionne particulièrement, j'ai d'ailleurs fouiller la bibliographie, et j'ai été agréablement surpris de découvrir qu'une autre bande dessinée de celui-ci se trouvait parmi les lectures disponibles à l'occasion des 48H BD.. Spoiler alert : c'est tout aussi bon !

• le livre apporte une réflexion intéressante sur la notion de la propriété, j'entends par là de l'appropriation des choses, notamment des êtres vivants avec ici un oiseau en cage, qui est privé de sa liberté. Cela peut paraître évident pour certaines personnes, beaucoup moins pour d'autres, mais il est vrai que la question des animaux de compagnie, surtout ceux que l'on enferme dans des cages ou des bocaux, peut être poser en ce qui concerne la notion de bien-être et de liberté. Je m'étais déjà rapidement arrêté sur la question avec le cas des zoos (qui ont leurs mauvais et leurs bons côtés), mais jamais réellement sur celle des animaux de compagnie comme les oiseaux, les poissons.. C'est un très bon livre pour travailler ce raisonnement auprès d'enfants.

[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]

• Un personnage émouvant, plein de sentiments sincères, et qui entrouvre des pistes de réflexion bienvenue. Si l'on ajoute à cela une patte graphique enchanteresse, je ne vois pas ce que j'aurais pu demander de plus !

𝘓𝘦𝘴 𝘰𝘪𝘴𝘦𝘢𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘱𝘰𝘴𝘦𝘯𝘵 à 𝘮𝘢 𝘧𝘦𝘯ê𝘵𝘳𝘦, 𝘮𝘦 𝘴𝘪𝘧𝘧𝘭𝘢𝘯𝘵 𝘥é𝘭𝘪𝘤𝘢𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘣𝘰𝘯𝘫𝘰𝘶𝘳, 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘮ê𝘮𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘹 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘦𝘶𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘤𝘭𝘰î𝘵𝘳𝘦𝘳 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘮𝘰𝘯 𝘴𝘢𝘭𝘰𝘯.. ~

🎶 L'émouvantail en se baladant, découvre une charmante roulotte.
Un instrument de musique et pas de la camelote,
Un nouvel ami dur de la comprenotte,
Mais la musique, lui tire quelques notes.

🎶 L'émouvantail ne comprend pas,
Comment un oiseau comme ça,
Peut-il être mis en cage,
Et tente d'apprendre son langage.

🎶 Ainsi toute la nuit,
L'émouvantail fit un peu de bruit,
Au matin, l'oiseau n'était plus ici,
Il eut par contre de nouveaux amis.

J'adore l'univers de Renaud Dillies, je n'ai donc pas pu résister quand cet album est apparu dans la dernière opération Masse critique de chez Babélio. Peu importe si je n'ai pas lu les trois premiers tomes de l'Emouvantail… Peu importe, car Renaud Dillies nous raconte toujours un peu la même merveilleuse histoire. Je n'ai donc pas été perdue. J'ai en effet retrouvé les thèmes qui lui sont chers, la roulotte vers laquelle par exemple l'Emouvantail se dirige au départ, cet instrument de musique qui fait des sons merveilleux, le soleil orange, un oiseau qui chante et la liberté. Lire un album de Renaud Dillies demande un certain lâcher prise, de retrouver son âme d'enfant et de laisser émerger l'univers lié. J'aime particulièrement le côté désuet des dessins, et même la répétition des thèmes, qui font partie du charme de cet Emouvantail. Et de cette poésie là, j'en redemande.
Lien : https://leslecturesdantigone..

L'émouvantail se promène et tombe sur une roulotte étrange d'où sort un son magnifique. C'est avec poésie que Renaud Dillies m'emporte de nouveau et traite cette fois-ci de la musique, la langue universelle qui rassemble. C'est joli et agréable d'être dans un univers si cocon et si doux.

Un épouvantail, un oiseau, une cabane sur roulettes, un autre oiseau en cage, la lune , et la musique langage du coeur et clef de la liberté.
Un bel album plein de mystère et de délicatesse, avec l'ami l'émouvantail que l'on retrouve avec plaisir à chaque album.

Autant je trouve le travail graphique de Renaud Dillies toujours aussi subtil, précis et poétique. Autant j'avoue avoir été moins séduite par cette nouvelle aventure de l'émouvantail, le seul épouvantail avec un coeur.
Il se retrouve confronté cette fois-ci à un oiseau en cage qui ne communique que par l'intermédiaire d'une guitare. le projet est délicat mais l'émouvantail arrivera à lui faire retrouver sa liberté.
J'aurais aimé quelques planches supplémentaire pour développer cette thématique de la liberté car l'on reste ici en survol, nous laissant sur notre faim.
Lien : http://boumabib.fr

Quatrième tome de cette série avec pour personnage principal un épouvantail sensible accompagné d'un oiseau.
Dans ce tome, le protagoniste découvre une roulotte lors d'une balade. Semblant abandonnée, il regarde de manière curieuse à l'intérieur. Il y trouve alors un instrument de musique et une autre espèce d'oiseau.

Un titre qui peut se lire séparément des précédents. de nouveau, c'est poétique, tendre et touchant.

"L'oiseau bohème" est le 4e tome de "l'emouvantail" mais cette histoire peut se lire indépendamment des autres.

J'ai vraiment apprécié le côté poétique de ce livre ainsi que la thématique de la liberté et du langage universel de la musique. L'histoire est toute simple et un peu rapide à mon goût mais réussit à faire réfléchir et à émouvoir en quelques planches.

L'autre atout de ce livre est ses illustrations que je trouve magnifique. J'adore les couleurs choisies et les différents cadrages proposés, très cinématographique et original.

Merci à Babelio et aux éditions de la Gouttière pour ce livre et pour toutes les jolies cartes illustrées reçues avec, ça fait toujours plaisir !

Le titre et les jolies couleurs de la couverture m'ont fait augurer d'une jolie histoire poétique... O combien !

Avoir pris l'histoire en route, puisque je n'ai pas lu les tomes précédents, n'a absolument pas gêné. L'Émouvantail est un personnage paradoxal autant qu'imaginaire, puisqu'il a pour compagnon un petit oiseau jaune avec lequel il converse fort bien. Or une nuit, L'Émouvantail trouve une roulotte dans laquelle se trouve un luth dont les cordes évoquent au sens propre un bel oiseau emprisonné dans une cage. Or cet oiseau-là ne parle pas, il chante. L'Émouvantail va chercher un langage commun...

L'histoire est à la fois simple et profonde, servie par une pagination ornementale et symbolique, des représentations pictographiques des sons qui forcent l'admiration. Les cadrages sont cinématographiques et on rêve d'une adaptation bien que j'aie mieux aimé rêver les sons dessinés que subir l'imposition d'une interprétation qui ne soit pas la mienne.

Merci à Babelio et aux éditions de la Gouttière d'avoir permis cette lecture..
Lien : http://aufildesimages.canalb..

Dans ce quatrième tome, on continue de suivre notre doux Emouvantail et son ami, Petit Oiseau, au travers de ses ballades en nature, forêts et campagne.
Le personnage principal reste toujours aussi attachant de par sa gentillesse, sa naïveté envers le monde qui l'entoure et sa simplicité.
Un album plein de poésie qui fait réfléchir sur la notion de liberté et sur la place de la musique en tant que langage à part entière.
Les dessins quant à eux restent magnifiques, remplis de douceur et parsemés de détails que l'on se plaît à découvrir au fil des pages.
Même si il s'agit d'un tome quatre il peut tout à fait se lire de manière indépendante.