"Août s'éclatait les poumons.
Un souffle tiède dilatait les narines et ne soulageait personne.
La brise, elle, finissait toujours par arriver, mais cette malicieuse abandonnait sa douceur au large pour débouler, ardente et bruyante, sur les terres ....."
Lors qu 'une personne meurt , nul ne se soucie de la tristesse de ses meubles .
Ne me donnez pas des lingots d 'or , ça m 'alourdit . Un rire , une mélodie ,
une phrase , un souffle me suffira .
Je viens d 'une civilisation où les hommes se transmettent leur histoire familiale ,leurs traditions ,leur culture , simplement en se les racontant , de génération en génération .
Dans le silence du décor, sur la poussière muette qui couvre les objets, les mots libérés de l'esprit tracent de sinueuses pistes , ramassent et recomposent la vie émiettée.
Ne me donnez pas des lingots d'or, ça m'alourdit. Un rire, une mélodie, une phrase, un souffle me suffira.
Le ravalement, ce n’est pas réservé aux façades des bâtisses, l’humeur en demande, parfois, quand on décide de se donner une seconde chance ! Martyres du couple ou proies consentantes, les mordues de l’alliance savent combattre leur juste révolte et dire « chéri » quand elles pensent « chien ».
(J’ai lu, p. 197)
Je viens d'une civilisation où les hommes se transmettent leur histoire familiale, leurs traditions, leur culture, simplement en se les racontant, de génération en génération.
« Les amitiés d’enfance résistent parfois au temps,
Jamais à la distance. »
La vie est un dortoir d'été où nous dormons tous à poil, le premier qui se réveille demande aux autres de cacher leur derrière, mais personne n'est dupe : en désignant les tares des autres on ne fait qu'avouer les siennes.