Frère d’âme

La tragédie des tranchées racontée par un Tirailleur Sénégalais. Une langue rythmée et naïve qui se confond en hallucination par moment. Pourquoi sommes-nous envoyés à la mort dans ces conditions atroces ? de quoi devenir fou...Le sujet est dérangeant certes, mais j'attendais peut-être plus d'épaisseur au récit.

Ce roman de David Diop m'a laissé sur ma faim alors que j'ai toujours été particulièrement sensible au sort cruel réservé aux tirailleurs sénégalais dans la boucherie de 14-18. J'ai lu avec intérêt la première partie du roman dans l'enfer des tranchées bien qu'il ait été décrit bien d'autres fois avec plus de force. La seconde partie, qui nous mène dans le "centre de repos" à l'Arrière ou Alfa Ndiaye a été évacué en raison de l'étrangeté de son comportement et qui évoque son passé au Sénégal, adopte souvent un ton incantatoire qui touche sans doute les "frères d'âme" de David Diop mais qui doit aussi en laisser beaucoup au bord du chemin. Lorsqu'on vit sans religion, que l'on veuille bien nous pardonner l'agacement peut-être primaire suscité par le martèlement incessant des "Par la vérité de Dieu" mais il n'aide guère à apprécier une prose qui tourne un peu en rond, ce d'autant plus que les images qui se veulent poétiques ne m'ont pas particulièrement touché quand elles ne m'ont pas franchement déplu ...

La 1ere partie de ce livre raconte l histoire de 2 amis, tirailleurs sénégalais, pendant la grande guerre, dans les tranchées . L'un d eux est touché et agonise dans les bras de son « plus que frère » et Alfa, le survivant, plein de culpabilité, sème la terreur et perd la raison. Dans la 1ere partie, le style très particulier, parfois les débuts de phrases se répètent comme une comptine. Dans la 2eme partie, Alfa nous ramène à avant la guerre, en Afrique . le style est assez poétique .
Étrange livre, Goncourt des lycéens. Il se lit facilement mais j'ai été assez décontenancée par le style assez répétitif et finalement assez envoûtant de certains moments, événements. J'ai préféré la 2eme partie.

... Vraiment mitigé. ..on dirait un conte pour enfants, si le sujet porteur n'était pas si grave ...
Le style en devient empesé, à trop vouloir faire dans le péremptoire. ..
Pas mon livre de chevet...

Je me faisais une joie de m'attaquer à ce bouquin dont plusieurs personne m'avaient vanté l'intérêt et la sensibilité. J'ai été déçu.
Certes, l'histoire est captivante et on ne peut qu'être emporté par elle. Sauf que le parti pris de l'auteur dans sa forme littéraire pure (une espèce d'écriture naïve - pour ne pas dire caricaturale), m'a totalement empêché d'entrer à fond dans le livre. Cette écriture m'a dérangé, pesé. A mon sens, elle n'apporte rien à l'histoire mais en constitue le principal handicap.
Je n'ai trouvé aucun plaisir littéraire à me "farcir" ce bouquin.

C'est une belle ambition, et une prouesse d'avoir si bien incarné ce personnages à la première personne. Cela sonne juste, nous suivons Alfa qui sombre peu à peu dans la folie de l'horreur.
A mesure qu'il retrouve un semblant de sérénité, l'effroi du lecteur grandit. Je referme ce livre le sang glacé et je le recommande.

David Diop raconte le vécu de deux soldats africains jetés dans la Grande Guerre.
L'histoire est épouvantable. Mais il faut trouver sa logique entre la culture sénégalaise et la folie de la guerre des tranchées.
Racontée par le soldat Alfa Ndiaye, la démesure et l'horreur prennent un autre sens.
Ce point de vue est pour moi la grande force du roman.

J'ai du mal à juger ce livre. Ce n'es pas une déception mais ça ne m'a pas vraiment plu non plus. le style d'écriture ne m'a pas vraiment convaincu. L'ensemble du texte est assez inégal. J'ai eu envie de vomir et d'abandonner sur les 80 premières pages ensuite on ne comprend pas trop où il veut en venir. Bien sans plus. Dommage la thématique promettait un texte passionnant (et il a de nombreux prix)

Un rroman à connotation historique mais qui se laisse facileme t lire et oeut surprendre par son style. des répétitions marquent le rythme de l histoire et imprègnent le lecteur dans les penser à de l auteur. Les derniers chapitres m'ont laissée sur ma faim.J'ai du mal à les rattacher à reste du roman. Dommage.

Violent et déroutant