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Citations sur Les contes d'Amadou-Koumba (26)

Le feu du bois que l'on a soi-même abattu et débité semble plus chaud qu'aucun autre feu...

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Lorsqu’il s’agit d’épouses, deux n’est point un bon compte. Pour qui veut s’éviter souvent querelles, cris, reproches et allusions malveillantes, il faut trois femmes ou une seule et non pas deux. Deux femmes dans une même maison ont toujours avec elles une troisième compagne qui non seulement n’est bonne à rien, mais encore se trouve être la pire des mauvaises conseillères. Cette compagne c’est l’Envie à la voix aigre et acide comme du jus de tamarin.
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Vivre seul et se moquer d’autrui, se moquer d’autrui, de ses soucis comme de ses succès, c’est là, sans conteste, un sage et raisonnable parti. Mais ignorer absolument les rumeurs, les potins, et les cancans, cela peut amener parfois des désagréments au solitaire.
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Et pourtant, est-il digne d’un homme qui mérite le nom d’homme de prendre calebasse, savon et linge sale et d’aller à la rivière ou au puits faire la lessive ?
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La honte tue plus lentement, mais plus sûrement que le fer d'une lance ou que la balle d'un fusil.
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L’enfant qui pleure en se faisant mal n’est qu’un enfant, l’enfant qui pleure quand on lui fait mal ne fera pas un homme.
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L'on ne connait l'utilité de ses fesses que quand elle veut s'assoir.
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Lorsque je retournai au pays, n'ayant presque rien oublié de ce que j'enfant j'avais appris, j'eus le grand bonheur de rencontrer, sur mon long chemin, le vieux Amadou Koumba, le Griot de ma famille.
Amadou Koumba m'a raconté, certains soirs, les mêmes histoires qui bercèrent mon enfance. Il m'en a appris d'autres qu'il émaillait de sentences et d'apophtegmes où s'enferme la sagesse des ancêtres.
Ces mêmes contes et ces mêmes légendes - à quelques variantes près - je les ai entendus également au cours de mes randonnées sur les rives du Niger et dans les plaines du Soudan, loin du Sénégal.
D'autres enfants, pareils à celui que je fus, et d'autres enfants, semblables à mes aînés, les écoutaient avec la même avidité sculptée sur leur visage par les fagots qui flambaient haut. D'autres vieilles femmes, d'autres griots les disaient, et les chants qui les entrecoupaient eet que tous reprenaient en choeur, étaient souvent rythmés par le roulement du tam-tam, ou scandés sur une calebasse renversée. La même frayeur entrait dans l'auditoire avec les souffles de la brousse, et la même gaieté qui enfantait le rire. La frayeur et la gaieté qui palpitent aux mêmes heures, dans tous les villages africains qu'enveloppe la vaste nuit.
(griot : terme qui désigne un conteur, chanteur, généalogiste, dépositaire de la tradition qui est uniquement orale)
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Trop parler est toujours mauvais ; ne point se faire entendre est souvent source de désagréments, de même que ne pas comprendre ce que dit une autre bouche.
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Le feu du bois que l’on a soi-même abattu et débité semble plus chaud qu’aucun autre feu…
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