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4,09

sur 490 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après la découverte de Vampyria, je me suis enregistrée quelques titres intrigants de cet auteur. Celui-ci attendait déjà dans ma pal audio.

Le début est intrigant avec cet univers dystopique complètement modifié et revu en fonction de l'écologie. J'ai vite voulu en savoir plus surtout en compagnie d'Astréa, j'ai moins apprécié le personnage d'Océrian. Tant qu'on en apprenait plus sur ce monde modifié, l'histoire arrivait à m'intéresser un minimum. Quand j'ai constaté vers quoi ça tournait, mon intérêt s'est estompé et j'ai fini par n'écouter que d'une oreille. J'ai vérifié quelques critiques et au vu de certaines, j'ai préféré abandonner ma lecture au bout de 4h. Je ne sais comment expliquer mon ressenti autrement. J'ai adoré découvrir ce nouveau monde en compagnie d'Astréa mais j'ai vite perdu le fil quand elle s'est mise en tête de sauver son frère. Alors que son destin tout tracé lui échappait par la faute de celui-ci. Ensuite, les passages sur Océrian qui passe son temps à se plaindre de sa condition de privilégié en cage. Malgré l'alternance des 2 narrateurs, je ne voyais pas bien la finalité de cette histoire tout en m'ennuyant au fur et mesure de celle-ci.

Comme vous l'aurez compris, cette 2nd lecture de Victor Dixen n'aura pas su me toucher et me faire voyager comme Vampyria. Dommage pour moi mais cela ne m'empêchera pas de tester une nouvelle fois cet auteur. Je vous conseille néanmoins de découvrir cet opus pour vous en faire votre propre avis, surtout si vous êtes amateurs d'univers dystopiques. Pour ma part, je ne connaissais que la 1ère couverture de ce roman, la 2nde éclaire un peu plus sur le style de ce roman.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je ne pensais pas l'écrire un jour mais je n'ai pas accroché au dernier bébé de Victor Dixen. Pourtant j'ai saisi son message, son alerte. Je trouve son roman très original dans sa construction. Une très belle plume comme d'habitude. Mais j'ai tellement galéré pour rentrer dans cette histoire. Je me suis perdue, je n'ai pas réussi à tout comprendre. Soit j'étais dans des mauvaises conditions, soit le roman ne voulait pas de moi…. Malgré qu'il soit lu, je le mets de côté. Je risque de le ressortir une autre fois pour un challenge. On sait jamais ce n'était pas le bon moment pour lire Extincta
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C'est au Salon du Livre Jeunesse que j'ai craqué pour cette nouveauté signée Victor Dixen. Il n'a même pas fait d'arrêt par la case PAL, je l'ai commencé quasiment immédiatement. J'en ressors assez mitigée. Je ne sais pas vraiment quoi en penser et ce sera vraiment un exercice difficile de mettre des mots sur ce ressenti. Je ferai de mon mieux : c'est parti !

La Terre n'est plus ce qu'elle était. L'homme a détruit quasiment toutes les ressources qu'elle avait à offrir. C'est dans un milieu assez hostile que nous faisons la connaissance d'Astréa et Océrian que tout oppose. Elle, appartient à la caste la plus basse. Elle doit trimer tous les jours pour s'en sortir. Lui, est un prince déchu depuis un accident qui lui a couté sa jambe.

Extincta n'est ni plus ni moins qu'une dystopie : l'histoire prend place dans un monde futur où la société est divisée en castes. Je ne m'attendais absolument pas à ça ! Je pensais lire un roman d'anticipation dans la veine de Dry de Neal & Jarrod Shusterman, c'est à dire quelque chose de réaliste et de crédible. Au lieu de cela, je me retrouve dans un univers potentiel mais peu original au final. le seul point intéressant est le compte à rebours qui transforme ce roman en course contre le montre pour nous lecteurs mais pas pour les protagonistes qui ignorent tout de cette échéance fatale.

Leur périple m'a paru complètement secondaire par rapport à cette fin du monde inévitable. En plus le rythme est très lent, j'avais l'impression de faire du sur place. J'ai pensé plusieurs fois à abandonner tant je m'ennuyais mais j'avais tout de même envie de voir comment Victor Dixen allait mener son intrigue à terme. Et là encore, en refermant ce livre, je ne suis pas convaincue.

Victor Dixen essaie de nous faire passer un message de nous mettre en garde. C'est vrai que cette prise de conscience des enjeux climatiques et écologiques propres à notre époque est importante et nécessaire mais pour moi elle n'est pas assez exploitée. Ce monde est trop irréaliste à mes yeux pour me faire peur.

Mais soyons honnête, je pense que je n'ai pas aimé parce que je ne m'attendais pas à une énième dystopie. Parce que finalement mise à part le rythme bien trop lent, l'histoire en elle-même aurait pu me plaire. Les personnages sont tous nuancés et complexes, la romance pourrait être crédible et le compte à rebours donne une note dramatique à ce récit. Quelque soit les choix de nos héros, cette histoire ne finira pas bien. L'idée est belle et m'a séduite. C'est tout le reste que je n'ai pas aimé… Cependant, gardez bien à l'esprit que ce n'est que mon avis, il n'engage que moi, et ce livre trouvera son public c'est évident…

La 4ème extinction de masse à commencer, l'espèce humaine disparaitra dans 255 heures… Dommage que le roman ne tourne pas exclusivement autour de cela…
Lien : https://monjardinlitteraire...
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C'est terminé : j'en ai fini avec Victor Dixen. (J'adore être dramatique) Extincta est définitivement ma dernière tentative avec cet auteur dont chaque lecture se conclue par un bilan mitigé qui tend plus vers le négatif que le positif.

Victor Dixen nous plonge dans une dystopie où les pires prédictions climatiques se sont réalisées : dans 255h l'espèce humaine disparaitra ainsi que toute forme de vie sur terre ayant pu survivre après le « Grand Effondrement ». L'on suit deux personnages qui vivent aux premiers abords dans deux mondes différents : Astréa, vivant parmi les suants, la caste la plus basse de la société, dévouée au culte de Terra et Océrian, faisant parti des apex, la noblesse de ce monde mais exclu de cette dernière en raison d'un accident. le roman alterne entre leurs deux points de vue.

Je vais commencer par un point très superficiel : le livre objet en lui même est très beau, j'ai beaucoup aimé la mise en page. le récit est construit sur un compte-à-rebours et une bougie est dessinée à chaque début de chapitre, bougie qui se consume au fur et à mesure que l'on fait défiler les chapitres. J'ai payé ce livre quasiment 20 euros, heureusement qu'il est AU MOINS beau avec des détails intéressants.

Maintenant, l'on va s'attaquer à un problème que j'ai déjà eu en lisant des romans de Victor Dixen : le worldbuilding. Ce dernier est extrêmement complexe et foisonne de détails, et même si c'est intéressant, ça en devient vite indigeste. L'auteur nous présente son univers sans transition, dès la première page l'on se noie sous une multitude de personnages, de lieux, d'évènements, de concepts. Cela rend la compréhension au début très complexe. J'ai encore une fois l'impression que l'auteur me jette son sac de cours en pleine tête sans prendre le temps de les ranger dans ses placards et son frigo. Ce n'est pas fluide.

Et c'est bien dommage, parce que l'auteur à une multitude de bonnes idées, c'est encore une chose que j'ai remarqué chez lui : j'aime ses idées, il construit des univers très intéressants et riches et pourtant, je n'accroche pas. Pourquoi ? parce que malheureusement un très bon worldbuilding ne compense pas (selon mes gouts) des personnages que je trouve plats et mal écrits.

Tout d'abord, je suis catégorique : Victor Dixen ne sait pas écrire de personnages féminins. Astréa est constamment ramenée à son physique tout au long du livre. Pendant tout le récit l'on insiste sur sa beauté, c'est une caractéristique omniprésente du personnage : elle est sublime et tout le monde est d'accord sur ce point. Tout le monde la désir. L'on a de longues descriptions de son corps et de son physique. A tel point qu'à certains moments on à l'impression qu'elle n'existe qu'à travers ça. de plus, j'ai trouvé que c'était un personnage écrit de façon très contradictoire, que ce soit dans ses actions où dans la façon dont elle est perçue. Elle est constamment décrite comme une femme droite, qui respecte les lois et c'est ce qui est rappelé tout au long du livre pourtant, elle ne cesse de transgresser les règles et de commettre des crimes. Ses actions entrent en contradiction avec sa mentalité et ce que les autres disent d'elles sans pour autant que ça crée un personnage tridimensionnel ayant des paradoxes comme chaque humain, non, c'était simplement incohérent. Elle est d'ailleurs très hypocrite sur beaucoup de point, malgré tout ça j'ai quand même plus ou moins accroché à son personnage parce que : I support women's right but I also support women's wrong !

Concernant Océrian : je n'ai pas du tout accroché. Je l'ai trouvé extrêmement fade. Je n'ai pas réussi à éprouver de l'empathie malgré une tentative de lui donner de la profondeur avec une back story triste. Il m'a laissé indifférent, je n'éprouvais rien d'autre pour lui qu'une immense lassitude. Il était présenté comme un être doté d'une immense sensibilité, vibrant pour la poésie mais c'était d'un tel cliché. Par pitié, que les auteurices arrêtent de nous faire de la mise en abyme littéraire, je ne veux plus tomber sur du Baudelaire de façon aléatoire pour donner une pseudo dimension poétique et sensible au récit. Enfin, j'ai quelques réserves concernant la représentation de l'handicap mais je ne peux pas me prononcer (surtout que mes souvenirs sont assez flous, je m'en souviens plus comme une sensation constante).

J'ai préféré les personnages secondaires aux personnages principaux, je les ai trouvé plus attachant. Pas forcément mieux construits mais moins antipathiques. (Merci Margane et bravo la lesbienne !!)

Par rapport à la relation entre Astréa et Océrian : sauvez-moi ! j'ai rarement lu une romance plus claquée au sol, il n'y avait aucune alchimie entre les deux personnages. Ils se détestaient tous les deux et brusquement, ils s'aiment, sans transition, sans aucun développement, c'était brusque et absolument pas réaliste. Ça n'avait aucun sens, l'auteur voulait simplement cocher la case « ennemies-to-lovers » je ne vois pas d'autres explication. Lui a-t-on mis un couteau sous la gorge pour écrire une aussi mauvaise pseudo romance ?

J'ai trouvé le livre long, je me suis ennuyé à de nombreux moments. Mais la palme d'or du passage le plus long revient à la fin, alors que l'on s'attend à ce que tout s'accélère en raison de l'extinction humaine imminente, l'auteur se perd dans +50 pages d'explication sur tout ce qu'il n'avait pas pu expliquer précisément auparavant, alors, au moins on ne peut pas lui reprocher de laisser des questions en suspens. Il a même réussi à répondre à des questions que je ne me posais pas. La lenteur du récit avait annihilé toute ma curiosité. Je n'ai jamais eu autant de mal à venir à bout de 50 pauvres pages et pourtant j'ai dû lire Proust pour les cours ; c'était 50 pages ressenties 500. Encore une fois, l'auteur use de sa méthode préférée : balancer des sacs de courses dans la gueule des gens, j'étais ensevelies sous la masse d'informations, si bien que je n'ai clairement pas réussi à tout comprendre. Mais, après avoir surmonté toutes ces longueurs, je suis arrivé-e au meilleur moment : la fin. Et ce n'est pas dit de façon ironique, j'ai bien aimé le dénouement final, j'ai trouvé qu'il changeait un peu, je m'attendais à une fin plus clichée.

En conclusion, je suis heureuxse d'en avoir fini avec ce livre (et l'auteur). Je ne m'attendais à rien et tant mieux, je reste sur ma conclusion concernant Victor dixen : il a des idées très intéressantes mais une exécution bancale. Personnellement, ce que je préfère dans un livre c'est le développement des personnages et ce n'est pas quelque chose que je retrouve dans son travail.
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belle mise en garde écologique , que pourrait il se passer si l'homme continue à cochoner la planète ?
MAIS , c'est pour ados .
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