Phobos, tome 1 : Il est trop tard pour regretter

Un voyage dans l'espace, direction Mars, pour trouver le grand amour, cela vous tente ?
C'est ce que vous propose le programme Genesis, à la fois émission de télé-réalité et aventure scientifique. A sa tête, la redoutable Serena McBee, psychiatre de renom, animatrice ultra populaire, qui a recruté pour cette expérience hors du commun douze jeunes garçons et filles sélectionnés dans le monde entier. L'objectif de cette émission est simple : chaque garçon et chaque fille, qui vont voyager dans des compartiments séparés du vaisseau spatial Cupido durant 23 semaines, ont 6 minutes chaque semaine pour se séduire et choisir son futur époux ou future épouse avec qui il ou elle fondera une famille sur la planète rouge. Parmi les six candidates se trouve Léonor, la Française, une orpheline sans attache. Certes la jeune fille de 18 ans n'aime guère le côté voyeuriste de l'émission où chacun est filmé 24/24 heures mais elle espère trouver au sein de cette aventure sentimentale et spatiale une raison d'être à sa vie et calmer ses démons. le monde entier regarde chaque émission avec avidité, les passions se déchaînent autour des candidats. Pourtant, derrière le côté glamour se cachent d'autres enjeux bien plus dangereux que les douze prétendants ne soupçonnent pas.

La quatrième de couverture de « Phobos » est des plus accrocheuses et c'est cela qui m'a poussée vers ce livre young adult de science-fiction. de la télé-réalité dans l'espace ? Original. Je me suis donc plongée dans cette lecture sûre du bon moment à venir… qui est intervenu quasiment dans les dernières pages.

L'intrigue est très lente à se mettre en place, les chapitres qui alternent les scènes dans l'espace et sur terre guère intéressantes, les séances de speed-dating qui s'enchaînent incroyablement ennuyantes. Bref, le suspense ne monte pas, loin de là. le lecteur est progressivement mis au courant des vraies (et méchantes) intentions des producteurs de l'émission mais rien à faire, on devine l'issue de tout cela et cela ne nous fait pas vibrer. Que dire également des longues descriptions sur le physique de top-modèle des prétendants et sur leurs tenues vestimentaires qui reviennent à chaque speed-dating ? Pfffff…
En fait, je me plains, mais nous sommes en plein dans une émission de télé-réalité : c'est superficiel et les personnages caricaturaux, les candidats ne sont pas attachants et au bout de deux minutes, on en a fait le tour. L'intrigue monte d'un cran dans le dernier petit tiers du livre, par une prise de conscience de l'héroïne que je trouve totalement improbable. Mais passons, ça bouge enfin. Et là, je commence à vraiment m'intéresser au devenir de nos « Marseillais » qui arrivent sur Mars. Je termine même cette lecture en souhaitant connaître la suite. Quel revirement de situation, non ? de la vraie télé-réalité !

Pour terminer sur cette critique partagée, l'intérêt du roman est tout de même de dénoncer tout ce monde factice de paillettes qui manipule de jeunes gens bien naïfs et souvent paumés, tandis que les producteurs et investisseurs s'en mettent plein les poches, comptant sur le côté voyeuriste des spectateurs qui ne loupent pas une miette de ces spectacles addictifs et nauséabonds. Si cela peut aider à faire réfléchir certains… Mais une chose est sûre, le fait d'imaginer une telle histoire montre bien que la télé-réalité a encore de beaux jours devant elle…

Loft Story dans l'espace, ça te tente ? C'est ce que t'offre Victor Dixen avec Phobos. Douze jeunes adultes, six filles et six garçons, sont encapsulés pour un voyage sans retour vers Mars. le but de l'expédition ? Coloniser la planète rouge. Ils auront le temps du voyage pour se rencontrer, se séduire afin de former six couples prêts à se reproduire à l'arrivée. Et tout ça sous l'oeil de caméras qui retransmettent leur périple 24 heures sur 24 sur les télés du monde entier.

Ce roman, qui a fait un gros carton auprès des jeunes adultes ou des vieux ados, me laisse perplexe. Ayant dépassé la vingtaine depuis quelques années déjà, je ne suis clairement pas dans la cible, ce qui fausse peut-être un tantinet mon jugement. On va quand même commencer par la distribution de bons points. Victor Dixen ne manque pas d'imagination et a réussi à titiller ma curiosité pour l'avenir de ces douze personnages flottant vers un avenir plus ou moins certain. Les chamailleries entre filles, les histoires de coeur, les cas de conscience, les amitiés à la vie à la mort, tout ça, je prends. Et franchement j'aurais acheté à 100% si tout n'avait pas été si lourdement raconté. Pour être sûr que le lecteur a bien tout pigé, l'auteur fait un usage abusif de grosses ficelles, de cordes à noeuds même, et sincèrement, ça a failli être bloquant. J'en suis arrivée à sauter des paragraphes pour ménager un peu le suspense. Ouais, c'est pas très académique, mais c'est ce qui m'a permis d'aller au bout de ce roman. Et c'est tant mieux. Parce que le voyage à bord du Cupido en vaut la peine et j'ai vraiment aimé ce moment passé à m'envoyer en l'air vers Mars sans avoir envie de retomber.
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Ce livre ne m'a pas franchement transportée, je l'ai trouvé un peu trop fleur bleue et c'est dommage car plus on avance et plus on découvre la sombre machination sous le jeu et l'accroche complètement niais : 6 filles, 6 garçons, 6 grands amours. Donc disons que ce premier tome pose les personnages et le cadre et que dans les tomes suivants on va perdre un peu le coté caricaturale et trop sucré qu'on parfois les romans pour ados, pour rentrer dans la psychologie des personnages qui m'ont l'air tous très complexes et peut-être découvrir un peu plus l'univers qu'on nous a fait miroiter. Donc en conclusion doit faire ses preuves dans le tome 2 !

Six prétendantes
Six prétendants
Six minutes pour se rencontrer
Une éternité pour s'aimer…
C'est le slogan un brun racoleur du nouveau concept télévisuel de Serena McBee, la star du petit écran : Un speed dating dans l'espace, avec à la clef la colonisation de Mars par une douzaine de jeunes gens, tous plus sexy les uns que les autres (en apparence du moins !)
Mais le fameux «programme Genesis » cache des secrets que nos futurs époux martiens ne doivent surtout pas deviner;
il en va de l'avenir du programme et des millions de dollars qu'il engrange au fil des diffusions…

L'univers des jeux de télé-réalité est glamour, fascinant mais brasse également pas mal d'angoisses sur de possibles dérives, ce qui en fait un sujet très exploité en littérature jeunesse. Je comprends cet engouement et j'ai bien aimé la manière dont le sujet est traité ici, sans naïveté. Il y a quelque chose d'assez bien vu je trouve dans l'étroite connexion entre les milieux de la politique et du showbizness, plutôt réaliste et intelligemment amené.
Les thèmes d'injustice sociale et de mépris de classe ne créent pas non plus la surprise mais sont bien traités, avec la touche de sororité qui amène un peu de modernité.
J'ai moins aimé les traits caricaturaux des personnages, surtout les « méchants », franchement too much (jusque dans leur patronyme !). Une facilité assez fréquente en littérature ados malheureusement.

Sans avoir été subjuguée, j'ai pris plaisir à cette traversée de l'espace dans le sillage de Phobos, le sinistre satellite de Mars.
On s'attache aux prétendants, surtout Léo, une héroïne rebelle comme on les aime, et on attend la suite avec impatience : C'est d'une belle efficacité !

Critique éclaire:

Un thriller intergalactique, un peu lisse. Mais un premier épisode réussi pour son côté bizarroïde.

Critique constructive:

Premier postulat du roman : un speed-dating dans l'espace, oh waouh, quelle créativité! Non, après les rencontres de la Sélection et autres romans "dystopiens" du même genre, je me sens épuisée face à ce type de littérature. Peut-être ai-je passé l'âge, déjà à 25 ans ?

Passé ce résumé succinct et fort peu convenable pour résumer entièrement ce roman, il faut creuser un peu plus. Cela commence sur les chapeaux de roues ! Léonor et ses amis s'apprêtent à entrer dans un vaisseau pour vivre une aventure dont on a tous certainement rêvé un jour: voyager dans l'espace. L'auteur aguerri en matière de science fiction, et ça se voit, ne nous perd pas dans des données scientifiques vertigineuses, mais il nous fait entrer immédiatement dans la peau de Léonor, rebelle en puissance, en devenir. Comment ne pas aimer cette héroïne aux cheveux couleur feu.

(SUITE SUR MON BLOG)
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3.5/5
Beaucoup de potentiel malheureusement gâché par de nombreuses incohérences et des personnages assez détestables et très stéréotypés.

Je savais pas si j'avais bien fait de lire le hors série Origines avant le premier tome, finalement si ! parce que sans ça, j'aurais été un peu frustré de si peu connaître les personnages (et finalement, je dirais meme que s'il y avait eu un Origines a propos des filles je l'aurais lu avant aussi)

Du coup, ce premier tome est assez mitigé pour moi. y a beaucoup de choses que j'ai pas apprécié et pourtant, mon avis final est assez bon. globalement, phobos est un livre vraiment bien mais qui souffre de pas mal d'erreur à mon goût.

Déjà, les dialogues des chapitres Hors Champ sont plutôt de mauvais goût, j'ai trouvé qu'ils sonnaient souvent faux. y a beaucoup d'information que les membres du Silence connaissaient et qui devaient resté secrète dont ils parlent ouvertement plutôt que d'en faire des sous-entendu pour un sujet "secret d'état" c'est assez étrange. je comprend qu'on voulait nous dévoiler les faits mais en plus de sonner atrocement faux ça nous a bousillé le suspens dès les premiers chapitres et c'était ce qui était vraiment dommage ! j'aurais préféré découvrir ça en même temps que Leonor, ou le déviner avant a la limite mais certainement pas le voir écrit noir sur blanc dès le départ, c'est dommage ça empêche toute curiosité au sujet du livre.

les dialogues dans le parloir aussi sonnaient parfois faux, leur façon de raconter leur passé était un peu étrange par moment, on voulait y donner de l'intensité mais j'ai trouvé que ça retombait un peu à plat c'était dommage. et c'est là qu'Origine fait bien son job parce qu'elle permet d'apprécié des personnages qui m'auraient laissé indifférente avec la lecture seule de ce livre.

Autre gros point négatif pour moi, Leonor. je l'ai trouvé assez capricieuse, parfois stupide dans ses choix. on la place en rebelle avec son système de parloir mais j'ai pas trop compris pourquoi elle faisait ça alors qu'elle a postulé pour Genesis et qu'elle savait ce qu'elle aurait a y faire. y a pas mal de lamentation de sa part aussi, sur sa présence, sur les garçons, sur les choix qu'elle a à faire, des comportements hostiles qui est proche de la violence gratuite et c'est dommage.
Puis ce pseudo triangle amoureux m'a ennuyé, il était tellement prévisible mais surtout le choix final l'était encore plus. A partir de là, je vois pas trop l'intérêt. c'était un peu égoïste de continuer de voir les deux alors que dans toute la narration son choix est assez clair peu importe ce qu'elle peut prétendre.

Enfin, le livre commence un peu longuement, la première partie est lourde à lire, pas forcément des plus intéressante et composé de dialogue assez faux notamment en hors champ. Par contre, la seconde moitié du livre m'a transportée.

l'engrenage se met en route et le livre va un peu plus vite, on sent l'action qui arrive et un véritable suspens sur la fin qui sauve le livre et qui me fait le mettre en catégorie bronze. il ouvre la voie sur un second tome qui promet d'être assez riche en émotion et en action, je compte beaucoup là-dessus.

ce premier tome de Phobos n'est pas génial, je pense c'est surtout un très très long prologue, une mise en place de l'histoire, des situations et même des couples avant de laisser place a quelque chose de plus intense. du moins j'espère.
une bonne lecture, un peu longue mais pas décevante.

Ce sera une tentative d'avis global.

M'intéressant au YA pour raisons rôlistiques, j'aurais dû me tourner vers de l'urban fantasy. Sauf que les créatures à crocs, poils, plumes cachées sous une esthétique digne de s'afficher sur des couvertures de magazines tout en y ajoutant les bons vieux triangles pleins de petits coeurs roses guimauve… Je n'ai pas pu. Eh oui, les clichés.

C'est pourtant bien ce qui défilent dans cette saga. Les quarante premières pages ont été rudes pour moi. J'ai failli sombrer dans l'inertie ou faire un choc anaphylactique… Ha ouf, c'était donc fait exprès !

Survient enfin un moment où l'envers du décor s'affiche. L'intérêt fut l'imperfection des dits jeunes. Et puis, l'intrigue se met en place.

Facepalm toutefois sur le passé de l'héroïne et les surcouches de symboliques dont on l'a affublé. Cheveux roux, part pour la planète rouge, rescapée d'un incendie et affublée de sa « salamandre ». Un poil too much. Se moquer des clichés oui, mais… ? Je n'ai pas trouvé cela si flamboyant.

Heureusement, je me suis maintes fois dit : « Ma chère, n'oublie pas que tu n'es pas le public cible ! »

A côté de cela, une obsession des cheveux… Certes avec des descriptions poétiques. Enfin, du narratif où j'ai eu l'impression que le lecteur était pris pour un idiot.

[Un homme à la mèche rebelle revêtu d'un shorty orange fluo attend sur la plage. C'est Machin qui...]
(Rassurez-vous : ce n'est pas dans le livre !)

Après 300 pages à nous décrire le personnage en plantant le décor de cette manière à chaque chapitre le concernant… Ce fut également rude. A noter que ces défauts s'estompent et disparaissent sur les tomes suivants. J'ai apprécié le second, eu plus de mal avec le dernier où finalement tout est dans l'expectative et s'accélère. Trop et trop vite comme si l'auteur devait se dépêcher de terminer sa saga. Les chapitres sur les « pubs» m'ont bien fait rire.

Hormis cela, une bonne maîtrise des rebondissements avec un puzzle bien enchevêtrés. Une écriture fluide. On est bien dans une dystopie allégée – perceptible en filigrane - avec ses codes, sa drogue, les différents milieux explorés - pas toujours en profondeur cela dit - ainsi que l'avancée technologique. Des petits détails qui font également mouche.

Néanmoins trop manichéen. Encore une fois : je n'étais pas le public visé.

Ce fut globalement une agréable lecture sans être mémorable. J'étais curieuse de tous ces retours dans la blogosphère et booktube-sphère donc je me suis laissée tenter. Il y a de très bonnes choses donnant l'impression que l'auteur oscille et hésite néanmoins à se tourner vers un public plus adulte. Pourquoi pas à l'avenir ?

Léonor est une jeune fille qui a signé pour la plus grande aventure de téléréalité qui existe : être envoyée sur Mars avec 11 autres jeunes afin de créer la première colonie martienne. Pour pimenter le tout, les six mois qui serviront à mener les candidats sur la planète rouge seront consacrés à un speed dating en apesanteur. À l'arrivée, 6 mariages seront célébrés.
Bien évidemment, pour pimenter le tout, l'auteur a ajouté une complication qui va amener une dimension dramatique à l'ensemble.

Le style d'écriture est intéressant et l'auteur a fait du bon travail quant aux différents points de vues. D'un côté on suit Léo : ses états d'âme, sa vie dans la navette et toute sa réflexion sur les événements. D'un autre côté, on a l'opportunité d'avoir des points de vue neutres : l'émission de téléréalité, retranscrite sous un angle extérieur, mais aussi la vie des organisateurs et de diverses personnes liées au projet.

L'intrigue est intéressante mais on en fait vite le tour. Heureusement, Victor Dixen a bien trouvé le rythme et accélère le tout assez rapidement. Ainsi, lorsqu'on commence à se lasser des intrigues amoureuses de la navette, l'intrigue se concentre d'avantage sur les événements sur Terre. Toutefois, il aurait été agréable que l'histoire inclue encore davantage ces derniers.

Quant aux personnages, il est dommage qu'ils aient tous le même profil : des personnes sans attaches avec un secret à cacher. Il est clair que l'on comprend bien pourquoi ce profil a été choisi, toutefois, cela ne donne pas de relief à l'ensemble. Enfin, on peut relever quelques incohérences qui font que ce roman perd en qualité.

Le livre saura trouver son public, il se lit vite et facilement, il aborde des thèmes qui plaisent et d'actualité. Cependant, quelques petites choses font défaut pour qu'il soit un incontournable.
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Comme c'est bizarre de relire ce premier tome juste après la lecture du troisième volume de la saga réadaptée en bande-dessinée !

Bizarre mais appréciable tout de même. J'ai aimé replonger plus en profondeur dans cet univers. Ce que malheureusement, la bande-dessinée ne peut offrir.

Bon, je ne vais pas vous mentir. J'ai un peu de mal avec Léonor. Je la trouve agaçante ! Ce n'est donc pas pour ses beaux cheveux que je reprends cette saga depuis le début. C'est plutôt pour tout le reste.

J'aime le concept de mélanger télé-réalité, amour, conquête de l'espace, etc. C'est assez fascinant et très intelligent ! On ne peut pas faire mieux quand on veut critiquer et montrer les dangers des médias !

Je suis en plus fascinée par le personnage de Serena. Elle me glace le sang mais je ne peux pas m'empêcher de « l'observer » jusqu'au bout. Elle incarne la face la plus laide de l'humanité selon moi et c'est très instructif de suivre l'évolution de ce personnage !

Et pour finir, si j'étais une prétendante, mon choix se serait porté sur Marcus évidemment ! Je veux aussi suivre son histoire même s'il a mauvais goût en matière de femmes !

Cette fois, je compte bien aller jusqu'au bout de la saga ne l'ayant jamais lu jusqu'à la fin…