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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Marwan Mansouri, le narrateur, est français de parents marocains.
« Tout ce qu'on peut trouver dans une bibliothèque je l'ai lu. Mais la vie de ma famille avant la France, je ne la connais qu'au travers d'anecdotes et de souvenirs de seconde main un peu comme une veste d'occasion dont la coupe m'irait tant bien que mal, mais dont la couleur aurait fané. »
Le lecteur entre dans cette histoire sur le ton de la confidence, l'auteur s'adresserait à un ami avec pudeur pour dévoiler la complexité de l'identité.
Un soir, Marwan, prof d'Histoire-Géo est fatigué, il a été largué par sa petite amie qui le rêvait différent.
Sa mère l'alerte sur le fait que son père se plaint d'une douleur au coeur et qu'il est parti se coucher en refusant de manger son tajine.
En rallumant son téléphone, le lendemain, le choc « papa est mort », il n'avait que 54 ans.
Trois fils Marwan, l'aîné et le narrateur, Ali son jumeau qui se fait appeler Alexandre et qui est avocat, et le cadet Foued encore chez ses parents car il finit ses études.
Une vie de labeur pour cet homme qui n'a pas demandé la nationalité française alors que sa femme et ses fils l'ont.
Après le choc de la mort survient celui des dernières volontés du défunt, dont ils n'avaient pas connaissance : être inhumé au Maroc, il avait même souscrit une assurance pour cela.
« Maman explique que mon père et elle en ont souvent discuté ; pour eux c'est naturel d'être inhumés au Maroc. Ils sont nés là-bas. Ils ont toujours eu l'intention d'y retourner vieillir ; c'était leur projet. Maintenant il n'y a plus de projet. Maintenant elle est veuve et son devoir, c'est de respecter ce que son mari voulait. »
Les fils découvrent le rituel du deuil marocain : les femmes n'assistent pas aux obsèques et un seul des fils est désigné pour accompagner la dépouille dans l'avion. La mère et les autres fils iront au Maroc en voiture.
Ce désir d'être inhumé dans son pays d'origine sonne comme une double peine, la brutalité de la mort et une tombe sur laquelle ils ne pourront se recueillir…
Kabic est un ami indéfectible du grand-père paternel va accompagner Marwan, il est la mémoire de la famille et Marwan la toujours considéré comme son grand-père de France.
« Lui (Kabic) qui a traversé la vie sans diplômes, sans carrière et sans le sou ; Diogène marocain échoué à Clichy. Il a pourtant guidé mes pas, ceux de mes frères et ceux de mes parents qui n'auraient jamais quitté leur destin si Kabic n'avait, le premier, creusé un sillon d'espoir vers la France. »
C'est ainsi qu'un coin du voile de cette vie d'immigrés va être levé.
Mille anecdotes pour vêtir la misère d'humour.
Marwan va découvrit plus encore, la jeunesse des ses parents, les us et coutumes de ce pays dont il est issu et qu'il ne connait absolument pas, une culture qu'il a ignorée et dont parfois les stigmates en France lui ont fait honte.
Une culture jamais revendiquée, l'explication en est peut-être celle-ci :
« Si mes parents ont quitté le Maroc, c'était pour commencer une nouvelle vie, pas pour prolonger celle qu'ils avaient ici. Bien sûr, la nostalgie du pays les hantait ; ma mère ne disait-elle pas qu'au Maroc, ils se sentaient vivants ? Ils y avaient leurs amis, leurs habitudes, leurs souvenirs, mais en France, il y avait la Liberté. Je repars vers le cimetière en songeant à cette sagesse de mes parents que j'ai si souvent méprisée. »
L'écriture est élégante, fluide, douce, le ton juste sans jamais de fausse note. Riche d'enseignement sans jamais être moralisateur, ce livre montre la complexité des origines cosmopolites, mais je pense que cela va aussi au-delà car cela pourrait s'appliquer à beaucoup de familles simples, celles qui n'ont pas les mots pour transmettre.
Ce qui nous constitue chacun d'entre nous est tellement complexe qu'un arbre généalogique de serait que l'écorce sans la sève de ce qui nous a fait ce que nous sommes.
Un premier roman très réussi dont j'ai tout aimé, l'écriture, la musicalité et les couleurs et un livre qui nous interroge et qui nous bouleverse.
La transmission dans la simplicité « Mon père, il avait peu de mots, mais il avait les bons et sa présence me rassurait, me donnait l'illusion d'être invincible. Mais tu es invincible, mon fils ! A ton âge, rien n'est insurmontable. »
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 12 janvier 2020.
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Le hasard, bon compagnon, a voulu que je lise "Ceux que je suis" juste après "Impasse Verlaine"; tous deux sont un premier roman fort réussi, tous deux évoquent l'exil (le 1er celui d'un homme ayant quitté le Maroc avec sa femme marocaine, le 2ème celui d'une femme ayant quitté l'Algérie avec son mari algérien), l'identité à chercher ou à construire pour les enfants, l'intégration souvent difficile en France. Mais la comparaison s'arrête là.
Ce roman est l'histoire d'une famille marocaine dont une partie, la grand-mère, les tantes et les cousins sont restés à Casablanca et une partie, les parents du narrateur, Marwan, se sont exilés en France. le roman débute avec la mort inattendue du père, Tarek, qui contre toute attente, a souhaité être enterré au Maroc; sa femme et ses 3 fils l'accompagnent dans ce dernier voyage.
Pour les 3 frères et Marwan, en particulier, la perte de leur père les rapproche de leurs origines, de leurs racines marocaines qui, jusque-là, ne les intéressaient pas. Marwan, arrivé le premier au Maroc, découvre au fur et à mesure sa famille, les amis de son père et surtout le secret que lui révèle sa grand-mère et qui a pesé sur leur destin. Cela crée une intensité dramatique, une sorte de suspense qui tient en haleine.
Ce roman traite de sujets maintes fois évoqués en littérature comme l'exil, la quête de l'identité, la double culture, l'intégration, les racines mais l'auteur le fait avec pudeur, tendresse, délicatesse, mélancolie et même un certain humour. Son style simple et fluide laisse les émotions du lecteur/trice affleurer naturellement.
Ce roman offre également une approche du Maroc , de ses traditions autour du deuil, de son histoire, des relations sociales, de la culture. La couverture lui rend d'ailleurs hommage avec les oranges omniprésentes dans le roman et le jaune étincelant de la terre et du soleil marocains.
Une très belle découverte.
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Magnifique premier roman d'une justesse et d'une delicatesse absolue. Un gros coup de coeur pour des raisons personnelles. Je recommande à 1000 % la lecture de ce roman
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Un jeune professeur de lycée de la région parisienne d'origine marocaine, mais né en France est surpris à la mort soudaine de son père ; il découvre que ce dernier l'a chargé de rapatrier son corps au Maroc sans l'en avertir auparavant. Marwan, ce jeune professeur se sent pleinement Français ; mais en débarquant à Casablanca, il se retrouve confronté à toutes les traditions familiales et culturelles du pays de ses ancêtres. Et en retrouvant sa grand-mère paternelle et un ami de son père qui l'a accompagné depuis Paris, il va découvrir l'histoire de sa famille . Tout cela va le rapprocher de son frère, de sa famille et l'image de son père va alors prendre une autre dimension.
- le narrateur est Marwan, ce jeune professeur, et le texte est écrit à la première personne  ; et c'est à travers lui que nous découvrons ce qu'il pense : de ses rapports avec les Français, de son intégration en France, de sa distance vis-à-vis du Maroc et des valeurs de la civilisation musulmane (on pense notamment au statut de la femme) alors que lui et sa famille ne sont pas pratiquants.
- l'écriture est très vivante, souvent drôle  (un petit côté « la vie devant soi » de Romain Gary).
- un roman très attachant, plein d'émotion, de respect et de sensibilité.
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Il y a plus d'un mois dans le cadre des 68 premières fois j'ai reçu un premier roman qui ne m'a pas laissée indifférente…J'ai pris le temps de réfléchir à la chronique que j'allais écrire car je voulais poser les mots justes sur ma lecture (et aussi car j'ai eu beaucoup de corrections de copies). Ce roman s'ouvre sur la mort du père de Marwan, un homme taiseux, garagiste de son métier et qui a quitté le Maroc avec son épouse pour l'eldorado français. Lorsque le père de Marwan meurt, tout bascule pour les enfants Mansouri. Plus que la douleur liée à la perte du père, c'est la mise en oeuvre d'une quête d'identité que sa mort enclenche.
Voici la présentation du roman aux éditions Finitudes :
« À mort de leur père, garagiste à Clichy, les trois frères Mansouri ont la surprise d'apprendre qu'il désirait être enterré à Casablanca. Ils rechignent à se rendre dans un Maroc où ils se sont toujours sentis étrangers. Ce sera Marwan, le prof d'histoire-géo, qui accompagnera le cercueil dans l'avion. C'est à lui que sa grand-mère racontera son histoire, celle d'une gamine berbère de 13 ans vendue à une riche famille marocaine. Elle lui avouera combien son propre fils, le père de Marwan, a eu honte de ce qu'elle avait subi, au point de quitter le Maroc pour la France. En déambulant dans les rues de Casa, en rencontrant les anciens amis de son père, Marwan commence à faire son deuil d'un homme dont il n'avait pas entrevu la complexité. »
Ce roman dont la rentrée littéraire a très peu parlé mérite pourtant une réelle place dans ces romans qui touchent et qui font réfléchir. le parcours que Marwan Mansouri réalise à la mort de son père est raconté avec justesse. Qui était ce père qui, à la grande surprise de ses enfants qui sont Français et dont les origines marocaines leur semblent si lointaines, veut retourner sur sa terre natale et y être enterré ? Que s'est il réellement passé au Maroc, à Casablanca pour que Tarek jeune marié quitte sa famille et parte vivre l'aventure française ?
Plus qu'un hommage au père et un respect de ses dernières volontés, ce voyage de Clichy à Casablanca est pour Marwan un voyage de soi à soi. C'est la découverte de l'histoire familiale qui l'a fait naître, lui, le petit Français qui est vu comme un Marocain en France et comme un étranger au Maroc. C'est avec un ton juste et une écriture qui fait ressentir les mots, les sons, les bruits et les odeurs qu'Olivier Dorchamps nous narre ce récit familial. le titre qui a l'oreille sonne comme « ce que je suis » prend tout son sens au fil des pages et rappelle à chaque lecteur que celui que nous sommes aujourd'hui est sans nul doute le fruit de ces histoires d'hommes et de femmes qui font notre famille. Ce fruit pour Marwan est le bel oranger qui est en couverture du roman.
Je ne vous cacherai pas qu'en lisant ce roman plusieurs fois mes larmes ont coulé. J'ai été émue par l'histoire qui pourra être la mienne si le Maroc était l'Espagne, j'ai été émue par cette écriture qui a une dimension universelle et je n'ai qu'un regret c'est que ce roman ait été si discret en cette rentrée littéraire. Mais je me sens comme une privilégiée d'avoir pu le lire et aujourd'hui de vous en parler.
En résumé : Ceux que je suis est pour moi un des autres coups de coeur de la rentrée littéraire septembre 2019 !
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Un tout premier roman aussi lumineux , coloré que d'une simplicité
confondante... à l'image parfaitement en harmonie avec sa couverture
flamboyeusement épurée...

"Et puis il fallait gagner sa vie. L'université, c'était pas pour les manoeuvres. La bibliothèque non plus, mais Kabic avait été mordu par la passion de la lecture. Il ne s'est jamais laissé dissuader par les railleries des autres blouses grises à la cantine de l'usine. Pourtant, les commentaires fusaient tant et plus lorsqu'il sortait un livre et s'isolait dans un coin pendant
les quinze dernières minutes de la pause déjeuner. (...)
Lui qui a traversé la vie sans diplômes, sans carrière et sans le sou ; Diogène marocain échoué à Clichy. Il a pourtant guidé mes pas, ceux de mes frères et ceux de mes parents qui n'auraient jamais quitté leur destin si Kabic n'avait, le premier, creusé un sillon d'espoir vers la France." (p. 88)

Un passage magnifique qui donne bien le ton de ce premier roman plein de tendresse , de bienveillance et de leçons de vie positives... Un très beau roman... inspiré par l'histoire "vraie" survenue à un ami d'Olivier Dorchamps....
Un livre noté depuis sa parution, que j'ai enfin lu, avec enthousiasme... Un texte chaleureux qui fait du bien, qui m'a de plus, appris des éléments des traditions, usages marocains...

L'histoire est celle de trois frères adultes, assommés par la mort subite de leur père, d'origine marocaine, ayant vécu la majeure partie de son existence en France, qui a monté son garage, a trimé pour sa femme, ses trois fils, qui sont sa fierté. Ali, devenu avocat, son jumeau, Marwan,
prof d'histoire-géo (qui sera "notre" narrateur), et le cadet, Foued, encore à la Fac...
Les 3 frères seront bien perplexes quand ils apprendront que leur père souhaite être enterré au Maroc!

C'est Marwan qui a été choisi pour raccompagner la dépouille paternelle "au bled"... Les autres frères et la mère prendront la route.... pour le rejoindre !

Un récit très addictif, prenant.... sur les attachements qui nous construisent, qui "font" ce que nous devenons... sur les secrets de famille qui peuvent "miner" des générations durant...

"Comme souvent avec les secrets, ça a commencé par un incident incroyable, bien que banal à l'époque. Et comme souvent avec les secrets, on l'a enveloppé dans plusieurs couches de honte, et des vies entières, jusqu'à la mienne, en ont été tapissées." (p. 196)

Je ne raconterai pas plus, car il y a un vrai suspens... qui durera jusqu'à l'ultime moment de cette narration.

Une très bouleversante lecture qui fait un bien fou, pleine de respect, de tendresse pour les siens et les Anciens, ainsi qu'une ode convaincante à l'Amitié et à la Fraternité !

Récit habilement "simple", qui parle de la famille, du sentiment d'exil, de la nostalgie pour sa terre et celle de ses ancêtres !Il est également et inévitablement question de tous "nos" petits racismes "ordinaires" , de la notion bien complexe et ambiguë de "l'identité nationale"!!

Un immense MERCI à l'auteur...ainsi qu'à la qualité constante des choix littéraires des éditions Finitude !... J'allais oublier de noter la beauté du titre qui rend en si peu de mots la densité humaine de ce premier "roman"
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Un roman qui conjugue une écriture fluide, un thème intéressant et une histoire qui tient le lecteur en haleine.
Marwan et ses frères sont français, nés en France de parents marocains. A la mort du père, c'est le retour aux sources, pour des obsèques dans le pays natal. Comme il est douloureux, ce voyage des origines, comme il est difficile d'entendre une histoire différente de celle à laquelle Marwan ne s'était jamais vraiment intéressé !
Ce voyage est l'occasion de rencontres avec la grand-mère, les cousins, les amis d'enfance, tous les personnages qui ont partagé un temps la vie du père. C'est aussi le temps de la réconciliation et du pardon entre frères. Comprendre ses parents, c'est aussi solder les comptes pour devenir un adulte un peu plus libre.
Pas besoin d'être enfant d'émigrés pour apprécier ce cheminement dans le passé, car bien des familles sans déracinement recèlent des non-dits, liés par exemple aux guerres, ou tout simplement aux vicissitudes de la vie.
Mon métier veut que je recueille des confidences, des histoires de famille, mais ce qui semble être le plus douloureux, c'est le questionnement sans réponse.
Un roman que j'ai dévoré et j'aurais plaisir à relire tranquillement, en savourant les détails et pour mieux comprendre en profondeur les ressentis des personnages.
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Gros, gros coup de coeur pour Ceux que je suis d'Olivier Dorchamps !
C'est typiquement le genre de roman qui ne m'attire pas de prime abord et dont la lecture me fait grandir.

J'ai adoré le style de l'auteur, son regard humaniste sur le monde et son humour léger et sucré comme le jus d'une orange.
Le roman est sensible, émouvant mais également puissant aussi bien dans ses thématiques (le deuil, l'exil, l'amour filial, la honte, le racisme) que dans sa construction (la « vérité » se dévoile petit à petit et l'émotion monte crescendo).

Certains trouveront peut-être la fin trop rose bonbon mais je reconnais qu'elle m'a fait du bien et donné le sourire aux lèvres et la joie dans le coeur.

Ceux que je suis est un premier roman et Olivier Dorchamps témoigne déjà d'une grande maîtrise. Bravo à lui et merci !
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Marwan, prof agrégé d'histoire-géo, vient de quitter Capucine, sa copine, lorsqu'il apprend le décès subite de son père. Tout d'abord la culpabilité le ronge car sa mère l'avait appeler la veille au soir pour lui dire que son père n'allait pas bien puisqu'il n'avait pas manger sa merveilleuse tajine aux olives...
Puis c'est l'étonnement. Tarek, garagiste à Clichy, veut être enterré au Maroc, certes son pays d'origine, mais il a quitté Casablanca il y a plus de trente ans... Les trois frères Mansouri, Marwan, Ali et Foued ne comprennent pas ce retour posthume alors que leur père, bien que lui même ait gardé sa nationalité, a tout mis en oeuvre pour que eux s'intègrent, fassent des études, soient français.
Pourtant les rituels d'inhumation musulmane devront être respectés... La compagnie d'assurance s'occupe de tout... Marwan a été désigné pour accompagner le cercueil par avion, alors que le reste de la famille fera le voyage dans le 4x4 d'Ali...
Ce voyage va être pour lui une révélation sur sa famille, ses origines. Et petit à petit des voiles vont se lever pour laisser apparaitre la véritable histoire. Grâce aux rencontres et conversations avec sa grand mère notamment, Marwan va entrevoir la complexité de cet homme qu'il croyait connaitre, s'interroger, pardonner et ainsi commencer son travail de deuil.

Ce roman aborde le sujet brulant de l'immigration, évoque le problème du déracinement et du respect des traditions mais surtout la complexité de vivre à l'étranger. En effet, pour la terre d'accueil on reste étranger et dans son pays d'origine, on y revient touriste, enviés par ceux qui n'ont pas passé le pas et vous croient libres et riches.

Un premier roman surprenant, très bien écrit, riche en découverte, plein d'émotions, de respect, d'enseignement sur le sacrifice, la responsabilité qu'un choix peut engager.
Le style est fluide, teinté d'humour, le récit est justement dosé ainsi le lecteur ressent une douceur de vivre et de la tendresse pour ses personnages bien campés. Cela sonne juste et sans pathos malgré la trame plutôt sordide.
Un beau premier roman intimiste et prometteur. A lire



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Un premier roman époustouflant tant dans son écriture que dans le sujet.
L'écriture est fluide, simple, poétique mais à la fois touchante, émouvante.
le sujet du décès d'un proche est bien appréhendé, écrit avec finesse et tendresse.
C'est quand un être proche et cher à soi quitte le monde des vivants que viennent les questions sur lui, ce qu'il était, sur sa vie, ses origines, son parcours, ses choix, ses sacrifices... On s'imagine avoir tout le temps pour poser ces questions et le temps file. Un jour, la personne meurt et on s'aperçoit qu'en fait, nous ne savions pas grand chose de lui.
J'ai pris un grand plaisir à lire ce livre et même à en déguster chaque partie pour qu'il ne se finisse pas.
J'espère qu'Olivier Dorchamps continuera à nous faire vibrer avec un prochain roman.
Oranges marocaines...
Lien : https://lacabanedemeslivres...
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