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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a les artistes et les hommes d'affaires, les saltimbanques et les scientifiques, les forains et les citadins, les visionnaires et les conservateurs, les winners et ceux qui veulent leur revanche, les hommes et les femmes d'action et les intellectuels, il y a le cinéma naissant et il y a le public.
Les Pionniers : La machine du diable est l'histoire de la course que se livrent Pathé et Gaumont pour maîtriser et populariser - on dirait de nos jours marketer - le 7ème art alors encore entre brevets concurrents et magie noire. Chacun des deux hommes a dans cette course une partenaire, son épouse pour l'un, une secrétaire - recrutée pour la sténo qu'elle ne connait pas - mère du cinéma de fiction pour l'autre. Méliès et d'autres complètent ce quatuor où la famille joue aussi un rôle social et humain essentiel, sans jamais que la galerie de personnages ainsi créée nous perde ou nous lasse. Caractère et physique, symétrie et opposition, tous imposent leur image et nous parlent, même et surtout encore au temps du cinéma muet !
Le scénario est un bijou de narration fluide, rythmée, intelligente et captivante. Pas une seconde on ne s'ennuie et sans le moindre gramme de didactisme en trop, on se... projette et se sent aussi "acteur" de cette fable biographique aux intérêts concurrents et aux destins croisés.
Ajoutons à cela des décors parfaitement "raccord" avec le souci de réalisme et de proximité de l'histoire, depuis les locaux de Gaumont rue le Peletier jusqu'aux studios des Buttes Chaumont construits pour Alice Guy : on comprendra notre plaisir à lire ce 1er tome et attendre avec impatience sa suite avec, entre autres, la création de Solax. Go West Woman !
Vivant, accessible et haletant.
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Les créateurs

Les Pionniers nous entraîne dans les coulisses de ce qui allait devenir le septième art à la suite d'entrepreneurs visionnaires, de brillants ingénieurs et de créateurs imaginatifs dont les noms sont entrés dans l'histoire sans que le grand public sache qu'ils se côtoyaient, se connaissaient et rivalisaient d'ingéniosité et de coups bas pour prendre l'ascendant sur les autres…

S'appuyant sur une idée originale de Damien Maric et sur une solide documentation historique, Damien Maric tisse un scénario passionnant et fascinant servi par les somptueux dessins de Jean-Baptiste Hostache dont le trait élégant et épuré est subtilement rehaussé par une mise en couleur délicate et nuancée.

Avec sa pagination généreuse et son édition soignée, La Machine du Diable est un album aussi édifiant qu'envoûtant qui s'avère d'ores et déjà incontournable pour les amoureux du septième et du neuvième art…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Après de mauvaises affaires outre-Atlantique, Charles Pathé ouvre un café à Vincennes qui ne marche pas fort. Endetté, et malgré les relances de son père pour qui revienne travailler avec lui, Charles s'entête à s'en sortir par lui-même. Marié à la fille de l'entrepreneur à qui il devait de l'argent, il parvient à se refaire et à ouvrir une boutique pour un tout nouvel appareil venu d'Angleterre, le phonographe.
Cet album qui retrace l'histoire des pionniers du cinéma, plonge le lecteur dans les difficultés à faire accepter le changement, la concurrence dans le domaine, l'obstination et la ferveur de ces hommes et femmes qui veulent créés un divertissement hors normes. C'est ainsi que nous rencontrons Charles Pathé, Léon Gaumont, Alice Guy, les frères Lumière, et tant d'autres petites mains qui ont fait d'un rêve une réalité.
De l'idée à la création, de l'innovation à l'établissement de brevet, la commercialisation et le développement de techniques nouvelles, l'album montre toutes les embuches que ces pionniers ont dû franchir pour faire vivre le cinéma.
Tout n'est donc pas rose, et le dramatique incendie du bazar de la charité que la "machine di diable" a déclenché n'est qu'une des nombreuses infortunes menant à la gloire.
Le récit est bien construit grâce à un découpage rendant la narration fluide, il détaille la vie des personnages et le développement, l'amélioration du phonographe vers le kinétophone d'abord puis vers d'autres appareils. le dessin offre une belle perspective de l'époque, les visages ne sont pas détaillés mais les émotions passent par un trait vif.

Lien : https://stemilou.over-blog.c..
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La bande dessinée s'ouvre sur un drame, sur une tragédie qui a marqué de Paris de la fin du XIXème siècle. C'est par une planche puissante peuplée de cendres et de fumée que commence cette bande dessinée. le cinéma a été accusé, en tant qu'invention, d'être la cause de cet incendie. La puissance émotionnel de l'événement provoque un flash back pour comprendre les prémices du cinéma. Pour cela, il faut saisir des personnalités fortes dont le nom a survécu, Gaumont ou Pathé, et dont on a parfois oublié qu'il s'agissait d'aventuriers financiers. le cinéma qui n'a pas encore ce nom-là intrigue beaucoup. Il est entouré d'espoirs et d'envie de réussites. Léon Gaumont, Charles Pathé, les frères Lumière ou encore Georges Méliès veulent réussir. Certains en gagnant de l'argent, d'autres en inventant de nouvelles images, en créant un nouveau monde.
A cette liste, s'ajoute Alice Guy, première réalisatrice dont le nom retrouve peu à peu sa place dans l'histoire de l'art, grâce notamment à la bande dessinée. C'est cette petite troupe de fortes personnalités, de personnages habités par leur intuition et qui assument leur rivalité, que les auteurs suivent pour raconter la création technique, industrielle et artistique du cinéma. C'est une grille de lecture assez complète que nous propose cette bd et c'est ce qui est réjouissant. Il y a les producteurs, les tenants d'une ligne plus artistique (Méliès et Alice Guy) et les défenseurs d'une création documentaire. On est ainsi au coeur de l'euphorie et d'une certaine folie. de cet enthousiasme, est né le cinéma. Les auteurs restent près de leur personnages, parvenant à les saisir en quelques cases. Les scènes courtes et révélatrices s'enchaînent, esquissant la ronde des premiers·ères créateurs·rices du 7ème art.
Dans une reconstitution précise et dépouillée, les auteurs mettent en scène des hommes et des femmes qui ont transcendé le réel et sont partis de presque rien. Les êtres ont des postures finement dessinées, on sent leur détermination, leur charisme, l'attractivité qu'ils peuvent dégager. Cette énergie faite de passion, de mauvaise foi, d'une intuition folle, se dégage de la mise en scène qui, des scènes de tribunal aux cafés transformés en studios en passant par les rues de Paris ou les expositions universelles, montre avec rythme l'installation du cinéma dans la culture française.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Premier d'une série, (c'est le tome 1,on suppose donc qu'il y aura un tome 2!😉) cette bande dessinée retrace l'histoire du cinéma au travers de 2 figures incontournables que sont Charles Pathé et Léon Gaumont. On y croise, entre autres, la première réalisatrice, Alice Guy, le réalisateur Georges Méliès, Louis Feuillade, les frères Lumière.
Pour les fans de cinéma mais aussi pour les autres, cette bande dessinée est très intéressante et très bien documentée !
Un plaisir de lecture !
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Les pionniers tome 1 met en avant des grands noms du cinéma mais au final peu de monde connaît leur histoire. Pathe et Gaumont sont des noms qui parlent à tout le monde, mais ces 2 patronymes ont fait beaucoup dans le devenir du cinéma. Au début tous les 2 vendaient des machines, puis ils ont créé des films, l envie de les distribuer leur permettaient d avoir le leadership. Mais quand les frères lumières ont diffusé leur film à grande échelle, ce fut un bouleversement.
Ce roman graphique est très bien ficelé et montre une rivalité de tous les moments entre ces 2 noms du cinéma. Graphiquement le tout est très homogène avec un line bien étudié mettant bien en avant les premiers plans. le graphisme est simple mais super efficace et la colorisation l est aussi. Pas de fioritures, les ombres portées ne semblent pas essentielles et le résultat n est pas du tout impacté.
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C'est un magnifique ouvrage de qualité qui nous est proposé ici et qui donne un tableau complet de la naissance du septième art qui a été longtemps remis en question suite au tragique incendie du bazar de la charité.
L'invention des frères Lumière a entrainé le conflit et la rivalité entre Charles Pathé et Louis Gaumont que l'on va suivre tout au long de ce livre. Il était intéressant de cheminer à travers l'invention progressive des différents appareils qui ont permis de passer de simples projections d'images lors de foires aux films projetés aujourd'hui sur grand écran dans les salles. J'ai trouvé les faits très précis pour un roman graphique et les illustrations sont vraiment de qualité.
Une lecture fort agréable, un scénario captivant et instructif, un bel ouvrage à garder dans sa bibliothèque.
Lien : https://instagram.com/plante..
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Avec Les pionniers, Guillaume Dorison et Damien Maric au scénario et Jean-Baptiste Hostache aux dessins, proposent de nous relater par le menu l'histoire du cinématographe.

Dans ce premier tome La machine du diable, nous assistons à la naissance du cinématographe et à la bataille des brevets qui fait rage entre les frères Lumière et les futurs studios Gaumont et Pathé.

L'ouvrage se révèle absolument passionnant de la première à la dernière page et complète ma récente lecture de la biographie graphique sur Alice Guy signée Catel & Bocquet.

Les auteurs reviennent donc sur les balbutiements du cinématographe, des premières projections aux premières salles de cinéma, et s'ouvre sur l'incendie du bazar de la charité qui a bien failli enterrer le cinématographe.

Outre les aspects techniques et commerciaux du cinéma, ce sont les personnalités émergeantes du septième art qui nous sont révélées : Georges Déménÿ, les frères Lumière, Gaumont, Pathé, Méliès et bien-sûr Alice Guy.

Les batailles entre les deux premiers studios font rage pendant que l'artisan Georges Méliès fabrique dans son propre studio les films qui sont passés à la postérité. L'illusionniste et ancien forain fait tout de A à Z : les prises de vues, les costumes, les décors et les premiers trucages.

Au temps où le copyright n'existe pas encore, ces pionniers n'hésitent pas à s'emparer des inventions et des films créés par les autres, ruinant au passage les inventeurs et premiers artisans de ce nouvel art.

Le scénario est, vous l'aurez compris, absolument passionnant et riche d'enseignements. Les planches très élégantes de Jean-Baptiste Hostache servent à merveille les auteurs. J'ai beaucoup aimé son coup de crayon, ses couleurs et ses décors.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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