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Cannes Silence on tourne ! LE 7eme ART EN BANDE DESSINEE
Liste créée par Bdotaku le 28/03/2021
50 livres. Thèmes et genres : Cinéma et littérature , biographie , années 30 , années folles , cinéma americain

Parce que le festival de Cannes débute ...

Les rapports entre littérature et cinéma sont légion. Maints albums de BD se voient ainsi adaptés chaque année sur grand écran sans doute parce qu'ils partagent partiellement un langage commun : celui de l'image. Nombre de dessinateurs également viennent de l'animation. Mais le monde du cinéma fournit aussi un sujet de prédilection aux scénaristes de BD et c'est cet aspect que tente de mettre en valeur cette liste. Comme d'habitude n'hésitez pas à faire vos suggestions en commentaire !



1. Fondu au noir
Ed Brubaker
4.12★ (145)

Dans la lignée du film "LA confidential" pour l'esthétisme et l'intrigue. "Fondu au noir" est un thriller hollywoodien où il est question de course à la célébrité, de sexe et de mort !
2. Retour de flammes, tome 1 : Premier rendez-vous
Laurent Galandon
3.87★ (43)

Le cinéma français sous l'Occupation. Un diptyque hyper documenté à l'intrigue bien ficelée qui permet de voir comment le 7e art pouvait être à la fois arme d'occupation et de contestation.
3. Hollywood menteur
Luz
3.82★ (77)

Une œuvre de déconstruction et de célébration tout à la fois : Se plongeant dans les multiples écrits , photos de tournages et témoignages sur le film de John Huston, Luz nous livre un album sur l’un des plus grands films Hollywoodien de tous les temps.
4. Black-out
Hugues Micol
3.57★ (82)

Ce roman graphique est une somme. Prenant le parti d'une fausse biographie d'un acteur imaginaire, il revisite l'âge d'or d'Hollywood. On ne sait si l'on est devant une évocation historique des années 1940-60, un ouvrage de vulgarisation présentant de petits topos sur le cinéma (le code Hayes, les race movies, les minstrel shows…), une satire du rêve américain et de sa réécriture des origines , un roman de formation, une contre-histoire du 7e art, un essai sur la place des minorités dans le cinéma, un brûlot politique, un ouvrage onirique. « Black-out » est tout cela et un peu plus … Réalité et fiction se mélangent dévoilant mensonges et vérités dans une narration vertigineuse et de toute beauté au dessin habité.
5. Dolor
Catel
3.55★ (29)

Une jeune journaliste se rend à l'enterrement de son père qu'elle n'avait pas revu depuis l'enfance. Elle n'a pas spécialement envie d'entendre parler de cet homme qui les a abandonnées, elle et sa mère. Sauf que Paco Serrat a laissé un manuscrit et quelques objets à sa fille Dolor et qu'elle est très vite intriguée par ce qu'elle découvre dans son journal. Dans ce roman graphique mêlant polar et introspection l'héroïne va compléter le puzzle de sa propre existence et celle de l'actrice Mireille Balin, la star de "Pepe le Moko". Qu'est-ce qui pouvait lier son père et cette actrice femme fatale dont la carrière fulgurante a été brisée à la fin de la seconde guerre mondiale, au point qu'elle finisse dans la misère et échappe de peu à la fosse commune? Une évocation du cinéma sous l'Occupation toute en nuances ...
6. Alice Guy
Catel
4.10★ (837)

En 1895, à Lyon, les frères Lumière inventent le cinématographe. Moins d'un an plus tard, à Paris, Alice Guy, 23 ans, réalise La Fée aux choux pour Léon Gaumont. Première réalisatrice de l'histoire du cinéma, elle dirigera plus de 300 films en France. En 1907, elle part conquérir l'Amérique, laissant les Films Gaumont aux mains de son assistant Louis Feuillade. Première femme à créer sa propre maison de production, elle construit un studio dans le New Jersey et fait fortune. Mais un mariage malheureux lui fait tout perdre.
7. Un amour de guerre
Leyho
3.38★ (20)

Une vieille dame, Hélène, souffrant de la maladie d'Alzheimer, révèle son lourd secret à sa fille Anne : jeune, elle se voulait actrice à Paris et a même tourné un peu. C'était sous l'Occupation et les studios français étaient aux mains de la sinistrement fameuse Continental-Films, directement aux ordres de Goebbels. Elle participa à un film de propagande (anecdote authentique ) et y rencontra le vrai père d'Anne
8. La plus belle femme du monde : The Incredible Life of Hedy Lamarr
William Roy
3.81★ (149)

Brillante évocation de la vie d'Hedy Lamarr, actrice glamour des années 1930 à 1950, qui met autant en lumière les aléas du cinéma que les épisodes annexes de sa vie, notamment ses stupéfiantes qualités créatives, dans le domaine des sciences et des technologies.
9. Chaplin, tome 2 : Prince d'Hollywood
Laurent Seksik
3.77★ (65)

Le premier tome de cette série était une réussite visuelle qui suivait les rêves de Charles Chaplin, comédien britannique arrivé le territoire américain pour y devenir une vedette incontestée du cinéma des premières heures d'Hollywood. : Charlot. Cette deuxième partie présente des facettes moins poétiques du personnage : homme à femme (à jeunes femmes même), enchaînant des divorces coûteux, des accusations (fondées) de détournement de mineures (à qui il fait miroiter des rôles au cinéma). Des albums loin de l'hagiographie donc et qui bénéficent du dessin virevoltant de David François
10. Louise le venin du scorpion
Joël Alessandra
3.27★ (44)

Bio -graphique retraçant le destin brisé de la vedette emblématique du cinéma muet
11. Abymes, tome 2
Valérie Mangin
3.45★ (117)

Aux lendemains de l'Occupation, les coulisses d'un tournage maudit. Henri-Georges Clouzot, alors jeune cinéaste, travaille d'arrache-pied au film qui, selon lui, doit consacrer sa carrière. Soutenu par son producteur, ancien résistant, envers et contre toutes les accusations de collaboration dont Clouzot fait l'objet, il pousse à bout ses acteurs, et notamment la comédienne Suzy Delair dont il partage la vie. Intransigeant, autoritaire et obsédé par son film, il croit devenir fou quand il se rend compte, en visionnant les rushes, qu'en lieu et place de ses bandes, ce sont des prises de vue dérangeantes du tournage lui-même, ou de son intimité orageuse avec sa compagne, qui défilent sur l'écran. De fausses révélations et véritables chausse-trappes, l'intrigue se noue sur le tournage de plus en plus difficile d'un film dont le script lui-même apparaît comme maudit. Car c'est la vie de Balzac qu'entrepend de mettre en scène Clouzot... du moins telle qu'on a pu la lire sous la plume malicieuse de Valérie Mangin et Griffo dans le premier volet de la trilogie Abymes ! Donc un mélange de réalité ( le cinéma d'après guerre) et de fcition ( la vie de Balzac qui fait le lien entre les 3 tomes d'Abymes dans de savantes ... mises en abyme). Cet album peut être lu indépendamment des deux autres
12. La bobine d'Alfred (BD)
Nicolas Pitz
3.54★ (80)

Adaptation en BD du roman de Malika Ferdjoukh par l'autrice elle-même et le dessinateur Nicolas Pitz. Un jeune garçon se retrouve, suivant son père cuisinier, propulsé à Hollywood sur un tournage secret : celui du grand maître du suspense, Alfred Hitchcock himself. Fondé sur une anecdote réelle : Hitchocock rêvait de mettre à l'écran la pièce Marie-Rose de James Matthew Barrie c'est également un prétexte pourévoquer le gratin d'Hollywood des années 1960 et les liens troubles des milieux du cinéma et du banditisme
13. La dernière des salles obscures, tome 1
Paul Gillon
3.00★ (21)

Cette histoire en deux tomes parcourt le XXe siècle depuis les débuts du cinéma à travers l’évocation de la vie d’un producteur imaginaire : Raoul Rosensztroch qui, à 97ans ,devenu acariâtre et invalide meurt dans un parking. Accident ? Suicide ? Nul ne sait. Après sa mort son collaborateur découvre une autobiographie dévoilant le passé de cet homme. Un long flash-back qui nous fait reparcourir le siècle au gré des expériences et des rencontres cinématographiques.
14. Opération Copperhead
Jean Harambat
3.65★ (221)

Ce roman graphique débute sur le tournage de "Mort sur le Nil", le film de John Guillermin de 1978, avec notamment David Niven et Peter Ustinov. Les deux acteurs se remémorent alors « l'opération Copperhead » qui les a rassemblés à Londres, en 1943.évoque une opération authentique de manipulation montée par les Britanniques durant la seconde guerre mondiale. Il fait intervenir des vedettes telles David Niven et Peter Ustinov et Carol Reed ( le réalisateur du 3e homme) mais on y croise aussi beaucoup Churchill…
15. Cooper, un guerrier à Hollywood
Florent Silloray
3.75★ (15)

Florent Silloray est un adepte des « biopic » : après avoir évoqué dans « Le carnet de Roger » la déportation en camp de travail de son grand-père et son périple sur les traces de son aïeul suite à la découverte de son carnet ; après s’être attaqué ensuite à la vie mouvementée et passionnante du photographe de guerre Capa dans « Capa l’ étoile filante », le voilà qui nous raconte aujourd’hui la destinée hors du commun de Merian C. Cooper tour à tour élève-officier, aviateur tombé en territoire ennemi et sauvé des geôles russes par une énigmatique espionne, documentariste dans des contrées exotiques, fondateur de la Paname, associé de David O Selznick, réalisateur de « King Kong », inventeur du Technicolor et pilier du Maccarthysme…
16. Dans les eaux glacées du calcul égoiste, tome 1 : Le Bal des matières
Lancelot Hamelin
2.83★ (16)

Paris, les années 1920. Le mouvement surréaliste embrase la capitale. Les noms d’André Breton, Jean Cocteau ou Pablo Picasso fascinent autant les modernes qu’ils choquent les conservateurs. Leurs œuvres préoccupent sérieusement les pouvoirs en place qui les considèrent comme de dangereux manifestes révolutionnaires. Le dernier objet du scandale étant L’Âge d’or, un film écrit par Salvador Dalí et Luis Buñuel, tellement sulfureux qu’il circule clandestinement sous un faux-titre issu du Capital de Marx : « Dans les eaux glacées du calcul égoïste ». Virgil de la Roche, gueule cassée de la Première Guerre mondiale, est engagé par l’armée française pour infiltrer ce milieu et arrêter la troupe. Mais en fréquentant ces artistes de l’intérieur, Virgil va apprendre à mieux les connaître. Au risque de devenir, à son tour, fasciné par eux...
17. L'envers des rêves
Eric Warnauts
3.00★ (17)

« L'Envers des rêves » nous emmène à Hollywood, pendant "l'âge d'or", les années 50, pour une visite sans complaisance de l'autre côté du décor. Dans cette jungle aux apparences policées, on ne fait pas dans la nuance, ni dans le sentiment. L'ambition et l'argent, seuls, mènent la danse : pour avoir son nom au générique et nager dans les dollars, tous les coups sont permis. Sur fond de maccarthysme naissant et de conflit asiatique menaçant , cet album a un scénario un peu « fourre-tout » mais les dessins sont magnifiques !
18. Alfred Hitchcock, tome 1 : L'homme de Londres
Noël Simsolo
3.50★ (41)

En 1960, le film « Psychose » traumatise des spectateurs du monde entier. Jamais l’angoisse ni le suspense n’avaient été aussi bien mis en scène au cinéma. Mais d’où vient le talent de cet Alfred Hitchcock, celui que l’on surnomme désormais le « cinéaste de la peur » ? Pour le savoir, il faut d’abord remonter à sa jeunesse, en Angleterre, pendant la première moitié du XXe siècle. Ce premier volume couvre l’intégralité de la période anglaise du réalisateur. Le tome 2 est consacré à sa a période américaine.
19. François Truffaut BD
Noël Simsolo
2.57★ (27)

Paris, 31 janvier 1981, 6e cérémonie des César. François Truffaut rafle la quasi-totalité des trophées de la soirée pour son chef-d’œuvre Le Dernier métro. Comme un symbole, le film qui se déroule pendant l’Occupation renvoie à cette période tourmentée pendant laquelle le jeune Truffaut s’est justement pris de passion pour le cinéma, passion qui le fera progressivement entrer dans ce monde... Une biographie un pue plate ( on a connu Simsolo plus inspiré) et des dessins qui ne rendent pas forcément justice aux actrices fétiches de Truffaut … mais des anecdotes intéressantes et surtout cela donne envie de se replonger illico dans l’œuvre du réalisateur.
20. Lino Ventura et l'oeil de verre
Arnaud Le Gouëfflec
3.63★ (79)

Cette Bio-graphique prend la forme d'une rencontre inventée entre un journaliste un peu empoté et maladroit , Merlin, et un Lino Ventura plutôt à la fin de sa vie. Au fil de leurs entretiens, le colosse des Tontons flingueurs se dévoile, revenant sur sa carrière, ses débuts dans le catch, ses blessures, ses amitiés, ses brouilles, son rapport à la caméra – cet « œil de verre » comme il aimait à l’appeler –, sa rigueur intransigeante à choisir le bon scénario, pour finir par son engagement en faveur des enfants handicapés à travers l’association « Perce-Neige », toujours active de nos jours. Doucement, une carapace se fêle et une personnalité se dessine. Celle, qu’il n’a jamais pu cacher malgré ses innombrables rôles.
21. Patrick Dewaere : À part ça la vie est belle
Laurent-Frédéric Bollée
4.24★ (131)

Dewaere le surdoué, le torturé, l'excité, le mal aimé est le sujet de cette bio graphique qui reprend sa riche carrière et nous replonge dans les films majeurs des années 1970 en commençant par la fin : le jour où le comédien choisit de mettre fin à ses jours. C’est lui le narrateur et il balaye son passé et s'attarde sur des moments clés de sa vie , Il y a aussi des échanges très poétiques avec Depardieu. Le dessin quant à lui, au crayon, apporte une touche de douceur à la violence des tourments de Dewaere l’écorché.
22. Moon River
Fabcaro
4.06★ (1238)

Fabcaro s’essaye au polar ? Un détective peu orthodoxe doit mener l’enquête sur le tournage d’un western où l’actrice principale s’est faite agresser. On a trois styles différents qui s'entrelacent : un dessin de facture plutôt classique en couleur avec l'apparence de l'aquarelle (mais sans doute réalisé à l'ordi) et un cerné noir ; des cases au trait plus fin en noir et blanc et lavis de gris-bleu et enfin des vignettes sur fond beige qui délimitent les cases dans un mode dessin de presse ou d'humour. A ces trois styles correspondent trois réalités : celle du western que tournent Stanley et son équipe dans lequel joue Betty Pennyway ; puis celle de l'enquête d'Hernie Baxter et enfin le moment de l'écriture où Fabcaro se met en scène ainsi que son entourage proche (son éditeur, ses filles et sa « charmante » voisine) ; On peut ainsi admirer diverses facettes du talent du dessinateur et sa grande connaissance du genre du western à qui il rend hommage dans de belles doubles pages Mais c'est du Fabcaro alors ça dérape et ça part dans tous les sens ! Et le scénario est à l'aune du graphisme ! S'il respect les codes du polar en apparence, il vire rapidement à l'humour Monty Python ! Mais le sel de l'histoire est justement dans ce pot-pourri (le mot satire ne signifie-t-il pas étymologiquement mélange ?). On ne sait jamais quel sera le prochain délire de l'auteur…
23. Fatty : Le premier roi d'Hollywood
Nadar (II)
3.92★ (79)

Hollywood dans l'entre-deux guerres : montée en puissance des studios et des majors, la gloire du muet et de ses stars alors qu'émerge tout juste le parlant, l'âge d'or d'un art appelé à devenir une industrie… Mais l'histoire est sans pitié. Si Buster Keaton et Charlie Chaplin sont entrés dans la légende, Roscoe « Fatty » Roscoe Arbuckle, le troisième larron de la bande aussi connu qu'eux dans les années 20, a depuis été gommé de l’histoire du cinéma Car cet acteur et réalisateur amateur d’argent, de soirées, d’alcool, de drogue de sexe… est -² mal vu pour l'Amérique puritaine qui s'apprêtait à décréter la prohibition et le retour à la moralisation des âmes et des arts. Et lorsqu'une énième fête tourne au drame, c'est l'Amérique tout entière qui va se retourner contre Fatty.
24. Hollywood, tome 1 : Flash-back
Jack Manini
3.53★ (26)

Cette série de BD présente de façon romancée les débuts du cinéma, du kinetoscope d'Edison à l'implantation des premiers studios en banlieue de Los Angeles, sur un terrain devenu mythique : Hollywoodland. Dans ce premier tome, Max Lexter, jeune ingénieur talentueux, présente en 1891 à Thomas Edison un procédé de capture des images et de projection individuelle dans une meuble de projection. Ni une, ni deux, Edison, alors au fait de sa renommée, s'empare de la création et la fait breveter.
25. Pornhollywood, tome 1 : Engrenages
Dominique Hé
3.38★ (24)

Jim Jewsky - réalisateur prometteur de la Paramount tombé en disgrâce est réduit à tourner des films pornographiques pour un parrain local mettant en scène les ébats de sosies des grandes stars de l'époque comme Mae West ou Gary Cooper. Noël Simsolo propose ici une autre vision du rêve hollywoodien et dresse un portrait sans concession ni fausse pudeur des mœurs de la Côte Ouest de l’Entre-deux-guerres tout en amorçant une réflexion sur la fin du Muet et l’ambiguïté des relations qu’entretenaient l’industrie cinématographique et la pègre. En raison de certaines scènes chocs, cette histoire est à réserver aux lecteurs avertis.
26. Mister Hollywood, Tome 1 : Boulevard des illusions
Gihef
4.00★ (13)

Des rêves plein la tête, le jeune Orson Wells (avec deux "L" mais un seul "E", rien à voir donc avec le célèbre réalisateur, Orson Welles) a quitté son New Jersey natal pour Los Angeles, bien décidé à conquérir Hollywood. Ses armes : un ordinateur portable, un peu de talent et suffisamment de naïveté pour se croire le scénariste que la Mecque du cinéma attend depuis toujours. Mais si Hollywood est une machine à rêves, elle fabrique aussi son lot de cauchemars... L'auteur prend plaisir à distiller tout au long de l’album de nombreuses anecdotes et références permettant de mieux plonger le lecteur dans l’ambiance sordide d’Hollywood et de ses coulisses. Il est d’ailleurs conseillé de se référer régulièrement au glossaire présent en fin d’album pour mieux appréhender certains passages.
27. Hollywood 1910 Mister Griffith
Laurent Astier
3.60★ (13)

Stefan et Laurent Astier suivent l’un des pionniers du cinéma hollywoodien, David Wark Griffith, « frénétique réalisateur de cinéma ». Ils "tournent" leur album au travers des yeux d’une fillette pétillante qui découvre cet univers alors qu’une équipe de tournage débarque dans la propriété luxueuse de son père, le marquis Paul de Longpré à Hollywood en 1910. Dessin très « frais », beaucoup d’érudition et d’humour.
28. Une vie à écrire
Ingrid Liman
2.84★ (56)

Hollywood dans les années 1930. Comme dans un film, les vies des stars sont réglées à l’avance par des scénaristes talentueux. Billy-Bob est l’un d’eux. Venu de sa campagne natale pour proposer ses histoires aux grands pontes de la production, il se voit offrir un rôle de scénariste pas comme les autres : écrire non pas des fictions pour le grand écran, mais la vraie vie des stars pour les tabloïds afin d’augmenter leur cote auprès du public ! Mais Billy-Bob va être confronté à la difficulté d’inventer le destin de Scarlett, une jeune actrice qu’il aime passionnément… Sorti en 2009 sous le titre « Hollywood Boulevard, » ce qui deviendra la première partie d’Une vie à écrire n'a pas véritablement trouvé son public. Le triptyque initial se transforme alors en… diptyque, ce qui impose à Jérôme Félix de refondre intégralement un scénario déjà rédigé et peut donner l’impression parfois de transitions trop rapides mais l’ensemble reste tout de même très plaisant et el dessin superbe !
29. Hollywoodland
Michele Masiero
3.33★ (13)

Volumineux album de 260 pages en noir et blanc, absolument magnifique et très prenant ! On suit le parcours de deux frères dans le Hollywood des années 20 : Danny le colosse qui travaille comme gros bras pour un producteur influent et Monty, le héros de guerre devenu policier émérite qui finit par accepter des pots de vin de la mafia locale ! Chacun essaye de s'en sortir, de composer avec ce qu'on leur impose…
30. L'art du crime, tome 5 : Le rêve de Curtis Lowell
Marc Omeyer
3.17★ (20)

Chaque album nous décrit une intrigue criminelle liée à l'un des 9 arts majeurs : peinture, littérature, sculpture, cinéma, musique, architecture, théâtre, audiovisuel et, bien entendu, bande dessinée. Le 5e est consacré au tournage d’un western en 1939…
31. La parole du Muet, tome 2 : La bergère et le malfrat
Laurent Galandon
3.56★ (35)

Fin des années 1920. Célestin n'a qu'un rêve en tête : réaliser des films. Fraichement débarqué à Paris, il devient décorateur pour un grand studio, où il rencontre Constance qui lui fait lire une histoire qu'elle a écrite. Enthousiaste, il décide de la porter à l'écran, malgré son inexpérience. Aidé de quelques amis, il va investir la nuit les studios pour réaliser son film ! Une B.D sur l'envers du décors, la fin du muet, les métiers moins connus du cinéma.
32. Pin-up, tome 10 : Le dossier Alfred H.
Philippe Berthet
3.10★ (43)

Déjà le 10ème tome pour cette série débutée en 1994. Après deux cycles déclinés sous la forme de trilogies (la seconde guerre mondiale et la guerre froide), après un diptyque consacré à Las Vegas et un One shot se déroulant à Hawaï où Dottie devenait chasseuse de serpents, la revoici détective à Los Angeles. Décidemment, notre héroïne aime changer de métier ! Alors qu'elle est en filature, la voilà subitement confrontée à une jeune femme affolée qui erre dans la nuit. Cette rencontre impromptue va la mettre sur une piste qui va la mener sur les plateaux de cinéma d'Hollywood. Plus précisément sur celui où le maître du suspense, Alfred Hitchcock, tourne Schizo, son nouveau film.... Un régal pour Berthet, toujours aussi à l'aise pour mettre en images cette Amérique de l'après-guerre qu'il apprécie tant. Un scénario un peu mince en revanche .
33. Pour en finir avec le cinéma
Blutch
3.21★ (78)

Une ode d'amour au cinéma ! On le savait déjà cinéphile et l’on se souvient de "Mitchum" (Cornélius, 1996-1999) et "Piccoli" (Brüsel, 1999), deux titres hommages, ou des émois cinématographiques (et télévisuels) de l’enfance évoqués dans "Le petit Christian" : "Stive Macouine" et John Wayne, Farah Fawcett et les drôles de dames Le dessinateur n’est pas snob et ne craint pas de confesser ses amours populaires et hollywoodiennes. Ici, la part du lion ( ou plutôt du Guépard !) est réservée à Burt Lancaster croqué trente-six fois. Derrière, se bousculent au portillon Rita Hayworth, Ava Gardner (qui a les honneurs de la couverture), Marlon Brando, Kirk Douglas ou Robert Ryan, les fesses de Bardot et Michel Piccoli. Blutch veut surtout en finir avec une certaine vision du cinéma : la politique des auteurs (lui préfère les acteurs), la cinéphilie snob, les chapelles… Pour apprécier cet essai graphique, il est recommandé de s’y connaître un peu en 7e art.
34. Vintage and Badass, le cinéma de Tyler Cross
Fabien Nury
4.20★ (18)

Après les trois tomes de la superbes série « Tyler Cross », les auteurs nous font passer de l’autre côté du décor dans ce superbe hors-série et, en 185 pages et 76 chroniques illustrées, Fabien Nury et Brüno nous disent tout de leurs inspirations scénaristiques et iconographiques. On saura ainsi de quel acteur est inspiré le protagoniste et l’origine de la superbe couverture du tome 1 entre autres … et puis surtout on explore le genre noir des années 1950. C’est somptueux, instructif et intelligent !
35. Dans la paume du diable tome 1
Mathieu Mariolle
3.50★ (13)

le FBI décide d'infiltrer Hollywood à la fin de la seconde guerre mondiale pour lutter contre la mafia qui gangrène l'industrie cinématographique. Pour ce faire, un agent du FBI, William Lawford, fils d'un producteur de films, est chargé de jouer au producteur cherchant à monter un film. le but est que les habituels maîtres chanteurs, racketteurs et demandeurs d'enveloppes, se démasquent, afin de faire tomber l'organisation. Fondé sur des faits réels ( Bugsy Siegel qui racketta tout Hollywood afin de pouvoir fonder son casino à las Vegas). Un diptyque bien mené, un polar à l’ancienne au découpage efficace et au dessin soigné.
36. The red rat in Hollywood, tome 1
Osamu Yamamoto
3.47★ (43)

L'auteur nous parle de la chasse aux sorcières mise en pratique par J. Edgar Hoover, le patron du FBI, et s'attache plus particulièrement à ce que l'on appellera plus tard l'affaire des « 10 d'Hollywood » (ou des 19 d'Hollywood), une liste d'acteurs, de scénaristes, de réalisateurs connus pour avoir ou avoir eu des liens plus ou moins étroits avec le parti communiste américain. Plusieurs d'entre eux, se croyant protégés par la Constitution américaine, ont refusé de parler, évoquant le premier amendement, et se sont retrouvés boycottés par leur milieu, les empêchant de travailler, ce qui pour certains a sonné le glas de leur carrière. Le portrait fait des personnes connues ( les acteurs : Lauren Bacall, Katharine Hepburn, Audrey Hepburn, Gregory Peck, Humphrey Bogart ; les scénaristes Dalton Trumbo, William Wyler, Lester Cole., le réalisateur Walt Disney .. et même des figures qui deviendront politiques comme Reagan). est réussi. On les reconnait vraiment, de même que les scènes de certains films reproduites. Et c'est un vrai plus pour les cinéphiles mais l’ensemble est parfois un peu trop statique avec trop de « talking heads ».
37. Nowhere island
Fabrice Colin
4.50★ (10)

Années trente. L’actrice Peg Entwistle se jette du haut du grand H de HOLLYWOODLAND. Pourquoi ? C’est ce que s’attache à nous montrer cet album, par des moyens savamment détournés… Quelques mois avant le suicide, le réalisateur William Haskins, ancienne gloire d‘Hollywood – à qui Peg est mariée –, tourne le film de sa dernière chance sur l’île de Mauï à Hawaii. Le titre : Nowhere Island. La concupiscence d’Haskins (imbibé d’alcool) à l’égard de son actrice Betty le pousse à abattre froidement son rival, acteur du film, ainsi que l’indigène témoin du meurtre. Mais au cœur même de la Cité des Anges, au pays du cinéma, les esprits accompliront leur vengeance… Il ne s’agit nullement comme on pourrait le croire d’un album fantastique sur le vaudou ! des indices nous aident à percevoir une réalité toute autre subtilement mise en images. Une lecture multiple et riche !
38. Musidora : Elle était une fois le cinéma
Arnaud Delalande
3.81★ (29)

Née en 1889, Jeanne Roques, dite Musidora est la « Première Vamp » et la première icône féminine de l’histoire du cinéma. En 1915, les murs de Paris se couvrent d’étranges affiches sur lesquelles apparaissent une femme cagoulée, ainsi que les mentions « Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? »... C’est le lancement de la série cinématographique « Les Vampires ». La France découvre alors Musidora, amie de Colette et des poètes, égérie en collants noirs qui va hanter les toits de Paris et soutenir le moral du pays en guerre…
39. Le jeune acteur, tome 1 : Aventures de Vincent Lacoste au cinéma
Riad Sattouf
4.27★ (2045)

Quand, en 2008 , Riad Sattouf se lance dans le cinéma, et tourne « les Beaux Gosses'. Il choisit comme premier rôle le jeune Vincent Lacoste, timide et complexé, qui n’avait jamais imaginé être acteur. Le collégien de 14 ans se retrouve alors propulsé dans le monde secret, fascinant et parfois flippant du cinéma ! Dans l'introduction et la conclusion, c'est Riad Sattouf qui parle à la première personne, dans le développement central, c'est Vincent Lacoste. On a une confrontation des points de vue, beaucoup d’autodérision de la part du dessinateur , une présentation rafraichissante du milieu du cinéma à travers les yeux d’un candide et cela parle tout autant de l’adolescence que du 7e art !
40. Les Pionniers, tome 1 : La machine du diable
Guillaume Dorison
4.10★ (121)

La bande dessinée s'ouvre sur un drame - l’incendie du Bazar de la Charité -qui a marqué de Paris de la fin du XIXème siècle. Le cinéma a été accusé, en tant qu'invention, d'être la cause de ce sinsitre et on l’a qualifié de « machine du diable » La puissance émotionnel de l'événement provoque un flash-back pour comprendre les débuts du cinéma et ses « pionniers ». Le cinéma qui ne porte pas encore ce nom-là intrigue beaucoup. Il est entouré d'espoirs et d'envie de réussites. Léon Gaumont, Charles Pathé, les frères Lumière ou encore Georges Méliès ou encore Alice Guy veulent réussir. Certains en gagnant de l'argent, d'autres en inventant de nouvelles images, en créant un nouveau monde. Le premier tome de ces Pionniers est donc une réussite dans l'intention de ce groupe d'auteurs de nous produire une somme solide et passionnante sur la naissance et les débuts du cinéma. Grâce à une belle documentation, on retrouve ou découvre fidèlement les inventions et les hommes et femmes qui ont permis la naissance de cet art. On regrettera néanmoins un scénario un peu trop « classique » et un graphisme illustratif trop sage.
41. Fritz Lang : Le Maudit
Arnaud Delalande
3.95★ (59)

Cette biographie dessinée commence par la mort de Lisa Rosenthal, la femme du réalisateur qui semble s'être suicidée après avoir surpris son mari au lit avec sa co-scénariste Thea von Harbou. Ce superbe roman graphique relate la première partie de la carrière de Fritz Lang, avant qu'il ne quitte l'Allemagne, tombée aux mains des nazis, en 1934. Parallèlement à la carrière du cinéaste accompagné de Thea von Harbou, auteure de beaucoup de scénarios des films muets de Lang, s'insère la terrible ascension du nazisme et les derniers soubresauts d'une république de Weimar impuissante à enrayer le mal .On voit les routes de Lang et de von Harbou devenus mari et femme diverger jusqu'à la séparation et le départ vers les Etats-Unis du cinéaste. La bande dessinée retrace la genèse de ses films de l'entre-deux-guerres qui passent du cinéma muet au parlant et permet au lecteur de s'arrêter sur certains aspects précis du travail acharné du réalisateur notamment sur les effets spéciaux. Le dessin est superbe et le scénario précis.
42. Midi-Minuit
Doug Headline
3.46★ (48)

1999. Deux cinéphiles français, François Renard et Christophe Lemaire, passionnés de cinéma bis, s'apprêtent à vivre une belle aventure : se rendre en Italie pour y interviewer le réalisateur Marco Corvo, cinéaste mythique que nul n'a revu depuis vingt-cinq ans, après son dernier film inachevé. D'abord impressionnés par Corvo, les deux Français vont vite se trouver captivés. Au fil de l'interview, qui s'étendra sur plusieurs jours, apparaît le portrait d'un cinéma populaire aujourd'hui disparu : images bariolées et baroques de genres oubliés, péplums, westerns, giallos ou films d'épouvante gothiques... En parallèle, dans leur sillage, débute une série de meurtres sanglants. Toutes les victimes, retrouvées brûlées, étouffées sous des films ou les yeux crevés, sont des critiques de cinéma ayant autrefois vilipendé les films de Corvo. Cet album, truffé de clins d'oeil, a été créé par un binôme de mordus du septième art et cela se ressent à travers cette lecture dans laquelle ressort également la nostalgie envers les cinémas de quartier. Les deux auteurs ont repris les codes du giallo dans ce récit surprenant où s'entremêle illustrations et photos de films afin de nous retracer l'histoire de ce cinéma italien. L'occasion d'évoquer entre autres Sergio Leone ou encore Dario Argento. Malin et plaisant !
43. Orson Welles : L'inventeur de rêves
Noël Simsolo
3.50★ (23)

Nouvel album de la collection 9 ½ chez Glénat consacrée au 9e art. Cette biographie dessinée est graphiquement somptueuse, caractérisée par des bonds temporels et un récit échevelé. Elle dresse le portrait doux-amer d’un cinéaste qui ne « faisait » l’acteur que pour payer ses films et dont l’opiniâtreté et le talent n’auront finalement d’égal qu’une certaine propension à l’autodestruction
44. Avec ou sans moustache ?
Nicolas Courty
3.05★ (38)

Rochielle ( un mélange de Jean Rochefort et JP Marielle) a eu du succès au cinéma, il y a 30 ans, avec la trilogie des « Copains d’alors ». À tel point qu’un producteur a l’idée de reformer l’équipe pour une nouvelle aventure. Oui mais voilà, Rochielle s’est fâché avec tous ses partenaires de l’époque et a quitté le métier. Pourtant la tentation des caméras est forte. L’ancien acteur se rase la moustache et passe le casting en tant que sosie… Hommage nostalgique à un certain cinéma français : les films de copains à la Yves Robert , Michel Audiard ou la troupe du Splendid.
45. Feuille de chou (Journal d'un tournage)
Mathieu Sapin
4.17★ (30)

Présent durant quatre mois sur le tournage du « Serge Gainsbourg (vie héroïque) » de son complice Joan Sfar, Mathieu Sapin a eu carte blanche pour réaliser ce journal. Muni de carnets et d’un appareil photo numérique le dessinateur a accompagné l’équipe du film et s’est faufilé partout, là où même une caméra de making of aurait été interdite. Il a eu une liberté totale. le plus intéressant c'est bien sûr le coté hors-champ que nous fait partager Mathieu Sapin, les conversations off, les rumeurs, les tensions, les blagues entre techniciens, la difficulté à faire tourner des enfants ou les animaux, les contretemps, les incidents, les anecdotes, les secrets des effets spéciaux, les relations avec les médias ou la production. Avec « Feuille de chou », on se rend compte de l'énormité du travail que réclame la réalisation d'un film, des sommes colossales nécessaires, des innombrables détails ainsi auxquels on doit penser pour éviter tout anachronisme.. Cela fourmille d’anecdotes dans un dessin jeté.
46. Histoires incroyables du cinéma, tome 1
Elsa Gambin
3.80★ (23)

Chacun des 15 films au programme de cet ouvrage, mi documentaire – mi BD est abordé par une rapide présentation sur une page, puis trois pages de BD (avec des auteurs différents à chaque fois), et une double page d'info complémentaires ou d'anecdotes. Les films choisis sont des incontournables du cinéma. Les films sont représentatifs de leur époque (de Méliès à « Avengers » en passant par » Autant en emporte le vent », « les Valseuses », « Star Wars » et « le Parrain ») , la documentation est succincte mais adaptée. Les historiettes sont assez inégales et le traitement graphique également car plusieurs dessinateurs contribuent avec plus ou moins de bonheur au projet. Mais l’ensemble donne envie de revoir ces classiques. I On regrettera cependant la taille de l’album ( un roman grand format) car certaines photos sont vraiment trop réduites.
47. Adieu Kharkov, tome 1
Mylène Demongeot
3.55★ (76)

Inspiré de l’autobiographie de Mylène Demongeot, « Adieu Kharkov » C'est la narration à quatre mains de deux destins croisés tous deux haut en couleur : la mère (avec Claire Bouilhac aux pinceaux) et la fille ( sous le crayon de Catel) qui malgré les différences ont en commun d'avoir pris leur destin en mains . Elles ont toutes les deux hérité d’une remarquable beauté. Pour la mère Claudia pauvre petite fille russe qui s’est jurée enfant alors qu’elle vivait dans des conditions atroces de réussir dans la vie, cette beauté est une arme qui va lui permettre de s’élever socialement au fil de ses liaisons mais, malgré ses multiples conquêtes, elle ne trouvera jamais l'amour. La fille , c’est Mylène Demongeot , qui une fois débarrassée d’un strabisme peu gracieux sortira de sa chrysalide et s’épanouira sur grand écran en devenant une actrice célèbre dans les années 50 - 60 , rivale de Brigitte Bardot , célèbre pour ses rôles de fiancée de Fandor dans « Fantomas » ou de Milady de Winter dans « Les trois mousquetaires ». Elle mettra ensuite sa carrière d'actrice en veilleuse pour vivre histoire d'amour avec l’un des fils de Simenon avant de réapparaître récemment dans les films grand public « Camping » ou les polars d’Olivier Marchal. Deux beaux portraits de femme qui donnent envie de ses replonger dans les films évoqués.
48. Le privé d'Hollywood
François Rivière
3.81★ (30)

Dans la plus pure tradition du roman policier, à la Agatha Christie et consorts, Bocquet et Rivière ont créé en la personne de Hyppolite Flynn un héros détective qui promène son flegme aristocratique, ses intuitions géniales et son automatique dans les studios de Hollywood. « Si à l’écran on meurt pour rire, derrière le décor on tue pour de vrai »… C’est le cadre, mythique dans lequel il opère qui confère une originalité à ses aventures : Hollywood, temple du cinéma, lieu de tous les possibles. Publication dans Spirou oblige, cette série dont le premier tome date déjà de 1985 reste toutefois très sage. A noter que l’intégrale comporte ses trois aventures, trois nouvelles inédites et est en noir et blanc petit format.
49. Freak parade
Joëlle Jolivet
3.33★ (41)

Encensé par les uns, décrié par les autres, « Freaks – La monstrueuse parade « – de Tod Browning, sorti sur les écrans en 1932 , tombé dans l'oubli, interdit même dans certains pays, réapparu ensuite au début des années 1960, est devenu depuis un film culte qui ne laisse personne indifférent. Dans « Freak Parade » – condensé des titres français et anglais Fabrice Colin et Joëlle Jolivet nous font passer de l'autre côté du miroir et découvrir l'envers du décor hollywoodien aux côtés de Harry Monroe, un jeune aspirant scénariste engagé par le réalisateur comme 4e assistant. Une chance ? pas sûr … Très beau scénario et traitement graphique. Un coup de cœur.
50. Shanghai Dream - Intégrale
Philippe Thirault
4.00★ (10)

Nous suivons un jeune couple, tous les deux juifs et passionnés de cinéma. Deux raisons qui les poussent à fuir l'Allemagne pour se rendre à Shanghai avant de tenter leur chance à Hollywood. Mais rien ne se passe comme prévu. La persécution des Juifs a été très souvent abordée en BD mais ici deux originalités : l’importance donnée à Shanghai ( La Chine était, en effet, un des rares pays à accepter les juifs sans visas) et au cinéma. L’histoire est inspirée de faits réels. Un très beau diptyque aux dessins léchés.
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