Long John Silver, tome 3 : Le labyrinthe d'émeraude

Dans ce troisième tome, Long John Silver est le nouveau capitaine du "Neptune", ayant fait disparaître le capitaine Hastings et une bonne partie de son équipage lors de la mutinerie sur laquelle s'achève le deuxième tome. Il n'a gardé dans son équipage sue l'officier Dantzig pour des raisons pratiques et très intéressées.

Au début de cet ouvrage, le "Neptune" est mis à mal par un terrible maelström qui fera bien des ravages sur le bateau en lui-même ainsi que sur le moral des troupes. Cependant, l'espoir renaît lorsque Moc, l'indien envoyé par Lord Byron Hastings avec la fameuse carte du Guyanacapac en Angleterre, aperçoit une brèche dans la falaise. L'espoir que le "Neptune" puisse s'y engouffrer sans dommage est mince mais Silver, assisté par Dantzig dans ses manoeuvres, tentent le coup et aperçoivent enfin le bout de leur voyage. Cependant, de nombreuses surprises les attendent encore et ce n'est qu'en découvrant l'épave du "Nemrod", le bateau dirigé par Lord Byron Hastings qu'ils vont réellement prendre conscience du danger qui les guettent.

Un troisième tome où se mêlent des histoires de bateau fantôme et de sorcellerie (j'adore), un graphisme toujours aussi bien stylisé mais maintenant que j'ai lu ces trois tomes-là, je suis assez dégoûtée car le quatrième n'est, à ma connaissance, pas encore sorti, et celui-ci se termine réellement sur un suspense sans cesse grandissant.
Mon préféré des trois tomes. A découvrir !

Et voilà le troisième tome de la série.

Après une traversée en huis-clos éprouvant, on rêve à une arrivée libératrice et reposante. C'est bien mal connaitre ces auteurs pervers qui prennent un main plaisir à nous trainer dans leur univers par le bout du nez.

Tout est là: une atmosphère oppressante, putride, malsaine, des personnages qui s'enlisent dans leur peur et leur lâcheté; chacun essayant de surnager en coulant le voisin, un pays parfaitement inamical, une quête qui semble de plus en plus improbable.
Mais malgré cela, tout le monde s'accroche et tente de trouver une issue plus ou moins honorable.

On sort de cette lecture en nage avec une impression d'étouffer.
La progression scénaristique est implacable et plus la lecture avance et plus la fin semble inéluctablement dramatique. Malgré la linéarité de cette chasse au trésor, on en redemande et on n'a qu'une hâte, c'est de lire le dernier tome. Autant pour connaitre le dénouement que pour enfin s'extirper de cette boue collante.

Ah !! Que c'est bon!

J'accroche défintivement à cette série. Dorison, l'auteur, nous emmène dans les méandres et les dérives de la nature humaine.
C'est le calme après la tempête. le dénouement n'est pas loin, le temps semble suspendu et le suspens est à son comble. Dans une atmosphère pourtant relativement sereine, en apparence, la tension est palpable et l'on sent très nettement ( les superbes graphismes de mathieu Lauffray y sont pour beaucoup!!) que la situation va dégénérer. Quelque chose approche dans l'ombre... Les décors gigantesques de la cité précolombienne, peints par Lauffray me rappellent étrangement des oeuvres de Lovecraft ou Howard mais je ne saurais dire quoi ni pourquoi. Ils rappellent une époque lointaine, oubliée, dont les secrets les moins inavouables ont été enfouis et perdus. On espère que les personnages vont être les jouets d'une force incommensurable qui ne demande qu' à soritr des limbes dans lesquels elle a été oublié.
Un événement majeur va bouleverser le récit dans sa totalité. Ce qui ressemblait jusque là à une chasse au trésor va se transformer en quelque chose de plus horrible ou l'appât de l'or et des richesses ne seront plus au coeur des préoccupations centrales. J'ai hâte......

Tout est dit dans les derniers mots du dernier paragraphe. Quatre tomes pour une histoire complète avec un découpage somme toute assez cohérent. Dans le premier tome, les auteurs présentent les personnages et le contexte de l'histoire. Intitulé du seul personnage féminin de l'histoire, on comprend assez vite que Lady Vivian Hastings est un personnage principal de l'histoire au même titre que John Silver. Dotée d'un tempérament fougueux, insoumise à son mari, enceinte d'un amant, elle détonne dans cette Angleterre de la fin du 18è siècle. Une fois ces personnages présentés, les aventures commencent réellement avec le deuxième tome et la traversée de l'Atlantique. le troisième tome s'attache au passage dans le continent sud-américain tandis que le quatrième et dernier tome laisse place au dénouement explosif dans la cité de Guyanacapac. Notez que je ne spoile en rien l'histoire, les titre des tomes étant suffisamment évocateurs.

le dessin Mathieu Lauffray est également très réussi et parvient à instiller au lecteur les différents sentiments par lesquels passent les héros. Ca passe par les visages et les couleurs, les ombres en particulier. Les paysages sont également somptueux et on notera en particulier dans chaque tome une paire de double-planches tout simplement magnifiques. Long John Silver est donc un parfait exemple d'un récit d'aventures pleinement réussi sur tous les aspects, de la construction progressive et tout en accélération du scénario au dessin qui colle à l'ambiance de l'histoire. N'hésitez donc pas, jetez-vous dessus.
Lien : http://croqlivres.canalblog...

L'aventure se poursuit, sur la terre ferme cette fois-ci. A mesure que l'intrigue avance, le dessin se fait moins sombre (juste un tantinet) mais on reste toujours dans des tons froids... le mystère s'éclaircit peu à peu, les personnages s'étoffent... Mais ce n'est pas la fin pour autant ! Même si l'ambiance est plus calme dans ce tome, on va malgré tout de rebondissement en rebondissement. le dénouement semble tour à tour approcher puis s'éloigner. Inutile de préciser que j'attends le tome 4 avec impatience...

Au plus profond de l'enfer vert.

Emportés par la houle, la passe indiquée par Moc, leur guide Indien, parait infranchissable…
Finalement, ce ne sera rien en regard à ce qui les attend, lorsque nos pirates s'enfoncent dans ce bras d'Amazone qu'ils découvrent…

Encore de belles et sombres surprises sont distillées dans cet opus, ou l'odyssée de nos pirates ne fait finalement que commencer, et où les difficultés iront crescendo.

Cela nous promet de bien mystérieuses et sensationnelles péripéties pour le dernier album.
Un suspense comme çà, où l'on avance dans l'inconnu à travers toutes ces difficultés, j'adore.
(plus d'avis sur PP)

1785 et une vraie histoire de pirates. Comme COLOMB avec les Amériques, l'équipage ne croit plus au passage du Guyanacapac. Mais Long John persévère et conduit sa bande d'affreux vers un destin incertain, où chacun voit son intérêt.

Chaque tome de cette tétralogie transporte le lecteur dans un lieu qu'il est amené à découvrir au travers des yeux de ce couple improbable qui, à chaque page, se met un peu plus en danger par amour de l'or ou de la légende. Nous errons dans l'Angleterre georgienne, avant de prendre le large à bord du Neptune, puis de nous égarer dans la forêt amazonienne, pour enfin arriver au bout du monde, à Guyanacapac. Et c'est bercés par les somptueuses illustrations de Mathieu Lauffray, qui rappellent à bien des égards les tableaux de William Turner, que nous nous aventurons dans cet univers.

La suite ici : http://twentythreepeonies.wordpress.com/2013/06/12/long-john-silver-xavier-dorison-mathieu-lauffray/
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