Rosa dolorosa

La mère souffre, elle a mal. Si mal. La douleur va la rendre dingue, si ça continue. Mais comment ne pas avoir devenir dingue lorsque la chair de sa chair se retrouve accuse du meurtre d'un enfant. Comment ne pas perdre pieds, lorsqu'on vous dit que votre fils est un pédophile.

Évidemment, qu'elle n'y croit pas. Qui le croirait ? Alors la mère se bat. Elle part en guerre. Envers et contre tout. Elle est prête à remuer ciel et terre pour son garçon. Pour prouver son innocence. Il n'a pas pu le tuer, ce gamin. C'est impossible. Pas son fils. Pas lui.

Alors, elle sillonne les rues de Nice en large et en travers. Elle interroge, elle fait passer des pétitions, elle frappe aux portes. Elle se bat, tout simplement.

C'est le combat d'une mère pour laver la dignité de son fils. La passer à la javel. Qu'elle ressorte vierge de toute suspicion.

Coûte que coûte.

Si le sujet avait tout pour me plaire, j'ai traversé cette lecture sans ressentir aucune émotion. Je n'ai pas été touchée par cette mère. Je comprends son besoin, son combat, sa démarche, c'est plus fort que tout. Mais, voilà, aucune émotion. Et j'en suis la première désolée.

Je vous engage tout de même à le lire afin de vous faire votre propre avis, je sais que plusieurs de mes acolytes ont beaucoup aimé cette lecture.

Porté par une écriture sous tension et quasi hypnotique, ce roman nous propulse au coeur d'une ville méditerranéenne inondée de soleil, écrasée de chaleur.
L'avenir s'annonce radieux pour Rosa et son fils Lino : un projet d'hôtel qu'ils dirigeront ensemble, est sur le point de se concrétiser. Et le présent n'est déjà pas si mal dans le restaurant familial et chaleureux de Rosa.
Pourtant, la chaleur trop lourde laisse présager l'orage : cet enfant ombrageux que l'on retrouve mort, lino arrêté et tout bascule.
Rosa, mater dolorosa, a 43 ans, elle vieillit à la vitesse des pages que l'on tourne frénétiquement ; Rosa a 100 ans, elle a 1000 ans, elle est la mère d'entre toutes les mères quand elles perdent un enfant. Anna perd son fils car un autre le lui a pris ; Rosa perd Lino car elle ne le reconnaît plus, et s'il n'est plus à elle, il ne sera à personne, ni à la justice, ni à la vie.
Et l'on termine la lecture comme les douze méduses : complètement laminé, affalé là, par terre, au milieu des milliers de litres d'eau de l'aquarium (rêve) brisé de Lino.

Livre lu pour le Prix des Lecteurs Littérature 2022 du Livre de Poche

J'avais très envie de le lire à cause de son résumé. Une mère qui va se battre bec et ongle pour prouver l'innocence de son fils, ça m'a tout de suite attiré.
Seulement voilà, ce sujet là, finalement, n'est que très peu abordé. Donc il y a tromperie sur la marchandise !
J'ai trouvé l'écriture très inégale, on passe une plombe sur le fait que la mère ai une phlébite, et on passe 2 pages sur le cas de son fils.
Le roman est court, 250 pages, et j'aurai vraiment préféré qu'on me parle du combat de cette mère, du point de vue du fils, de l'enquête... Plutôt que du fait qu'elle ai mal aux jambes
Je ne me suis pas ennuyée, parce que j'étais dans l'expectative de quelque chose qui n'est finalement, jamais arrivé.
La fin est à l'image du livre, hyper rapide alors que très importante.
J'ai lu ce livre en LC et pour l'instant, le reste des lectrices aiment leur lecture alors... Peut être que le problème vient de moi. Je n'ai pas été convaincue.

Mon avis : j'ai lu beaucoup de critiques élogieuses. Même Amélie Nothomb conseillait ce livre... Pourtant...

Le début est plein de potentiel.
L'amour d'une mère pour son fils.
Une mère à la fois combative, irrationnelle, dans une abnégation totale...
Mais comment pourrait-il en être autrement lorsque Lino, son unique enfant est présumé coupable du meurtre d'un petit garçon Martin ?

Et c'est là que cela n'a pas fonctionné pour moi. le tragique a été à peine effleuré, par manque d'approfondissement, de finesse de l'analyse.

L'histoire est lente.
Rosa passe d'un aveuglement total : son Lino n'aurait jamais pu faire cela (à force de répétitions qui fixent la notion, on parviendrait presque à y croire...) à d'un coup, une révélation fulgurante.

Que s'est-il passé dans le cerveau de cette mater Dolorosa ? Quel a été son cheminement ?

Et que s'est-il réellement passé pour Martin ? Quelles sont les circonstances de son assassinat ?

La fin m'a paru assez vite expédiée...

Parce que personnellement j'aurais tellement aimé connaître davantage Lino (personnage taciturne, taiseux et ambitieux) que de discuter phlébite (des premiers symptômes jusqu'à l'hospitalisation d'urgence).

Je ne suis restée que spectatrice d'un roman qui avait pourtant un thème très intéressant.

Enfin, j'ai eu quelques difficultés avec un langage qui était parfois étrangement imagé à mon goût ("mastication de méduses", "des yeux ouverts comme des ventres"...)

J'ai beaucoup aimé ce livre. Une mère et son fils, jeune adulte. Ils vivent encore sous le même toit, ils se protègent respectivement, ils construisent ensemble leur avenir professionnel : reprendre un hôtel pour des lendemains meilleurs. le fils trouve un partenaire financier. Tout semble bien parti mais on frôle rapidement avec l'étrange (un aquarium géant rempli d'une dizaine de méduses, pièce centrale de la décoration de l'hôtel). Jusqu'où peut mener une relation fusionnelle entre une mère et son fils ? Aveuglement, protection excessive, déni de la réalité...

🌟Rosa est cette maman dévouée à son fils lino depuis 23 ans. 23 ans à le protèger, à faire de son mieux, à l'aimer et à avoir cette relation fusionnelle malgré les difficulté de la vie. La vie justement commence à leur sourire, leur projet d hôtel 3 étoiles qui assurerait une stabilité financièrement et protégerait la santé de rosa est sur le point de se confirmer mais un événement va finir bloquer cette roue qui tourne.... Cet élément c'est l arrestation de lino pour le décès de Martin un jeune enfant.
🌟Rosa va devenir une lionne qui protège envers et contre tout son fils unique. Face aux tourments de rosa on se retrouve en tant que maman, on retrouve nos craintes et angoisses. Mais comment protéger Lino ? Pourquoi est il accuser ? Pourquoi lui ?... Et la question ultime et si c'était lui que faire en tant que maman ?
🌟J'ai eu énormément de mal à m'attacher à lino et cela s'est ressenti dans ma comparaison à rosa.
🌟 Un très beau livre sur le dévouement d'une mère mais un livre en demi teinte pour moi, après ce sentiment d'être une maman et l'incompréhension de certains actes que mon coeur de maman a fait les montagnes russes
🌟🌟Félicitations à l auteure pour le prix de saint maur !

Dans ce roman, on suit Rosa dont le fils est accusé du meurtre d'un enfant. On va accompagner cette mère dans son combat pour prouver l'innocence de son fils. Et l'amour d'une mère est inconditionnel et sans limite !
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L'autrice aborde dans ce court roman des sujets très graves et poignants avec beaucoup de pudeur, d'amour et de bienveillance. Il est percutant, terrible, bouleversant, terrifiant, haletant ! Mais il nous présente également une magnifique relation mère-fils !
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Ce roman m'a ramenée à mon expérience de jurée aux assises et aux vives émotions qui m'ont accompagnée dans cette aventure. Quand l'inhumain devient humain .... ou quand l'humain devient inhumain ...
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Je vous conseille vivement ce roman que j'ai dévoré dans la journée !

j'ai adoré et je l'ai dévoré.
En quelques chapitres, l'auteure pose les personnages et le décor et tout de suite nous sommes happés par cette histoire.
Un récit parfois cru et parfois poétique, qui explore la relation fusionnelle entre une mère et son fils accusé du pire des crimes. Coupable ou non, on se bat avec Rosa puis on doute avec Rosa.
Je n'ai pas pu le lâcher jusqu'au dénouement, un final à la hauteur qui fait relâcher toute la pression ressentie durant toute l'histoire.
Un roman court mais très efficace autant pas le thème abordé que par la plume de l'auteure.

Mais quelle découverte ! Découverte de ce roman dont je n'avais rien lu, rien ne vu. Dont je n'avais rien cherché à savoir jusqu'au moment où je l'ai trouvé dans les rayonnages de ma librairie.

Une couverture aussi douce que son contenu est dur. Un bleu clair des plus doux, et de jolis méduses tout aussi douces, envoutantes.

Et son contenu. Rosa. Cette femme. Cette mère. Épatante, puissante, déterminée. Mais surtout aimante.

Cette mère inspirante, digne et remarquable.

Rosa Dolorosa est un roman d'une puissance rare. Déstabilisant et douloureux.

Une lecture courte qui nous prends aux tripes, balayant toutes les certitudes que l'on croit avoir. Déformant nos croyances sans arrêt.

Rosa Dolorosa de Caroline Dorka-Fenech
Sous sa jolie plume succincte , claire et efficace dans le choix de chaque mot , l'autrice nous parle d'amour et de douleur.
L'amour d'une mère pour son fils.
Ce fils qui fait sa fierté, son fils le plus beau, son fils le plus ambitieux, son fils qui prend ...