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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ellen Roth est psychiatre. L'existence de cette jeune femme semble parfaitement équilibrée ; son travail la passionne, elle est amoureuse – d'un homme exerçant le même métier –, son entourage apprécie son caractère décidé et la douceur qui émane d'elle. Mais voilà qu'elle se retrouve seule pour trois semaines. Chris, son compagnon a ressenti le besoin de « déconnecter » et s'est envolé pour une destination singulière : une île au large de l'Australie où aucune communication ne peut être établie. Une envie de calme et de repos total. Ellen accepte sans broncher le choix de Chris, connaissant évidemment les difficultés relatives à ce domaine professionnel.
C'est ainsi qu'elle reçoit en consultation une patiente dont Chris devait avoir la charge ; une femme apeurée ayant subi les maltraitances d'un homme qu'elle appelle le croque-mitaine... Intriguée, Ellen compte bien s'occuper de ce dossier mais voilà que la patiente disparaît, sans lui laisser son identité. Peu de temps après cette disparition, Ellen se fait agresser par un homme qui évoque la jeune femme sans nom... elle a désormais quarante-huit heures pour éclaircir cette sombre affaire avant qu'il tue sa patiente.
S'en suit une véritable (en)quête de la vérité. Une course-poursuite incroyable. Un passé qui refait surface. Ellen fait des rêves étranges. La paranoïa l'envahi. Hallucinations, folie et peurs mêlées. Ses collègues ne la suivent pas dans ses périlleuses expéditions, elle est isolée de tous. Elle entre dans une spirale infernale faite de violences et d'horreurs.
Un roman oppressant, une atmosphère – univers psychiatrique oblige – qui met les nerfs du lecteur à rude épreuve, une histoire effrayante pas toujours facile à suivre... si l'envie de connaître le dénouement est là, il y a dans ce livre un réalisme virulent qui m'a heurté émotionnellement. Une lecture trop angoissante et de ce fait, loin d'être agréable.
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Bof, bof ! Je ne suis pas très savante en psychanalyse, mais cette histoire de dédoublement, outre qu'elle est téléphonée, me semble bien peu crédible.
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Ellen Roth, dont le compagnon est injoignable, parti se ressourcer sur une île coupée du monde, doit prendre en charge une patiente gravement traumatisée qui disparaît après leur première et unique entrevue.
Ne connaissant pas l'identité de cette femme, la retrouver est problématique.
Surtout si personne ne l'a vue à part elle. Surtout quand tous la pense en burn-out. Surtout quand elle se sent seule, victime d'un maniaque qui veut sa peau.

L'interprétation des peurs...
Je dois bien avouer que je ne suis guère avancée dans cette interprétation, arrivée à la fin du roman. Interprétation des peurs ou interprétation des rêves de méchant loup dans la forêt sombre poursuivant une petite fille?
Pourtant tout avait bien commencé mais ma lecture a été un pétard mouillé!
Peut-être que Thérapie de Sebastian Fitzek était encore trop frais dans mon esprit?
En tout cas, je ne suis pas arrivée à m'enthousiasmer pour cette histoire dont les ficelles étaient bien épaisses et visibles dès les premiers chapitres.
Je suis restée bien droite sur la route et je n'ai pas été tentée de suivre l'auteur sur le sentier des fausses pistes. Sans doute parce qu'à peine certaines hypothèses soulevées, elles sont trop rapidement réfutées.
Le schéma était clair et logique dès le départ, pour ma part, et il n'y a guère que les révélations de seconde partie qui m'ont légèrement surprise. Mais très légèrement. Très.
Le lecteur baigne dans le milieu psychiatrique donc l'ambiance est volontiers lourde, anxiogène et effrayante. En ce sens, le style d'écriture colle très bien au thème.
Le déclin d'Ellen Roth, le perso principal, nous bouscule entre doutes, paranoïa, hallucinations et folie mais quelques maladresses nous empêchent de vraiment y croire et de nous laisser entraîner dans cette dérive oppressante.
Etre un psy surmené face à des cas difficiles est la porte ouverte à un pétage de plombs... Sérieux, c'est une profession sacrément à risques! Mais en plus, si le psy en question traîne de sombres casseroles traumatisantes, c'est une jolie chambre capitonnée de blanc qui se profile!
En proie à un choc émotionnel, chacun a une méthode de gestion, protection, d'oubli ou de combat pour y faire face. Certains mécanismes psychiques sont plus extrêmes que d'autres, confère à la pathologie psy.
Le thème de la fuite dissociative dans ce cas est un peu tiré par les cheveux car, à mon sens, elle aurait dû se révéler bien plus tôt dans le parcours de cette jeune femme. Mais la psychiatrie n'est absolument pas mon domaine d'expertise et cela reste mon ressenti.
Les personnages de Chris, Mark et Ellen restent un peu trop superficiels, un comble pour un thriller psy, et c'est un barrage à l'empathie et l'immersion totale dans l'histoire.
Tout comme les explications et descriptions de pathologies et thérapies mises en oeuvre au fil des époques, qui apportent une touche professionnelle et documentée mais restent, somme toute, assez cliniques et mal intégrées à l'intrigue.
Et ce n'est pas la citation de mon groupe gothique préféré, The Sisters of Mercy, en préambule de la seconde partie, qui m'aura convaincue...
Toutefois, c'est un premier roman, un premier roman qui n'échappe pas à la camisole de tâtonnements, mais qui révèle un potentiel que je ne demande qu'à vérifier dans un prochain bouquin.

Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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J'avoue avoir commencé « L'interprétation des peurs » avec beaucoup de curiosité (c'est mon premier polar allemand) et un peu d'angoisse quant au sujet, car je ne me suis toujours pas remise du regard de fou furieux de Jack Nicholson, coincé dans son nid de coucou. Résultats des courses ? Un sentiment mitigé, je dois bien dire.
L'intrigue est somme toute classique pour un thriller : une jeune héroïne, se croyant persécutée par un dingo, court les yeux fermés vers une tragédie annoncée ; le cadre, une clinique psychiatrique, l'est un peu moins.
On pourrait croire que tout cela constitue une bonne base de départ. Malheureusement, la pauvreté du vocabulaire et des maladresses stylistiques empêchent la sauce de monter. On n'en peut plus des cris qui glacent le sang et la métaphore de la forêt comme lieu maléfique où se cachent des loups prêts à dévorer de pauvres chaperons rouges est usée jusqu'à la corde. de plus, l'auteur utilise à plusieurs reprises le même mécanisme, en nous embarquant dans des fausses pistes qui nous permettent ensuite d'écarter avec certitude le potentiel coupable. Il ne faut pas alors être une bien grande championne de Cluedo ou une habituée d'Agatha Christie pour trouver l'identité du tueur … ou de la tueuse. Mais chut, n'en disons pas plus.
La réussite de ce polar se cache ailleurs, entre ces lignes où nous sont décrits les processus de la névrose, les protections psychiques que l'on se construit et comment ces barrières que l'on croit bien solides peuvent se briser si facilement pour mieux nous entraîner vers la folie. C'est là que réside la véritable angoisse du livre de Wulf Dorn.
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Histoire à suspense à mi-chemin entre le thriller et une initiation à la psychologie assez simpliste.
J'ai lu mieux dans le genre mais le roman se lit quand même facilement et sans déplaisir.
Un peu embrouillé toutefois et peu crédible, à tel point que l'auteur fait dire à l'un de ses personnages que cette histoire est tellement incroyable qu'on se croirait dans un roman.
On a envie de lui répondre «Ben oui ! Justement !»
Alors 2 ou 3 étoiles ?...
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Le titre français est pitoyable, le titre original -Trigger- excellent; fallait-il qu'un éditeur juge nécessaire d'imprimer sa marque canine, en l'occurrence pompeuse et plutôt inconsistante? Passons, l'essentiel n'est pas là.

Ce premier ouvrage de Wulf Dorn est un patchwork assez surprenant qui, après m'avoir fait passer par différents états- curiosité, déception, vague ennui, quelques frissons légers, intérêt recouvré, questionnement- me laisse finalement perplexe.

Dans la colonne des mécomptes, le recours quasi-systématique de l'auteur à la facilité confinant à l'occasion à l'invraisemblance pour déboucler des positions patiemment élaborées et qui auraient mérité un meilleur sort; une relative incapacité à créer et maîtriser une ambiance forte, accaparant et transportant le lecteur tout au long de la fiction; la pauvreté-comme si l'auteur n'y attachait aucune importance- de l'analyse des caractères; pas mal de clichés.
Au compte des satisfactions, un thème plutôt original, une construction linéaire - à une exception près- le servant de façon efficace dont l'absence de complexité laisse libre de se concentrer sur l'enchaînement de situations , de réguliers clins d'oeil amicaux au lecteur, tenu par la main au travers des quelques solutions possibles au problème posé; remarquons en passant qu'à chaque étape, aucune des explications envisagées puis éliminée par Ellen ne peut être définitivement exclue en tant que solution du problème, ce que je prends pour une habilité "au second degré" de l'auteur.
Et dans le no man's land, cause de ma perplexité, deux points:
- une sorte de mystification causée par la "bâtardise" du procédé d'écriture s'agissant d'Ellen: l'emploi d'une caméra clairement non subjective (les agissements d'Ellen sont rapportés comme vus objectivement par un oeil extérieur qui parle de "Ellen" ou de "elle") mixé avec l'exposé des pensées d'Ellen exprimées par elle-même; d'où le recours obligatoire à une particularité typographique- ici l'italique- pour rendre le récit compréhensible; le procédé n'est pas pur et pèse sur la cohérence globale du récit même si je dois reconnaître qu'il concourt, à ce prix, à produire de "l'angoisse", qui pourrait par ailleurs faire défaut,
- une forte incertitude sur l'issue de l'intrigue puisque l'auteur ménage, de façon relativement classique, la possibilité de deux explications, plus ou moins enchevêtrées; on apprécie ou pas cette latitude laissée au lecteur; je considère qu'il s'agit d'un choix légitime de l'auteur et suis prêt à m'en accommoder à la stricte condition que les deux scénarios d'élucidation soient chacun en parfaite cohérence avec la totalité des événements rapportés au fil de l'ouvrage; j'avoue avoir quelques doutes mais n'avoir pas pris le temps de la vérification, investissement non rentable de mon point de vue.
En synthèse, vite lu (une journée) et pas si mal! auteur qui doit travailler et à suivre.
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Très classique, trop classique, terriblement prévisible dès les premières pages. Un suspect, puis un autre, mais non ... et il n'en reste qu'un ! Franchement rien d'étonnant, rien de transcendant, rien de prenant.

Un roman très banal.
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