Déçue par ce polar que
Sebastian Fitzek annoncé comme « « Un thriller d'une efficacité rare. ».
Mais bon j'aurai dû me douter que cette annonce était faussée dès le départ, après tout
Fitzek ne fait que son job. Mettre en avant le premier roman d'un de ses compatriotes. Remarquez sur le fonds il a bien raison, le polar allemand mérite bien qu'on le découvre enfin. Mais là, j'avoue je suis passée à côté de ce thriller qui m'a fait bien peu frissonner.
Mais alors "
L'interprétation des peurs " ça raconte quoi :
La psychiatre Ellen Roth, agressée par un mystérieux inconnu, a 48 heures pour découvrir son identité et les raisons qui le poussent à s'en prendre à elle, sans quoi un de ses patients mourra. C'est le début d'une course contre la montre pour Ellen, confrontée à la paranoïa, la peur et la violence.
Bon le sujet central si on l'a déjà beaucoup vu aurait pu être intéressant : un thriller psychologique qui se déroule dans une clinique avec "abîmes de l'âme", "peurs primitives qui peuplent l'inconscient", mais là il tombe de mon point de vue un peu à plat. Les personnages de mon point de vue manquent d'épaisseur. Si par instant en ressent parfaitement l'oppression et le malaise psychique de son héroïne, d'autre fois l'auteur tente tellement de jouer avec nos peurs primitives que ça en devient grossier. On finit par plus y croire, on décroche du l'histoire. On se dit trop c'est trop. Et ça sonne faux. Par contre il fait preuve d'une grande finesse dans la description des névroses de l'âme humaine, à croire de
Wulf Dorn connait bien son prochain.
Ce qui est sûr ici, c'est que je retenterai l'expérience avec cet auteur allemand.
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