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sur 2443 notes
Le roman narre la vie du prince Mychkine, être fondamentalement bon mais extrêmement naïf, ce qui lui fait grand défaut puisque cette naïveté tourne à l'idiotie. Doté cependant d'analyses psychologiques très fines, celui-ci trouve néanmoins sa place dans la grande bourgeoisie russe, après avoir passé son enfance dans un sanatorium en Suisse afin de soigner son épilepsie. La plus grande tragédie du prince aura sûrement été celle de tomber amoureux de Nastassia Filippovna et d'avoir eu le bonheur, ou le malheur plus exactement, de l'épouser. En effet, cette dernière le fera énormément souffrir en s'enfuyant avec son rival Rogojine. Se résignant à son sort, le prince va trouver refuge auprès de la famille Epantchine avec laquelle il a crée des liens. Entre amours déchus, trahisons et vengeance, ce roman est aussi très porté sur l'analyse psychologique des personnages et celui du prince est de loin mon préféré car il s'agit d'un être pur et bon mais qui subit les méchancetés, la jalousie et les incompréhensions de ses compatriotes. Roman absolument fabuleux qui reste, selon moi, l'un des incontournables de la littérature russe.
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Je l'ai enfin terminé !!! Deux mois que j'étais avec mon « Idiot » de Dostoïevski, c'est peu de dire que ce fut laborieux. L'histoire du Prince Mychkine, jeune homme simplet mais fondamentalement bon qui déboule dans la bonne société de Saint-Petersbourg ne m'a pas du tout intéressée, la faute je pense à la myriade de personnages secondaires tous autant insupportables les uns que les autres et que je n'ai jamais vraiment réussi à cerner : Aglaïa, jeune fille fière au caractère bien changeant et capricieux, dont on ne connaitra pas les sentiments à l'égard du Prince ; sa mère Lisavéta, tout aussi insupportable que sa fille, qui règne en maitre sur sa famille (enfin surtout son mari) ; Lébédev, un fonctionnaire un poil collant, surtout depuis que le Prince a hérité d'une belle fortune ; Nastassia, belle jeune femme à moitié folle qui ne s'est jamais remise d'avoir été abusée par son vieux tuteur et le fait bien payer à tout le monde. Et je pourrais ainsi vous en rajouter des tonnes et des tonnes, il faut dire que le livre fait plus de 700 pages…
Moi qui avais été impressionnée par « Crime et châtiment », j'ai ici carrément été déçue, ne trouvant aucun intérêt à des scènes où la myriade des personnages ci-dessus s'entremêlent dans de bien pâles intrigues. Il y a bien un ou deux passages sublimes (la lecture de la lettre de suicide d'Hyppolite by himself notamment), mais c'est quand même cher payé.
Bref, on oublie !
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Je ne pensais pas m'attaquer à un classique de la littérature russe aussi rapidement, et puis avec les récents évènements...Je voulais lire du Gogol, c'était plus logique...Enfin ma logique un peu simpliste, voir idiote, parce que lire un bouquin pour se sentir solidaire d'un peuple ça parait sans doute futile.
De toute façon, je n'avais sous la main que "l'idiot" de Dostoîevski. Alors je m'y suis collé pour trois semaines.
Pas évident au début de se remémorer le nom des nombreux personnages qui participent à une sorte de foule burlesque pas toujours facile à suivre.
Cette impression chaotique ne m'a jamais vraiment quitté de tout le roman, les scènes y sont très théâtrales et toujours envahies d'un troupeau d'individus, aux attitudes souvent grotesques ou extravagantes.
C'est peut-être ce qui m'a le plus frappé dans cette histoire tragique, le décors est humain, presque trop humain...Et au beau milieu de cette folle agitation, le prince Mychkine promène son regard candide d'éternel enfant, prêt à tomber amoureux sans concession. Incapable de mentir, incapable de justifier sa présence, ne sachant pas calculer ni défendre ses intérêts, il est la proie toute désignée de cette farce noire, "l'idiot". Pourtant les intrigants qui l'entourent sont souvent tournés en dérision eux-même, tant et si bien qu'on finit par se demander s'il ne vaut pas mieux être un imbécile heureux qu'un homme insignifiant malheureux parce qu'il le sait...
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Le Prince revient dans son pays natal. Il avait été envoyé en Suisse pour se faire soigner, étant épileptique. A son retour, il se rapproche des Epantchine, des parents éloignés. Un tas de personnages gravite alors autour de lui, souvent caricaturaux. Ceux-ci viennent lui raconter leurs tourments. Ce qui ne les empêche pas de le considérer en tant qu'idiot. On a ainsi des pages et des pages d'anecdotes concernant ces personnages souvent hauts en couleur. le Prince se révèle progressivement nullement idiot, il est surtout naïf. Il a fallu lui dire qu'il était amoureux pour qu'il s'en rende compte. Il est cependant partagé entre deux femmes qui pourraient en faire tourner la tête à plus d'un. Elles ont un comportement détestable avec le Prince alors que lui est la bonté même, prêt à donner sa vie, notamment pour l'une d'entre elle, et ce par pitié. Tout le long du roman, on se demande quand il va enfin ouvrir les yeux. On craint pour lui. On se doute bien que le dénouement sera tragique... Dans tous les cas, beaucoup d'intrigues et de rebondissements.
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L'idiot est un très grand classique de la grande littérature russe, donc un incontournable pour tout amateur de littérature. Mais, c'est interminable et tous ces personnages qui arrivent à vivre des fragments d'histoire communs compliquent la lecture. Sur le fond, le cheminement est très intéressant, riche en psychologie de l'humain, avec cette volonté de valoriser la bonté de l'homme et donc, peut-être faudrait-il reprendre ce thème dans une roman du XXième siècle, car elle existe toujours, il faut vouloir et parvenir à la rencontrer.
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Mon roman préféré ! Il est d'ailleurs difficile de continuer à lire des romans aprés avoir lu L'Idiot !
Je n'ai pas envie de raconter l'histoire, je me dis que c'est un livre de passion labyrinthique tant j'ai été transportée dans la torture intime, inextricable des trois personnages...
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Ce beau pavé tourne autour de l'histoire d'un jeune prince tout d'abord désargenté qui après de nombreuses années à se faire soigner revient dans sa Russie natale. Nous allons alors suivre ses diverses aventures et mésaventures dans ce monde dominé par l'amour, l'argent et le désoeuvrement. Rien de passionnant donc si ce prince n'était affublé d'une bonté maladive qui frise l'idiotie et va le pousser dans des situations toujours plus délicates.

Alors comment Dostoievski a-t-il pu faire autant avec si peu ? Et bien en abusant d'analyses psychologiques interminables, parfois intéressantes, parfois lassantes, et même parfois redondantes. Il faut donc en passer par certaines périodes d'ennui pour avoir le plaisir d'apprécier les bons moments et les quelques situations picaresques qui avec le ton le plus souvent léger permettent à ce pavé de rester digeste.
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L'Idiot, c'est mon deuxième Dostoïevski et si je ne me mets pas la note maximum c'est que j'ai préféré les frères Karamazov. Mais il faut bien reconnaitre que c'est encore un coup de génie et un véritable tour de force quand on sait à quelle vitesse et dans quelle misère Dostoïevski a écrit ce roman de 900 pages.Le héros est un prince démuni, d'une très grande innocence et à la santé mentale fragile (c'est lui l'Idiot). Il arrive à Saint-Pétersbourg après plusieurs années de soins et va naviguer au sein de trois familles bourgeoises qu'il va bouleverser par son comportement. Il y a là plusieurs histoires d'amour, et les histoires d'amour finissent mal (en général).On retrouve dans ce roman, comme chez les Karamazov, une vive critique de l'athéisme, le Prince est une sorte de Jésus, mais aussi une vision de l'avenir de la Russie (déclin de l'autorité et fin du patriarcat, montée du socialisme et du nihilisme). le découpage du roman en quatre parties est assez déroutant, la première est très rythmée et permet de rentrer très vite dans le livre, puis viennent les grands monologues et le véritable discours de Dostoïevski. La fin est très noire et sublime.
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Mon Dostoïevski préféré, le personnage ne sait pas choisir entre deux femmes, celle qui est la plus digne de ses sentiments refuse de se lier avec lui à cause d'un passé trouble, l'autre, moins profonde, moins écorchée vive, finit par renoncer devant les atermoiements de son prétendant. C'est l'occasion, pour Dostoïevski, d'une réflexion profonde sur la nature humaine, sur le déshonneur, sur la déchéance, sur le salut… Il faut le lire pour en saisir la profondeur.
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Etre différent des autres représente t il une tare ?

La différence que l'on ne comprend pas et que l'on diminuera, isolera voire dénigrera est ce comme cela que l'on peut vraiment forger une société de bonne intelligence ?

L'auteur, avec la force de son style, nous entraîne dans cette philosophie afin de nous en faire poser la question et nous laisser avec nos interrogations sur nos regards d'hier.
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