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sur 2400 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'idiot m'avait été recommandé pendant ma lecture de Crime et Châtiment en m'affirmant que le personnage du prince Mychkine était bien plus attachant que celui de Raskolnikov!
Ayant adoré Crime et Châtiment, je me suis lancé dans L'idiot avec confiance et celle-ci s'est confirmée dans la première partie du livre avec la présentation des personnages et l'intronisation du prince dans la grande société russe. J'ai retrouvé avec plaisir le style de l'auteur, le vocabulaire et l'ambiance fin XIXeme de la Russie.
C'est après la première partie que tout s'est gâté. Les personnages sont devenus tous idiots ou fous, jusqu'à ce que je ne comprenne plus leur comportement, surtout pour ce qui est des personnages féminins. Peut être que mon incompréhension vient de mon inculture en ce qui concerne les règles de la bourgeoisie russe de cette époque, ceci dit, cela en a rendu ma lecture quelque peu pénible.
Aucun personnage ne m'a parut sympathique, ni même intéressant. Rogojine, personnage le plus noir du roman, est étrangement absent tout le long du roman contrairement à ce que laisser présager le 4ème de couverture! Si bien que j'ignore pourquoi, je me suis pris d'affection pour un personnage totalement mineur, Vera Lebedeva, la fille de Lebedev qui n'est que rarement présente mais qui, au moins se comporte normalement (pleurs et rires au bon moment).
En plus des personnages loufoques, il y a un vide sidérale de consistance dans l'histoire, (Dostoïevski écrit lui même dans la préface du livre (éditions Babel) qu'il a écrit l'idiot un peu sous la contrainte!), il ne se passe vraiment pas grand chose en dehors d'interminable discours accouchant d'une souris (cf confession Hippolyte qui dure + de 50 pages sans vraiment comprendre ce qu'il veut bien dire). Au final, ce livre agréable à lire de par son style mais dont les plus de 1000 pages sont difficiles à terminer tellement rien ne nous permet de nous accrocher au roman!
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Je l'ai enfin terminé !!! Deux mois que j'étais avec mon « Idiot » de Dostoïevski, c'est peu de dire que ce fut laborieux. L'histoire du Prince Mychkine, jeune homme simplet mais fondamentalement bon qui déboule dans la bonne société de Saint-Petersbourg ne m'a pas du tout intéressée, la faute je pense à la myriade de personnages secondaires tous autant insupportables les uns que les autres et que je n'ai jamais vraiment réussi à cerner : Aglaïa, jeune fille fière au caractère bien changeant et capricieux, dont on ne connaitra pas les sentiments à l'égard du Prince ; sa mère Lisavéta, tout aussi insupportable que sa fille, qui règne en maitre sur sa famille (enfin surtout son mari) ; Lébédev, un fonctionnaire un poil collant, surtout depuis que le Prince a hérité d'une belle fortune ; Nastassia, belle jeune femme à moitié folle qui ne s'est jamais remise d'avoir été abusée par son vieux tuteur et le fait bien payer à tout le monde. Et je pourrais ainsi vous en rajouter des tonnes et des tonnes, il faut dire que le livre fait plus de 700 pages…
Moi qui avais été impressionnée par « Crime et châtiment », j'ai ici carrément été déçue, ne trouvant aucun intérêt à des scènes où la myriade des personnages ci-dessus s'entremêlent dans de bien pâles intrigues. Il y a bien un ou deux passages sublimes (la lecture de la lettre de suicide d'Hyppolite by himself notamment), mais c'est quand même cher payé.
Bref, on oublie !
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L'idiot est un très grand classique de la grande littérature russe, donc un incontournable pour tout amateur de littérature. Mais, c'est interminable et tous ces personnages qui arrivent à vivre des fragments d'histoire communs compliquent la lecture. Sur le fond, le cheminement est très intéressant, riche en psychologie de l'humain, avec cette volonté de valoriser la bonté de l'homme et donc, peut-être faudrait-il reprendre ce thème dans une roman du XXième siècle, car elle existe toujours, il faut vouloir et parvenir à la rencontrer.
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Après des années passées en Suisse pour soigner son épilepsie, le prince Léon Muichkine rentre en Russie, sans un sou en poche, mais avec une lettre de recommandation et un nom. Il espère que la générale Epantchine, Muichkine par son ascendance, l'aidera à entrer dans le monde. Mais Léon, bien que doté d'une honnêteté sans faille et d'une intelligence plutôt vive, fait également montre d'une gentillesse et d'une naïveté qui confinent à l'idiotie. Il rencontre des petits bourgeois arrivistes et des fonctionnaires hypocrites, tout un petit monde où les masques ne restent jamais longtemps en place et où les secrets, toujours, remontent à la surface.

Voilà longtemps que je n'avais pas abandonné un roman, mais 250 pages m'ont suffi ! Je reconnais le , le talent et la puissance, rien que cette phrase est un délice. « Voilà qu'elle me tient pour un gredin parce que je la prends, elle, la maîtresse d'un autre, si ouvertement pour son argent, mais elle ne se doute même pas qu'un autre l'eût peut-être trompée d'une façon bien plus ignoble. » (p. 196) Et pourtant, hélas, je n'accroche pas. Rares sont les auteurs du 19e siècle qui me résistent : hélas, Dostoievski le fait, le sacripan ! J'avais apprécié Crime et châtiment et il me reste le joueur... Avec ses dialogues interminables, ses récits rapportés et ses anecdotes impromptues, le début du premier tome de L'idiot m'a lassée par son manque d'action. Dommage pour cette fois, je réessayerai plus tard !
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Dans le cadre du challenge ABC 2011-2012, je me suis engagée à lire L'idiot, voulant profiter de l'occasion pour découvrir Dostoïevski et aborder un thème qui suscitait ma curiosité et mon intérêt.

Malheureusement, je n'ai été que très peu emballée. Je me suis beaucoup ennuyée et je n'ai pu, malgré mes efforts, comprendre les personnages. C'était long, lassant, fatigant. C'est beaucoup de longueurs. J'étais comme qui dirait complètement à l'Ouest, ne saisissant rien à la psychologie des personnages, finissant par me noyer dans leurs discours; discours dont je ne comprenais plus un traître mot tant je divaguais. Il me fallait donc revenir en arrière pour lire avec plus d'attentions et d'efforts mais avec, toujours, des périodes d'inattentions. Il y avait donc un va et vient permanent, je devais constamment retourner en arrière pour relire les passages lus sans intérêt. Fatiguée de tous ces efforts, j'ai fini par en vouloir à l'auteur qui racontait beaucoup pour peu.

Je vais donc attendre avant de lire un second Dostoïevski car l'Idiot ne fut pas, pour moi, une expérience agréable. Il y a meilleure façon de traiter un thème que j'estime fort intéressant.
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Dostoievsky n'a pas la réputation d'être un auteur à lire à la plage. Je ne peux que confirmer. Je lui dois mes plus beaux coups de soleil après m'être assoupi sur l'Idiot. Abandon après 200 pages d'ennui absolu.
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