Sherlock Holmes : Le pouce de l'ingénieur

Un patient qui se présente chez le docteur Watson avec un pouce arraché, ce n'est pas courant. Arraché ? Hm… Pas vraiment ! Tranché serait plus exact ! Accident ? Pas vraiment non plus ! Après avoir pansé le jeune ingénieur, Victor Hatherley, le bon docteur l'entraîne chez Sherlock car l'aventure du jeune homme est vraiment étrange… Il travaille comme conseiller indépendant et a été approché par un certain colonel Lysander Stark pour réparer sa presse hydraulique. Celui-ci vient chercher l'ingénieur en pleine nuit, veille à ce qu'il ne se rende pas compte de l‘endroit où on l'emmène et lui fait jurer le secret sur son intervention. Mais le jeune Victor est curieux… Un peu trop, peut-être…

Critique :

Plus une nouvelle qu'un roman, « le pouce de l'ingénieur » permet à Conan Doyle de montrer la supériorité de Sherlock Holmes sur ses semblables, fussent-ils, inspecteurs de police, médecins ou ingénieurs. En effet, notre brillant détective va reconstituer le trajet de l'ingénieur pour découvrir l'endroit où il était détenu.
Tous les ingrédients sont là pour une aventure classique de Holmes. C'est plaisant à lire, mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre absolu. Si vous n'avez pas vraiment le temps de lire, cette histoire est faite pour vous. Et si vous ne savez pas quelle musique écouter, pourquoi ne pas tendre l'oreille pour profiter du livre audio si vous êtes coincé dans les transports par exemple ?

Dans cette nouvelle, Watson nous raconte comment un jeune ingénieur a accepté un travail louche qui lui a couté un pouce. Envoyé en pleine nuit dans une maison isolée, il doit réparer un engin hydraulique. A peine arrivé l'ingénieur regrette de s'être laissé convaincre. Une jeune femme mystérieuse l'enjoint même de prendre la fuite tant qu'il en est encore temps. Mais il est déjà trop tard. Et seule l'intervention de Sherlock Holmes nous permettra de connaitre le fin mot de l'histoire.
La technologie a bien évoluée, mais la nature humaine reste bien la même qu'à l'époque. Alors si tous les aspects de l'intrigue n'ont pas la même saveur de nos jours, il en reste suffisamment pour apprécier cette courte lecture. J'imagine sans peine la transposition dans un contexte moderne.