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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais fait il y a de très nombreuses années une mauvaise expérience avec un livre audio. Une version médiocre de J'irai cracher sur vos tombes. Puis, plus récemment, j'ai découvert des livres audios lus par des personnes peu enthousiasmées par leurs lectures. Et avec des voix désagréables à souhait. Bref, tout pour dégoûter. Mais la découverte de deux nouvelles de Jean Ray en livre audio très réussies m'ont réconcilié avec le produit. Alors quand j'ai découvert, je ne sais plus où mais à petit prix, un CD de cette nouvelle de Arthur Conan Doyle, je ne pouvais que tenter ma chance et j'en suis heureux. Ce matin, je l'ai réécoutée pour la troisième fois et je pense que je la réécouterai un jour.

En bref : Faire cette fiche m'a donné envie d'en savoir plus sur ce texte. J'ai donc découvert une copie du Strand dans le quel cette nouvelle a été initialement publiée et je vais vous en faire profiter.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Rien que le nom de la nouvelle, le Pouce de l'ingénieur, avouez que cela intrigue... C'est un jour qui avait l'air bien banale, même si avec une urgence, pour un médecin qui met Watson sur une affaire que Sherlock Holmes va bien évidemment résoudre.... Tout commence quand on le réveille aux aurores parce que deux chemineaux sont à son cabinet... Il s'attend à un accident très grave... Mais en fait, ce qu'il attend, c'est un de ces clients travaillant dans les chemin de fer ramenant un voyageur bien cruellement amputé... Pas par un accident comme on le croyait mais par une agression... Si l'ingénieur qui en était la victime n'était pas blessé, personne, disait-il ne le croirait... Et il ne croit pas à la résolution de l'affaire tellement les indices sont minces... Et bien sûr, il ne faut pas plus de détail pour qu'après les soins d'urgence on emmène tout de suite le blessé chez le grand détective... Avouez que Conan Doyle, sait très bien varié ses débuts... Et l'histoire que raconte l'ingénieur commence par un simple client, énigmatique inquiétant qui exige d'abord le silence absolue... Pour juste demander une nuit une heure de travail sur l'Etat d'une presse Hydraulique avec un salaire alléchant... Pourquoi tant de mystère, pourquoi une somme élevé, juste pour une heure d'estimation... Mais l'ingénieur accepte, ayant du mal à monter sa clientèle... Il faudrait garder le silence en fait, finit par dire l'inconnu parce qu'il s'agit de gisement d'or... Et qu'il y a des transactions à faire dans le secret.... Mais rien ne se passe comme prévu quand l'ingénieur y va... Une mystérieuse jeune femme veux qu'ils parte... Alors comment en arrive-t-on à un ingénieur amputé... Et bien il faut lire la nouvelle... Parce que Conan Doyle ne lâche pas l'information comme cela, ni même ce qui fait qu'on appelle Sherlock Holmes... Parce que oui, nous découvrons l'aventure par une intrigue bien mené qui tarde à donner les informations essentielles... On nous tient de suite en haleine...
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1889, Londres - Eyford

L'affaire du pouce de l'ingénieur a été largement chroniquée dans les journaux. Mais comme l'explique John Watson, elle mérite que les faits soient rapportés dans les détails.
Un matin, alors que son cabinet de consultation n'était pas encore ouvert, il reçoit la visite de Victor Hatherley, ingénieur en hydraulique, qui a le pouce sectionné. Commotionné et proche de l'hystérie, celui-ci raconte que ce fut un accident criminel.
Sans tarder, après l'avoir pansé, Watson accompagne Hatherley chez Holmes pour qu'il lui raconte son histoire...

Récemment engagé par le colonel Stark pour aller voir une presse hydraulique défectueuse, on lui demande de venir voir la machine de nuit. L'hébergement est bien entendu assuré. La rétribution pour ce travail étant très généreuse, Hatherley ne pose pas de question et accepte la discrétion qu'on lui impose. le dépannage doit rester secret, mais pour étouffer toute curiosité, le colonel lui dévoile qu'il a trouvé un petit terrain dont le sol est plein de terre à foulon. Il ne veut pas ébruiter cette aubaine pour ne pas que ses voisins fassent comme lui et exploitent l'argile.
"- Nous voudrions que vous veniez ce soir par le dernier train.
- Venir où ?
- A Eyford, dans le Berkshire. C'est un petit endroit à la lisière de l'Oxfordshire, et à moins de dix kilomètres de Reading. de Paddington, il y a un train qui vous fera arriver vers onze heures et quart."

Lorsqu'il arrive de nuit dans le manoir, Hatherley ne distingue rien de la campagne. Et ce n'est pas de la fenêtre de sa chambre qu'il peut admirer le paysage, car tout est barré. le silence pesant rend le décor encore plus mystérieux, lugubre, et pour s'encourager le jeune homme pense aux cinquante guinées. Une petite heure de travail...
Il en est là de ses réflexions quand une femme transie de peur rentre dans sa chambre et lui intime l'ordre de partir le plus vite possible. "- Pour l'amour du Ciel ! murmura-t-elle. Partez d'ici avant qu'il ne soit trop tard !"

A ce stade de la narration, est-ce que Holmes commence à comprendre l'intrigue ? Machiavélique comme tous les scénarios criminels, les manigances du colonel sont bien difficiles à saisir. Pourtant Holmes fait le rapprochement avec une autre affaire impliquant un jeune ingénieur en hydraulique disparu un an auparavant. le conseil de la femme du colonel n'était pas à prendre à la légère.
Une chose s'impose ! Il faut retourner sur les lieux et partager le voyage avec les inspecteurs de Scotland Yard...

Tiré des Aventures de Sherlock Holmes, le récit a été édité dans la revue Strand Magazine en 1892.
Watson est un jeune marié et n'habite plus Baker Street. de ce fait, il voit moins Holmes. Cette nouvelle qu'il rapporte n'est pas une des plus passionnantes, mais je suis toujours aussi séduite par l'atmosphère mystérieuse, l'époque et les lieux. Quand Conan Doyle nous invite dans un train, dans une campagne, dans une demeure anglaise, on y est ; transporté et témoin. Quant à l'intrigue, on ne sait jamais où elle va nous conduire. La plus anodine des machinations mène à quelque chose de terrible. Vous dévoilerais-je le comment du pourquoi si je vous disais que Holmes découvre dans une dépendance de la maison du nickel et de l'étain ? A vous de faire vos propres déductions ou à vous de lire cette aventure... Mr. Hatherley a eu bien de la chance de ne laisser dans cette histoire qu'un pouce !

A recommander.
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