Sherlock Holmes : Le visage jaune (La figure jaune)

Une nouvelle intéressante et qui sort de l'ordinaire, Sherlock Holmes n'est pas toujours infaillible, c'est par cette confidence de Watson que débute cette enquête surprenante.
Nos amis voient débarquer dans leur bureau un jeune homme désespéré et au bord de la crise de nerf, il supplie Holmes de l'aider et s'en remet totalement à lui, il est vrai que l'affaire est délicate...
L'intrigue dont je vous laisse la surprise aborde un thème qui, dans l'Angleterre d'alors était probablement tabou et qui me fait penser qu'Arthur Conan Doyle était ce que l'on appellerait aujourd'hui un auteur engagé.
J'ai pris beaucoup de plaisir à ce récit et à cette belle conclusion.

Cette nouvelle intitulée "La figure jaune" ou "Le visage jaune" issue des mémoires de Sherlock Holmes commence vraiment très bien pour deux raisons : Watson prévient que la force d'intuition du détective privé lui a fait défaut dans cette affaire, ce qui est rare, puis il prévient naïvement en introduction qu'il arrive à Sherlock Holmes de prendre de la cocaïne par intermittences. Ceci explique peut-être cela.
C'est assez cocasse dans la bouche d'un médecin qui indique cependant que c'est le seul défaut de son ami (la cocaïne).
Bref, ils vont avoir la visite d'un homme inquiet parce que sa femme aimée lui cache quelques choses.
Grant Munro est un marchand de houblon qui vient d'épouser Effie, une jeune veuve dégoûtée de l'Amérique où sont morts son mari et sa fille.
Revenue habiter chez une vieille tante à Pinner, dans le Middlesex, elle a eu un coup de foudre pour Grant et réciproquement. Alors, quand la villa voisine accueille de nouveaux arrivants et qu'il surprend un visage effrayant à la fenêtre, il s'inquiète de savoir que sa femme s'y rend en cachette en lui interdisant d'y aller.
Les trois hommes, Holmes, Watson et Munro, vont se retrouver sur place pour percer le mystère de cette demeure.
Malheureusement et sans rien dévoiler de la fin, j'ai été déçue par la façon dont Conan Doyle décrit la situation et les travers propres à l'époque victorienne et ce, sous couvert de bonnes intentions.


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Nul n'est infaillible, pas même le grand Sherlock Holmes !
C'est par cette révélation que le Dr Watson débute le récit de cette affaire.
Parfois le génial détective se trompe et a tendance à voir le signe du grand banditisme là où il n'y a qu'une simple dissimulation, un secret bien gardé.
Nouvelle très intéressante et assez touchante.

Le docteur Watson présente une affaire dans laquelle son ami Sherlock Holmes a commis une erreur ; mais pour Watson, là où Holmes a échoué, « il est rare qu'un autre ait pu réussir ».
Un homme, Grant Munro, se rend chez Holmes pour lui demander son aide car depuis quelques temps son épouse Effie se comporte de manière très étrange. Ce changement coïncide avec l'arrivée de nouveaux voisins au cottage situé près de leur maison. le mari est très inquiet depuis qu'il a aperçu, à une des fenêtres du cottage, un individu mystérieux à la figure jaune. Une fois le mari parti, Holmes livre à Watson ses déductions, il pense avoir résolu l'affaire facilement.

Cette nouvelle n'est pas très longue et elle est agréable à lire. J'ai beaucoup aimé le passage où Holmes se rend compte de sa méprise, le récit prend une tournure plus surprenante. Même si le lecteur sait que la solution énoncée par Holmes n'est pas la bonne, il était légitime de s'attendre à une fin différente, avec le récit inquiétant du mari.

Visage d'interrogations et de mystères.
Vie d'hier et d'aujourd'hui …
Société d'habitudes et de conventions se terrant derrière ces "je ne sais quoi" ….

Nouvelle aventure des mémoires de Sherlock Holmes et cette aventure a donné des suppositions a Sherlock Holmes qui n'était pas du tout les bonnes. Pour une fois Sherlock s'est complètement trompé, même le lecteur pense comme lui, et pourtant tout n'était pas si facile....

C'est une courte histoire de Sherlock Holmes que celle-ci. Elle a pour intérêt de s'attaquer à l'extraordinaire sagacité du détective de Conan Doyle.

Grant Munro arrive très agité chez Holmes. Il s'inquiète des sorties nocturnes et des mensonges de sa femme. Marié depuis trois ans à Effie, veuve d'un premier mari, il n'a jamais eu à se plaindre de quoi que ce soit jusqu'à présent. Mais ses liens avec le cottage voisin nouvellement habité l'inquiètent. Et le visage jaune qu'il voit à la fenêtre de celui-ci aussi. Il vient prendre conseil auprès de Sherlock Holmes. Celui-ci croit élucider l'affaire en imaginant le mari, non pas mort mais bien vivant, venu faire chanter sa femme. Pourtant, une fois dans le cottage avec Grant, c'est tout autre chose qui advient ! Et Holmes de demander à Watson de lui rappeler cette histoire la prochaine fois qu'il est trop sûr de lui !

Court, pas très embrouillé et plutôt sympathique.