Vous le voyez, là-bas, c'est l'hotel of univers.
Pas celui de Raphaël, hein, pas encore l'heure d'aller se chagriner les cages à miel.
Sa particularité, c'est d'être gardé par un type dénommé Dogstone.
Particularité bis, le fait qu'aucun membre d'aucun clan n'ait réussi à poser les arpions sur son toit et été en mesure de venir le raconter par la suite.
Dogstone est du genre expéditif.
Définitivement expéditif.
Si t'apprends pas à voler très vite, t'apprends rapidement à décéder d'une mort qui tue et ça, ça peut te niquer ton avenir durablement.
Ce monde, c'est également celui de la dope, de la misère crasse et de la violence vengeresse.
Maintenant vous prenez un shaker, y balancez tous ces ingrédients et effectuez un énergique mouvement rotatif de bas en haut pendant environ 96 planches.
Plus qu'à déguster le Chien de Minuit.
J'ai toujours eu un problème avec Brussolo.
Un enthousiasme initial se transformant inévitablement en déception finale.
Sauf pour le chien de minuit d'où cette curiosité en terme de rendu sur papier glacé.
Si l'ensemble s'avère plaisant, il est loin d'égaler son pendant sans p'tites n'images.
Le trait bicolore est maîtrisé, certes, mais ne suffit pas à retrouver le ravissement durable éprouvé à sa toute première lecture.
Il en reste un moment distractif qui se lit vite et bien.
Faut dire que minuit, c'est un poil tardif pour le bonnet de nuit que je suis devenu...
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Chine de nos jours, Yuan est un routier qui vit du commerce du charbon, seule source de revenus pour sa famille. Laissé pour mort par un usurier, il doit retrouver son véhicule et laver son honneur, coûte que coûte !
D'un important fonds documentaire, les auteurs, Fred Druart et Aurélien Ducoudray, proposent un récit de fiction tendant vers le polar, afin de décrire au mieux ce mécanisme de vente frauduleux qu'est l'exploitation des mines clandestines, et l'approvisionnement des petits commerçants des bords de route.
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