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3,93

sur 250 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'Aveyron, ça sent bon le soleil, les vacances, la farniente, les descentes en kayak, le GR de Compostelle, bref, la dolce vita !

Ben non, loupé ! Oubliez la "dolce vita" et foutez le camp fissa avant que le Nazgoulag ne vous attrape et que vous ne disparaissiez corps et âme.

Si ce thriller est addictif, il ne manque pourtant pas de défauts qui seront équilibrés par des qualités, notamment dans le final coup de pied au cul (même si on me l'avait déjà fait, ce coup-là).

L'écriture de l'auteur est fort visuelle, de ce côté-là, faut pas avoir peur, si votre imagination suit bien les indications de la plume, vous flipperez un bon coup et vous vous poserez bien des questions sur ce qui se passe dans l'Enclave et comment est-ce possible qu'une telle chose soit permise en France.

Une zone de non-droit dans la campagne aveyronnaise ! Pas dans le 9-3, pas en Amérique du Sud chez les narcotrafiquants, en Afghanistan ou ailleurs. Non, non, dans un petit village bucolique où les touristes se baladent.

Et les habitants des villages voisins, ils en disent quoi ? Rien, ils regardent ailleurs, comme les Humains ont toujours fait à travers l'Histoire et comme nous faisons toujours. Tant que ça ne nous touche pas, hein, on continue de regarder ses godasses.

Des disparitions ont eu lieu à proximité et personne ne dit rien, omerta totale, comme si la mafia tenait tout le monde et arrosait les flics, juges, magistrats (Al Capone, on sait que tu es là). On n'emmerde pas les gens de l'Enclave, point à la ligne. D'ailleurs, comme pour Voldemort, on ne parle pas de l'Enclave !

Comme la carte satellite de l'Enclave est floutée, cela m'a fait penser à un terrain militaire ou à la zone 51 (Fox Mulder est demandé). le gendarme Sullivan, qui voudrait aller enquêter dans ce petit monde fermé, se fait mettre des bâtons dans les roues par tout le monde, surtout par le maire. C'est louche et ça pue !

Deux récits s'entrecroisent : ceux des moniteurs avec leur groupe jeunes trisomiques qui va rencontrer des emmerdes grosses comme des immeubles et le gendarme Sullivan qui, nouvel arrivant au bled, voudrait savoir ce que l'on traficote dans cette putain d'enclave qui sent plus que le souffre.

Les personnages ne m'ont pas fait vibrer et si l'utilisation de jeunes gens trisomiques (ou à autres problèmes) était originale, ensuite, on les perdra de vue… On en retrouvera deux plus tard, ils auront leur place dans le récit, mais j'aurais aimé les suivre plus longtemps, car ils étaient touchants, eux.

Peu de nuances par contre pour les méchants ! Purée, je n'ai jamais vu une telle concentration de psychopathes au km² dans un thriller, moi ! Violeurs, assassins, pédophile, amateur de tortures, bref, toutes les horreurs concentrées dans les mains de quelques-uns, dont un dictateur tyrannique de la pire espèce, avec une carrure de gorille, l'esprit d'un petit pois. L'hypocrisie lui sortait par les trous de nez et les excuses à la con aussi.

Et nom de Zeus, pas besoin de savoir que l'autre dictateur a une bite comme sa carrure juste avant la scène de viol ! Par pitié ! Pas besoin non plus de donner des détails de torture d'une prisonnière qui subit des viols à répétition. de grâce ! J'ai déconnecté mon cerveau, les détails étaient trop explicites à mon goût. Trop de gore tue, surtout lorsqu'il est gratuit et ne sert à rien, si ce n'est à dégoutter les lecteurs.

Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce thriller, ce sont les mystères qui planent sur l'enclave, ces horreurs qui semblent y être rattachées, ces légendes qui tournent autour de ce lieu mystérieux où personne n'entre, mais qui livre tous les villages alentours avec des bons produits du terroir.

Et puis, le final est génial, il m'a scotché au divan, m'a mise sur le cul, bien qu'on m'a déjà fait ce coup de Jarnac dans un autre roman. J'aurais pu le voir si mes yeux n'avaient pas été fermés, concentrés sur autre chose. Les indices étaient aussi tournés de manière à ce que ça ne saute pas aux yeux du lecteur et je suis contente de m'être laissée avoir.

Bon, pour profiter pleinement du final, j'ai dû faire l'impasse sur des points de détails un peu gros, notamment le silence des familles des disparus, les réactions de nos jeunes handicapés et le côté too much d'un truc que je ne peux pas dire ici sous peine de spolier. Ce sera à vous de voir si vous lisez ce thriller…

Ce thriller a aussi un petit côté Série B parfaitement assumé, ce qui a donné lieu à des petits traits humoristiques avec les pensées d'une prisonnière évadée, dans des moments de chasse à l'Homme. Non, je n'ai pas ri.

Ce thriller est addictif, remplis de mystères qui s'expliqueront tous à la fin, sans faire appel au fantastique. Dommage que l'auteur ait forcé tous les traits, donnant un caractère peu réaliste à son roman.

La surenchère est un trait de l'Homme, il adore faire peur et se faire peur, je le reconnais volontiers. Pourtant, j'aurais aimé que l'auteur en mette un chouia moins dans son récit, qu'il tienne un peu la bride à l'imagination de ses personnages et qu'il garde la pédale douce sur les scènes de tortures dont les détails n'apportent rien au récit.

Avec ce thriller, j'ai eu des hauts et des bas et sans le twist final déjà vu, il aurait terminé avec une mauvaise note. Avec ce truc (que je ne dévoilerai pas sauf si on me paie très cher), cela donne un autre éclairage sur le récit et redresse la barre, évitant de ce fait de se prendre la montagne dans la gueule.

À vous de voir ce que vous en penserez, sinon, sur Babelio, il y a des tas de critiques plus élogieuses que la mienne qui est, comme on dit chez moi "half en half" ("moitié moitié").

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Et me revoilà à partir à la rencontre d'un village où les disparitions mystérieuses se multiplient ! Décidément, j'ai vraiment pris un abonnement ! Cette fois, je pars en Aveyron, sur les traces de Stan, jeune flic fraîchement débarqué et qui sent rapidement qu'on lui cache des choses, et de Vanessa, qui accompagne un groupe de jeunes en situation de handicap mental en vacances dans le même village. Durant une excursion, les voilà perdus dans l'enclave, dont ils ne savent qu'une chose : personne ne peut s'y aventurer ! Il s'agit d'un lieu interdit, même pour Stan, ce qui va rapidement l'énerver…

Je dois avouer que rapidement, l'histoire de Vanessa s'est transformée en chasse à l'homme style film classique de série B ! D'ailleurs, même l'héroïne s'est comparée avec les écervelées qui y tentent d'échapper à un monstre sanguinaire. Pour le coup, j'étais assez d'accord avec elle, ce qui était plutôt mauvais signe quand on sait que je déteste particulièrement ce genre de films ! Je me sentais un peu plus sereine pendant les passages avec l'équipe de flics : Stan, chef mais nouveau et qui tente malgré tout d'imposer son autorité, quitte à taper dans la fourmilière et déterrer de vieilles affaires, et Gaëlle, son équipière dynamique et sympathique (oui, et sexy…). Mais Stan souffre d'un affreux défaut qui m'a exaspérée tout le livre : il a une fâcheuse tendance à avoir des pensées bourrées de clichés sur sa femme, enceinte de 8 mois ! Les remarques sur les bas de contention, la baleine qui se déplace, j'en passe et des meilleurs, voilà qui m'a rendue totalement dingue ! Une femme enceinte ne se transforme pas systématiquement en cachalot geignard, non mais ho !

Tout ça pour dire que franchement, je pense que l'auteur a forcé volontairement tous les traits (ça se sent dans les poursuites, dans la somme de tordus qui peuplent l'enclave, dans le déferlement de violence, dans les dialogues…) mais que je ne suis pas le bon public pour cela. Je salue quand même la fin qui me semblait bien rattraper le coup et même expliquer le déroulement de l'intrigue, mais pas suffisamment pour que je puisse dire que j'ai apprécié ma lecture.

Bien sûr, comme toujours, l'écriture de l'auteur n'est nullement à remettre en cause, j'étais juste le mauvais public ! Mais je n'ai pas de doute que ce livre puisse plaire, eu égard aux nombreux retours positifs, notamment celui d'Yvan que je vous invite à découvrir ici !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Tout d'abord, je tiens à remercier Masse Critique Mauvais Genre de Babelio, ainsi que les Éditions Harper Collins NOIR de m'avoir donné l'opportunité de découvrir ce thriller ! Connaissez-vous le Nazgoulac ? Non ? Alors if vous faut lire le dernier roman de Nicolas Druart !

Vanessa, AMP (aide médico psychologique) qui a quitté sa Réunion natale et Simon, sympathique infirmier gay, partent en week-end avec quatre grands adolescents (pratiquement de jeunes adultes) « quelque part en Aveyron ». Brice et Emily sont deux amoureux trisomiques. Théo est autiste Asperger et Karim déficient mental. Grosse déception pour Vanessa, quand elle constate à l'arrivée que le camping est glauque, insalubre et vétuste. Et surtout que le peu de vacanciers présents se paient ouvertement la tête de ses protégés. Quand un autochtone prétend qu'il leur faut impérativement éviter une zone maudite appelée « l'enclave » (à cause des morts vivants qui la hante et le terrible Nazgoulac qui y habite …) il lui semble avoir touché le fond ! La « France profonde » quoi ! Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que le pire est à venir et qu'une joyeuse promenade en canoé va se transformer en abomination !

Un roman absolument cauchemardesque. L'intrigue est à la limite du fantasmagorique, au fur et à mesure de son déroulement. L'auteur ne fait pas dans la dentelle, c'est le moins qu'on puisse dire ! Un roman plutôt conseillé à des lecteurs « avertis », à des amateurs de sensations fortes ! Entre rêve (ou cauchemar …) et réalité : on s'y fait de sacrés frayeurs … Une symbolique qui m'a – je l'avoue – relativement déroutée et parfois fait perdre pied dans le labyrinthe de cet effroyable récit. Si le style (trop violent à mon goût) n'est pas tout à fait ma « tasse de thé », nul doute qu'il pourra faire le régal des « aficionados » d'une littérature « horrifique » … J'en connais qui vont me l'emprunter !
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C'est le second roman de cet auteur que je lis (le premier était "Nuit blanche"et j'avais apprécié).
L'action se déroule toujours dans sa très belle région de prédilection que j'aime beaucoup également. La description des lieux est fort bien restituée, et en littérature c'est important ; l'auteur maitrise parfaitement cet aspect à tel point qu'on peut visualiser les endroits.
Ma lecture a été relativement palpitante, avec pas mal de suspens, jusqu'aux 50 dernières pages qui nous amènent tout droit vers l'épilogue.
Et alors là, désenchantement brutal auquel je ne m'attendais pas du tout, tellement cet épilogue n'est pas crédible, c'est une catastrophe et c'est regrettable.
Même si une lettre arrivée bien tard, explique le fonctionnement de l'Enclave avant et après, je n'y ai pas cru un seul instant, c'est bien trop invraisemblable.
Tout comme le rôle majeur attribué au sein de cette communauté, à cette jeune personne .
L'intention est louable certes, (on aimerait bien que ce soit possible) mais pas réaliste du tout quand on connait ce genre de handicap.
Et que dire du fait que la gendarmerie "classe" les affaires des disparus au fil des ans. Et ces familles de disparus, aucune ne relance les enquêtes ? Pas un mot à ce sujet dans tout le roman, c'est vraiment dommage.
(Mis à part le pauvre adjudant chef de gendarmerie Sullivan qui va commencer à enquêter...).
Quand aux 4 personnages porteurs d'un handicap, leur analyse n'est pas assez fine, plutôt simpliste, bref trop caricaturale pour les rendre attachants, tout comme leurs deux accompagnateurs.
Ils sont partis pour un weekend afin de découvrir les joies des sport en plein air dans l'Aveyron soit !
Mais étrangement ni la Direction du foyer d'accueil , ni les familles ou tuteurs légaux ne s'inquiètent et ne se rendent immédiatement sur place quand ils ne rentrent pas ?
Je ne pense pas poursuivre avec l'auteur qui a pourtant de très bonnes idées et intrigues, mais hélas mal exploitées.
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J'ai voulu tenter l'expérience avec un auteur que je ne connaissais pas, et j'avoue rester un peu sur ma faim.

Je viens tout juste de le terminer, et heureusement, la fin relève le tout.

C'est assez bien écrit, mais il n'y a pas eu cette alchimie que je recherche en lisant un bouquin. Je pense simplement que cette plume ne me correspond pas.

Ce que je n'ai pas apprécié est cette redondance à detailler chaque personnage (leurs traits, leur caractère ou/et leur passé) sans subtilité dès leur introduction. Un peu trop lourd pour moi.

J'ai d'ailleurs eu plusieurs fois envie d'abandonner cette lecture.

Les réponses à l'intrigue se trouvent assez facilement, on peut aisément supposer avec justesse "qui a fait quoi". Sans compter aussi cette environnement tiré par les cheveux...

Je ne pense pas acheter un nouveau bouquin de m. Druart.



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Après m'être cassé les dents sur ma lecture précédente (trop compliquée pour mes capacités attentionnelles du moment), je cherchais un thriller "facile" et celui-ci attendait dans ma pile, je l'ai donc lu sur une journée. L'histoire est entrainante : Vanessa accompagne un groupe de 4 jeunes avec un handicap dans une expérience nature. Un accident les amène à pénétrer dans l'Enclave, une zone interdite d'accès en plein coeur de l'Aveyron et sur laquelle circule d'étranges légendes. En cherchant à retrouver ses protégés, Vanessa se confrontera à l'horreur, à la folie, et au sadisme des habitants de l'Enclave. En parallèle, Stanislas, adjudant-chef d'une bourgade voisine de l'Enclave, débute une enquête sur la disparition de deux jeunes pèlerins qui suivaient la route de Compostelle, route qui passe précisément par l'Enclave.
Les chapitres alternent l'histoire de Vanessa et de ses ouailles qui cherchent à sortir de l'Enclave, et celle de Stan et de sa collègue Gaëlle, qui veulent y entrer.
Si cette dynamique est intéressante, le roman n'est pas exempt de limites : premièrement, la psychologie des protagonistes n'est pas très cohérente, voire passée sous silence. Les réactions émotionnelles de certains protagonistes sont purement incompréhensibles, et le restent même en ayant lu la fin. Alors que le roman nous parle de jeunes handicapés, on en sait finalement très peu sur ceux-ci, et les stéréotypes sont nombreux (exemple du gentil trisomique et du méchant psychotique). Ensuite, la manière dont Vanessa, et d'autres personnages, qualifient les habitants de l'Enclave, m'a déplu (avec un champ lexical autour des termes dégénéré, consanguin et débile, très réducteur pour un livre qui intègre des personnages avec des handicaps). Finalement, certains anachronismes, aussi, qui m'ont fait douter d'un récit se déroulant en 1998... Certaines actions sont un peu trop prévisibles, certaines "horreurs" aussi... On touche à la surenchère : cannibalisme, nécromancie, sadisme, pédophilie... "Il y en a un peu plus, je vous le mets ?"
Malgré cette tendance à l'excès, c'est un thriller "facile", tant au niveau de son écriture que de sa trame, finalement très classique malgré les quelques surprises réservées par la fin du livre et même un rappel à Michel Bussi ? Par ailleurs, Nicolas Druart ne nous cache pas qu'il a lu ses classiques et fait deux références ouvertes à Grangé et Thilliez... Mais ce n'est pas évident d'égaler de tels auteurs, et ce roman-ci manque encore un peu de maitrise à mon avis.
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Voici un bouquin idéal pour les vacances! Sa lecture a été rapide car prenante. Il y a de tout dedans, X-files, Sheitan et même un petit côté Hot Fuzz. J'ai immédiatement été séduite par cette zone de non droit rurale. Après tout pourquoi pas? On a déjà vu des dérives sectaires, des crimes passionnels, des communautés et même un Front de Libération des Nains de Jardin dans notre diagonale du vide. La langue est un peu pauvre, et le style emprunté. J'ai trouvé quelques anachronismes de langage... je suis tatillon. Mais, au moment où cela commence à lasser, l'auteur se lâche enfin! Il n'épargne plus rien à ses personnages, ni à ses lecteurs et là, c'est super! L'intrigue est bien menée, aucun détail négligé, bref, j'ai marché tout du long et n'ai pas vu les choses venir. Plutôt contente.
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Je ne sais quoi penser de ce livre. Je partage l'avis d'une internaute quant à la place laissée aux handicapés dans le récit, purement anecdotique et pratiquement sans intérêt mais difficile de parler de ce livre sans révéler les noeuds de l'intrigue. Néanmoins les invraisemblances rendent le récit peu crédible, des disparitions sur plus de 30 ans qui n'auraient suscité aucune réaction de la police ou de la gendarmerie, deux canoés et leurs occupants qui ne reviennent pas à la base nautique mais le loueur ne s'en inquiète pas, une société vivant en totale autarcie avec interdiction pour ses membres de sortir de l'enclave sous le joug d'un idéaliste devenu psychopathe enivré de puissance et de pouvoir, tout un village qui sait mais ne dit rien, un monstre cannibale, .... L'auteur tente dès le début de semer la confusion en égarant le lecteur dans le déroulement des faits et l'époque où ils surviennent mais là aussi il y a un hic. Cela concerne les handicapés et ce qui a motivé leur arrivée pour ce weekend dans l'Aveyron. du coup quand on arrive à la fin du roman on se dit que non ce n'est pas possible, ces handicapés ne pouvaient pas avoir vécu ce qui est dit à ce moment là. Je sais mes explications sont confuses mais je me répète, compliqué de dire sans dire. Quant à la fin de l'histoire le mythe de la belle et la bête revisité ?
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- Un groupe de jeunes handicapés entourés de deux accompagnateurs descendent en canoë une rivière aveyronnaise qui longe une fameuse enclave à l'origine de théories aussi loufoques qu'effrayantes.
Ils se retrouvent coincés et doivent se séparer pour chercher du secours...
- Deux jeunes randonneurs en marche vers Compostelle disparaissent eux aussi à proximité de cette enclave.
Deux gendarmes, Stan et Gaëlle enquêtent et se heurtent au silence et à l'hostilité du village.
Roman policier invraisemblable et passablement ridicule que j'ai lu d'une traite.
J'avoue...
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Une enclave (n.f) : Territoire au contour plus ou moins bien défini soumis à des lois morales ou sociales différentes des régions alentour.

Cette définition prend tout son sens une fois la dernière page tournée.

Lu en une journée, il est indéniable que le style de Nicolas Druart est efficace.
L'installation de la tension se fait dès les premières pages avec l'arrivée de Simon, Vanessa et leurs protégé-es dans ce camping miteux, perdu dans la campagne aveyronnaise, et promettait une montée en puissance tout au long du roman.

Malheureusement, j'ai été un peu déçue par l'intrigue très inspirée des films d'horreur des début 2000, dont j'étais friande, adolescente. Un mélange entre "La colline a des yeux" et "Le Village", et une référence très claire aux Final Girls des slashers incarnée par le personnage de Vanessa.

Malgré une histoire très bien construite, et un dénouement auquel on ne s'attend pas, je suis restée sur ma faim.
Il m'a manqué le récit d'une enquête détaillée ou peut-être n'était-ce tout simplement pas le genre de thriller que je recherchais cet été.

Petit bémol personnel en terme de choix littéraire : la description un peu trop crue des sévices subies par certaines victimes.
Je suis toujours plutôt d'avis qu'une scène très violente ou gore, si racontée en détails, doit vraiment servir l'histoire ou la faire avancer. Et dans ce cas, l'écueil d'écrire l'insoutenable juste pour "choquer" le lecteur n'a pas été évité, à mon sens.

Somme toute, une lecture divertissante et entraînante, mais qui n'aura pas réussi à me tenir en haleine.

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