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Critique de Hulot


Un triste anniversaire...


Une guerre perdue, un gouvernement qui trahit et qui livre la France aux Allemands. Une insurrection réprimée dans le sang et par un massacre, des milliers de mort, de condamnés et de déportés. Voici l'histoire succincte et simpliste de cette Commune de Paris telle que tout le monde la connait ou en a entendu parler.


Raoul Dubois va évidemment au delà et nous raconte en détail cette période mais surtout met en évidence les mesures prises par la Commune dans le domaine de l'éducation, de la condition de la Femme, la laïcité, l'aide sociale aux plus démunis.... Tous ces engagements qui ne verront pas, bien souvent, le moindre début d'application, la Commune n'ayant duré que 70 jours.

L'auteur nous dresse également le portrait des principaux protagonistes de cette période, le tout entrecoupé par de nombreux extraits de journaux, de lettres mais aussi par de poèmes entre autres de Victor Hugo et de Louise Michel.


Le sentiment récurrent à la lecture de tous les livres qui traitent de cette période, après l'énoncé des faits qui sont tellement inconcevables, incroyables, est que les auteurs font preuve de parti pris et ont écrit un livre à charge.
En effet, comment peut-on imaginer que l'on puisse massacrer des milliers d'hommes, femmes mais aussi d'enfants, dans les rues de Paris, dans les arrières cours, que l'on fusille sans jugement dos au mur non pas pendant une journée mais pendant une semaine.
Quelle haine a-t-il fallu pour ordonner ces tueries ?
Comment Adolphe Thiers et ses amis ont-ils pu ordonner ces tueries ? Quel esprit de vengeance a-t-il fallu pour poursuivre ces gens, les arrêter, les juger et les condamner au mieux à la déportation sinon à la mort ?




Cent-cinquante ans après, en cette année de célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon, j'ai bien peur que la France ne célèbre son "héros " et n'oublie, une fois encore, ses Communeux....

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