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Le mari, la femme , l'amant. Sujet traité depuis toujours sur le mode comédie ou tragédie.
V.Ducay prend le parti de donner la place la plus importante de son roman au désir qui afflue ou qui reflue selon l'habitude ou La rencontre.
A deux amants solaires répondent un mari et des enfants. Dilemme déchirant pour une épouse qui ne s'attendait pas à ce qui lui arrive.
L'amant , lui, se sent capable d'attendre Anna qui se dérobe à lui non sans chagrin et sans tourments.
Il part au Portugal, vit et revit son histoire , il attendra, attendra...
Sauf que les premières pages du roman content la découverte du cadavre d'une femme sur « leur » plage.
Et la part du mari dans cette histoire ? Autant l'écriture , les mots choisis sont soignés pour les amants, autant ils sont bruts voire vulgaires pour le mari, ce n'est plus la même écriture.
C'est un beau livre sorti du coeur et des tripes de l'autrice avec les qualités et les défauts d'un premier roman.
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Des chapitres courts dont les mots nous accrochent d'emblée tant ils sont emprunts de précision, d'émotions et d'une certaine urgence, comme si le temps nous était compté…Comme si « attendre » était un impossible pour le lecteur.

Une plongée introspective dans l'intimité et la subjectivité de trois destins, une rencontre sentimentale qui s'annonce dans l'éclat, celui du verre brisé dont on voudrait rassembler tous les morceaux afin de reconstituer l'ensemble de ce paysage amoureux.

Paul nous fait vivre son attente en pagayant avec ses mots et sa douleur.

Anna nous écharde avec sa culpabilité, son idéal amoureux estampillé de conformisme.

François nous rappelle que la norme peut être contrainte, contorsionnée par la fulgurance des sentiments.

« Attendre Anna » nous parle de ce tsunami amoureux, d'un amour qui prend toute la place, un amour qui devient « tout » et fou, couvre tout, habille intégralement l'identité, un amour qui devient nom. Au nom de quoi rien d'autre ne peut se vivre si ce n'est dans la suspension de l'attente et l'errance.

Virginie Ducay évoque avec modernité une thématique quasi ancestrale. Ses mots portent avec beaucoup de respect les croyances, les certitudes, les espoirs et les ratés de chacun de ces trois personnages.

Une plume remarquable par sa dextérité à incarner des voix si singulières.

Je ne peux que vous inviter à découvrir cette lecture en apnée, à vous laisser emporter par la vague.

Merci à Babelio et les éditions La part commune pour m'avoir permis de découvrir cette écrivaine qui sera dorénavant pour moi incontournable.
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L'amour et la haine...

💓 Alerte coup de coeur ! 💓

C'est l'histoire d'un homme et d'une femme. Et puis d'un amant. Il en faut du culot pour oser s'attaquer à la plus vieille histoire du monde !
Mais Virginie Ducay relève le défi haut la main.

Tout commence par cette scène (et quelle scène !!) qui nous happe en quelques lignes : une grève, des dunes, un corps, un sac à main.
Et puis c'est Paul, l'amant, que nous suivons dans les rues portugaises. Il s'est enfui quand Anna l'a quitté. Paul est perdu. Paul rêve et ressasse. Paul attend Anna. Indéfiniment.
De son écriture magnifique, l'auteure équilibre avec grâce la voix des trois protagonistes dans un triangle amoureux si dangereux, toujours sur le fil du rasoir... L'atmosphère orageuse maintient un niveau de tensions sans aucun répit.
On se questionne : tout cela est-il bien raisonnable ? Quelles sont les limites à ne pas franchir ? Et puis on se requestionne : mais faut-il vraiment être raisonnable ?

Quelle écriture, quelle poésie, quelle beauté ! Un talent inouï pour un roman qui se termine en apothéose, laissant le lecteur pantois, chancelant, seul face à ce drame dont on ne ressors pas indemne.

Cette critique ne sera jamais à la hauteur de ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce bijou, je ne trouve pas mes mots. Alors je vais résumer tout cela très simplement : lisez Virginie Ducay ! Une autrice à suivre immanquablement !!
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Mais où est donc passée Anna ? Ce roman nous tient en haleine du début à la fin. Un style d'écriture hors du commun, une richesse de vocabulaire sans pareil.
Merveilleuse autrice, femme exceptionnelle et très belle personne, Virginie mérite un succès sans limite.
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Une femme sur une dune, démantibulée comme une poupée. « La mort lui fait une drôle de tête. » Féminicide, accident ou suicide ? le regard hésite. Il y a bien ces marques sur le cou qui prouveraient que… À moins que… Et plus loin, ce roman de Paul Constant abandonné plus haut, pourquoi lui ? Beaucoup de questions sans réponse. Et y en aura-t-il une au bout du compte ? Ce n'est pas le paysage qui désignera le coupable, mais peut-être si finalement. La vérité dès le départ semble incertaine, soumise aux vents et aux vagues. Chacun son eau, chacun sa marée… Au fait qui raconte cette macabre découverte ? Est-ce François, le mari ? Est-ce Paul, l'amant ou un simple promeneur égaré sur la lande ? Nous n'aurons par la suite que les récits de Paul et d'Anna, la morte, entrecoupés de ceux de François, chacun des trois personnages racontant l'histoire à sa manière, selon son point de vue, son point de vie, pourrait-on dire. Flux et reflux, c'est selon leur subjectivité que se dessine au fil des pages une vérité, mouvante, sans fin, à l'image de l'océan,
Est-on vraiment libre de sa vérité ? Les protagonistes semblent tous prisonniers d'eux-mêmes et de l'autre, comme colonisés par leur obsession, fondus en l'autre, sous emprise, sans existence propre bien assurée. Ils luttent tous contre leur lot de failles et d'entraves : travail, famille (en arrière-plan deux enfants pour Anna, des ados ; pour Paul, une séparation en cours, une mère inquiète, un père malade), pesanteur, insatisfaction, désillusion, blessures personnelles, non-dits, jalousie, douleur, attente, alcool, culpabilité, violence… Dans ce contexte, il existe différentes façons de se retrouver soi-même  ou de se perdre. Par exemple en plongeant dans les vagues, corps et âme, comme si celles-ci pouvaient tout laver, tout engloutir, ou bien en partant loin et pour toujours, en attendant éternellement, en supprimant aussi peut-être le motif de sa douleur…
Dans cette « histoire de corps et d'eau », chacun semble être dépendant de son amour : le coeur qui aime, celui qui attend, celui qui enquête. Personne ne comprend vraiment l'autre, ne se comprend soi-même non plus, tiraillé entre ses contradictions internes et externes. « Attendre Anna », quand Anna s'attend elle-même… le lecteur s'interroge sur certains comportements qui le désarçonnent. Pourquoi Anna commet-elle cette erreur alors que justement il y a peu… ? Pourquoi Paul change-t-il si soudainement d'attitude ? Pourquoi François est-il si obtus et si vulgaire tout à coup ? Même si chacun bien sûr avance ses raisons. On remarquera que l'amour est si fusionnel entre les amants que certaines images et situations se répètent de l'un à l'autre : Paul à un moment se définit comme un « pantin cassé », faisant ainsi écho au « pantin cabossé » d'Anna.
« Il arrive que la peur du bonheur l'emporte sur le bonheur lui-même, nous révélant toute notre faiblesse et notre lâcheté. » le topos du triangle amoureux bien connu dans la littérature, surtout lorsqu'il est assorti d'une passion dévorante, impossible, peut présenter de nombreux écueils, du type « roman noir à l'eau de rose », mais Virginie Ducay le revisite de manière personnelle, dans un récit choral rythmé, bouleversant par bien des aspects, qui s'inscrit dans deux lieux forts : un rivage océanique battu par les vents et la ville de Lisbonne au Portugal. Quel pouvoir exercent ces lieux sur les personnages ? Sur leur insatisfaction profonde, leur mal-être, leur solitude, leurs désirs inavoués, leurs illusions ? Un lieu peut-il les sauver d'eux-mêmes et de l'autre ? Même endroit, même décor : entre la scène macabre décrite dès l'ouverture et le romantisme des rencontres clandestines dans les dunes, du temps s'est écoulé, lourd de tergiversations et d'incompréhensions. Quelle vague mauvaise a tout fait chavirer ? Et pourquoi est-ce toujours la femme qui en paie le prix ?
C'est au lecteur de reconstruire, témoignage après témoignage, le fil des événements, leur temporalité, leur causalité. Il doit ajouter sa vérité à celle des personnages. On remarquera qu'aux trois voix d'Anna, de François et de Paul, qui ont tous entre 40 et 50 ans, se superpose celle de l'auteur qui questionne, détaille, fouille, analyse. Cinq voix en somme se partagent ce récit puzzle, celle de Paul, l'amant écrivain étant prépondérante (28 récits sur les 47) d'où peut-être l'impression d'une identification accrue de l'auteur avec ce personnage. Anna l'infirmière intervient 12 fois, François le cadre à responsabilités 7 fois, si on excepte le premier récit de source ambiguë.
Est-ce pour cette raison que la romancière privilégie la distance narrative apportée par le passé, notamment par le subjonctif imparfait, très souvent utilisé, concordance oblige ? Certes l'histoire est racontée selon le mode du retour en arrière, excepté parfois par Paul plongé à Lisbonne dans le présent sans fin de l'attente. Ses récits sont les seuls à être précisément situés avec une indication de l'heure, la plupart des événements se trouvant finalement rapportés à partir de ce point focal.
« L'amour, comme l'amitié, ne peut être exclusif. » Quoi qu'il en soit, on se dit, en relisant les différentes versions de chacun, qu'il se plaît ici à conjuguer le subjectif imparfait à l'impératif de la douleur.


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Paul a fui l'annonce, l'abandon de la femme qu'il aimait et qui l'aimait. Lisbonne. Sous ses pas claquent les pavés mais il n'entend rien, autour de lui s'agite le monde mais il ne voit rien, concentré sur lui-même, pris au piège d'une attente, d'un impossible retour, ce qu'il ne veut ou ne peut admettre, Paul continue de faire ce qu'il fait depuis des années : Paul attend Anna. Emprisonné dans une histoire où il ne peut régner que sur l'ombre, n'être qu'une ombre, patient, lui qui serre les dents pour ne pas laisser s'échapper la colère, lui qui ferme les yeux pour ne pas voir l'évidence, Paul s'enferme dans son fantasme, garde la force, le courage ou l'inconscience de consoler, en s'oubliant, accepte sans un mot les reculades, la culpabilité, les regrets – l'égoïsme – de la femme qu'il aime, de la femme mariée qu'il aime. Lisbonne mais alors, ici ou ailleurs, avant et maintenant, relégué, Paul. Mis entre parenthèses, incapable d'avancer, de s'écrire un futur, il tourne et retourne cette histoire en boucle, cherchant l'indice qui le rassurera, guettant le signe qui le revigorera, se souvenant des débuts comme d'une douceur, se rappelant leur folie, leur désir. Occupant son présent, son attente, en ressassant leur passé, Paul, même loin, reste près de son amour, le caresse, le chérit et s'y blesse.

Anna regarde autour d'elle son monde s'effondrer et perd pieds, prise en étau, tiraillée, rien ne lui apporte de réconfort, ni ce nouvel amour qui devrait la mettre en joie, ni celui qu'elle connaît depuis si longtemps, qui ne l'émeut plus, mais la détruit, de jour en jour, car elle aussi enfermée, ne voyant que l'impasse, tâtonnant dans le noir à la recherche d'une issue, se tournant vers Paul pour saisir une main, refusant de s'en emparer pourtant, Anna désemparée. Anna victime ou Anna coupable, de ne pas savoir choisir, de ne plus réussir à concilier ses anciens rêves et les nouveaux, se les avouer, se l'avouer – pourquoi trancher, pourquoi ne peut-elle pas se décider ? le temps passe et s'étiole, la vie comme une vague qui poussent les amants l'un vers l'autre puis les sépare aussi brutalement. le temps, s'il passe, ne peut se figer, et malgré les peurs d'Anna, malgré la douleur de Paul, adviendra ce qui adviendra.

Il faut du talent pour réécrire une histoire aussi vieille que l'amour est vieux, de l'audace pour se jouer des rebours, pour oser une construction qui fera commencer par une fin, par une mort, de la finesse pour décrire des sentiments, des personnages si humains qu'ils sont tout et son contraire, et une grande sensibilité pour donner voix, donner la voix aux uns et aux autres, changer de focale, s'ajuster, que chacun raconte sa vérité sans qu'elle ne soit ni mensonge ni trahison. Virginie Ducay possède justesse de forme et justesse de fond. le lecteur secoué par ce ressac, ces remous, sort des Sables blancs lessivé, ayant lui aussi perdu l'horizon des yeux, bousculé dans ses certitudes, chamboulé par le voyage qu'il vient de faire. Est-ce si simple de se dire que la vie se plie aux principes, qu'elle doit accepter la morale, que la raison devrait l'emporter sur la passion ? À écouter Paul, à écouter Anna, se dit-encore que tout est question de choix, qu'il faut savoir, se montrer raisonnable ? Est-ce possible de leur donner raison à tous deux, à tous trois, d'accepter le vertige des réalités multiples ? Grâce à Virginie Ducay, et à son premier roman, oui, il le faut, et accepter aussi que la fiction parfois donne les clefs de la réalité. Une vraie réussite, littérairement et émotionnellement parlant.

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Coup de coeur de l'année pour ce court moment choral à trois voix. Séduite par la plume de Virginie Ducay j'ai dévoré les pages en deux petites heures. Pour ce premier roman, l'autrice livre une tragédie amoureuse tout en prenant soin de pousser le lecteur au questionnement. Anna, Paul et François, ce sont trois êtres qui forment à triangle amoureux. Anna forme d'apparence, c'est un couple parfait avec François, mais l'apparence trompeuse s'effrite lorsqu'Anna rencontre Paul. Dans ce roman poignant Virginie Ducay décrit avec justesse une passion adultérine, un amour fou et un emprisonnement intérieur par cet amour destructeur. Qui est Anna ? Qui aurait pu commettre l'irréparable ? Paul L amant obsessionnel ? François le mari déchu de son emprise ? Entre Lisbonne et l'océan, nous voguons entre les protagonistes qui nous délivrent au fur et à mesure chacun leur propre point de vue. D'une plume rythmée, Virginie bouleverse le lecteur par ses personnages à la psychologie complexe, et ce, dans une atmosphère douce-amère. La douleur que l'amour provoque se tisse et s'insinue avec force. Attendre Anna, c'est une histoire déchirante, des coeurs brisés entre culpabilité, espoir et trahisons. Bref, un premier roman subtilement écrit qui m'a charmée !
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Ce roman évoque la plus vieille histoire du monde, le triangle amoureux. C'était pas forcément gagné pour me convaincre.
Sauf que Virginie Ducay le dépoussière et nous livre une histoire captivante.
Il y a d'abord une très jolie écriture, qui transcrit avec une étonnante intensité la rencontre entre Paul et Anna. On lit le coup de foudre et on le vit. Et c'est pas du tout gnangnan. C'est juste beau et puissant.
Chacun son tour, Anna, Paul son amant et François le mari trompé ont la parole et le lecteur reçoit trois manières de vivre la même histoire.
J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur explore les raisons qui ont permis ce coup de foudre, ce qui fait qu'Anna a pu s'y laisser prendre. Rien de très original puisque les raisons sont vieilles comme le monde et somme toute souvent les mêmes : Anna est en proie à une vie qui l'engloutit, elle s'est oubliée et Paul lui rappelle qu'elle est vivante, mais encore une fois l'écriture sublime les états d'âme de la jeune femme sans pourtant nous la rendre agaçante avec ses tergiversations, ce qui est souvent le cas pour ce type de personnage.
Le personnage de François, le mari, est lui aussi très singulier. Ici, on est assez loin du mari blessé et malheureux; il est plutôt atteint dans son orgueil, humilié parce qu'il "n'aurait jamais cru qu'une chose pareille pût lui arriver, à lui". Il transpire une violence contenue.
Enfin, le personnage de Paul, l'amant, est sans doute le plus intéressant puisqu'il faut reconnaître que Virginie Ducay a choisi d'inverser le schéma classique de la maîtresse qui attend toujours en vain que son amour quitte sa femme et ses enfants, et qui n'accepte que les miettes de la vie de l'autre. Ici c'est Paul, c'est l'homme qui attend, c'est lui qui doit s'adapter, composer avec la vie de l'autre, c'est lui qui attend qu'Anna quitte son mari, qu'elle accepte de laisser tomber la sécurité et le confort du schéma de vie qu'elle s'est construit avec un mari, une maison, deux enfants.
Et quand elle finit par lui dire qu'elle ne sacrifiera pas sa vie pour lui, Paul s'enfuit au Portugal.
Ainsi, au fur et à mesure qu'on fait connaissance avec ces trois personnages, on se demande qui est responsable de la mort d'Anna. Est-ce Paul ou François qui en a eu marre d'attendre Anna?
Est-ce la jeune femme elle-même qui s'est lassée de s'attendre?
Laquelle de leurs trois vérités est la bonne mais y en a-t-il seulement une?
Virginie Ducay livre avec Attendre Anna un très beau premier roman.
Merci à Babelio pour cette lecture qui m'a sortie de ma zone de confort
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A travers l'histoire de Paul, Anna et François, Virginie Ducay fait un portrait lumineux de la passion amoureuse, de son irruption dans leurs vies, ce qu'elle transforme, ce qu'elle bouleverse. D'une écriture fluide et rythmée, le roman nous raconte, sans jugement, les élans, les doutes et les cheminements de l'amant, de la femme et du mari. La narration à la première personne nous emmène au plus près des émotions de chacun des personnages. Flaubert a enfin rencontré Despentes. Un très beau roman d'une autrice assurément prometteuse.
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C'est en déambulant dans les rues de Vannes que j'ai rencontré Virginie Ducay. Elle était assise devant la librairie Lenn ha dilenn, discrète et souriante, derrière une petite table ronde où trônaient plusieurs exemplaires de son roman "Attendre Anna". Je me suis naturellement approchée d'elle, nous avons échangé sur la littérature et elle m'a présenté son ouvrage. J'étais sur le point de finir un roman et je me suis dit "pourquoi pas".
Je ne regrette pas. Dès les premières lignes, j'ai été happée par l'écriture agréable, fluide, précise, imagée et parfois crue de l'autrice.
Le sujet du triangle amoureux, tant de fois traité dans la littérature, devient, entre ses mains, un récit presque haletant, servi par des mots emprunts d'émotion et d'urgence. Je me suis laissé insidieusement piéger par son rythme !
Pourtant, sans rien dévoiler, je suis restée sur ma faim !
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