Maidan love, tome 1 : Olena

Je n'ai pas beaucoup accroché à cette première partie.
Elle ne manque pourtant pas d'atouts. le sujet déjà, révolte à Kiev récente qu'on a vu d'assez loin. Un peu de politique mais sans jugement par un personnage neutre qui n'est embarqué que là dedans par amour. Il est d'ailleurs sympathique mais un peu passif. Malheureusement je n'ai pas vraiment compris les revendications, moi qui n'y connais rien, j'ignorais jusqu'au nom du président ukrainien. Pourtant il y a au départ une explication succincte du contexte politique.
A côté de ça il y a de l'action pour nous tenir un peu en haleine, quelques quiproquos. Mais insuffisant pour ma part.
Les dessins sont assez simples, pas relevés par la colorisation manquant de nuance. Mais le tout fonctionne bien et fait un visuel agréable.

Un amour de révolution.

Bogdan est flic, sa petite amie, Olena, étudiante.
Lorsque la révolution Ukrainienne commence, elle disparaît…

Premier tome correct, sans plus. Un petit peu d'insouciance, un héros sympathique, après, l'histoire est un peu légère.
(plus d'avis sur PP)

Alors que Kiev vit des jours chaotiques, ponctués de manifestations aussi spectaculaires que violentes, Bogdan, jeune policier désireux de s'installer avec sa petite amie, décide de suivre une formation de Bekrout, les agents anti-émeutes.

Le soucis c'est que la petite amie en question se retrouve de l'autre coté des barricades le soir même du baptême du feu de notre héros idéaliste (si, si !).



N'écoutant que son amour pour la jeune fille, il déserte pour tenter de la retrouver. Va alors commencer pour Bogdan et une poignée de personnes qui gravitent autour de lui, une nuit aussi surréaliste que violente.



Ducoudray est un scénariste prolixe aux sujets variés, mais dont la politique internationale (à l'Est notamment) reste l'un de ceux qu'il affectionne particulièrement.

Il choisit ici la récente révolution ukrainienne où il place une histoire d'amours contrariés, évoquant comme il sait si bien le faire, la grande Histoire au travers d'une petite.



S'il est toujours volubile coté dialogues, ces derniers ont perdu ces petits « tics répétitifs» que l'on pouvait trouver parfois dans ses séries antérieures et, tout en gardant l'humour et la justesse de ton qui font l'originalité de son style, il nous propose là un premier tome très rythmé au découpage savamment pensé et au cliffhanger haletant !



Il retrouve son dessinateur des Chiens de Pripyat qui livre une copie sans fautes dans un style graphique semi réaliste aux influences aussi diverses qu'assimilées qui a agréablement évolué au fil des séries de l'artiste qui fait preuve ici d'un sens du mouvement et du cadrage réussis.
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