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3,9

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Et voilà une lecture que je dois au challenge BD : Je cherchais une histoire de piraterie.
J'ai été un peu gêné par les premières planches, où les paroles étaient très rares... mais finalement, après quelques pages les langues se délient et les personnages deviennent assez bavard.
C'est le premier volume d'un Triptyque, et je trouve que le récit démarre très lentement. Les personnages sont en places, et les intrigues peuvent devenir multiples, ce qui laisse espérer encore deux lectures tout aussi sympathique.

La particularité de cette histoire de pirates et qu'elle se déroulent principalement à terre.
Voilà une approche intéressante.
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Je poursuis mon exploration du monde des pirates en bd avec ce Barracuda. Après le Sang du Dragon d'Istin, je découvre cette bd qui ne semble pas jouer la carte du fantastique ou du surnaturel, comme chez Istin. Nous sommes bien au coeur de la piraterie sans effets merveilleux, la réalité violente du genre en témoigne. Ici rien n'est rose, rien n'est féerique, on est confronté à la dureté de la vie en ces temps où la piraterie semble mener le monde. L'histoire commence par un abordage, une vente aux enchères, des tortures, des viols... Un monde où le pirate ne rechigne pas avec les principes pour amasser de l'argent. La fameuse chasse au trésor propre à ce genre est bien loin, et semble même appartenir à la légende. Pourtant, de chasse au trésor, il est question mais elle passe au second plan.
En guise d'introduction et histoire de bien appuyer le propos, l'auteur nous rappelle ses références, cinématographiques et littéraires, et entend bien rendre hommage au genre.
Ce premier tome est magnifiquement illustré par le talent de Jérémy, dont le coup de crayon est impressionnant. Ses personnages sont d'une finesse et d'une richesse incroyable, les émotions qu'il réussit à faire passer sous sa plume tombent juste et il ne peut y avoir de doute en cela. Les expressions qui passent dans leur regard sont bleuffante de réalisme. Les décors ne sont pas en reste; sublimes, fouillés, variés, ils nous propulsent immédiatement dans l'ambiance.
De bon augure, parfaitement bien maîtrisé, ce premier tome laisse présager une bonne série.
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Bon livre car il ya beaucoup d'aventures.
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Déçue par ma dernière incursion dans l'univers de la piraterie en bande dessinée, c'est avec une petite pointe d'appréhension que j'ai malgré tout décidé de me lancer dans la série « Barracuda » qui comprend à l'heure actuelle six volumes. Appréhension complètement balayée dès les toutes premières pages tant le travail conjugué de Jean Dufaux et de Jérémy (dont il s'agit du premier album en tant que dessinateur) est bluffant. Visuellement, d'abord, c'est une sacrée claque. Remarqué par le regretté Philippe Delaby, Jeremy signe des planches sublimes qui nous immergent aussitôt dans l'univers violent et coloré des pirates de Puerto Blanco. Si les décors sont assez impressionnants, ce sont malgré tout les personnages qui tirent leur épingle du jeu, l'artiste excellant à représenter des visages tour à tour avenants ou effrayants mais toujours très expressifs et bourrés de détails. Pour accompagner des graphismes d'une telle qualité, il fallait un scénario à la hauteur, et celui de Jean Dufaux ne déçoit pas ! L'album s'ouvre sur la chasse menée par le Barracuda, redoutable vaisseau pirate mené par le non moins redoutable Blackdog lancé à la poursuite d'un navire espagnol. Pour les forbans le butin est de taille : non seulement ils tombent sur trois belles jeunes femmes qu'ils estiment pouvoir revendre à bon prix au marché aux esclaves, mais on leur fait en plus miroiter la possibilité de mettre la main sur le diamant du Kashar, pierre d'une grande valeur mais que certains estiment maudite...

« Pas de pitié ! Pour personne ! Jamais ! » La devise de l'équipage de Blackdog donne le ton de ce premier album : Jean Dufaux nous dépeint un monde dur et empreint de violence où les pirates n'ont rien à voir avec l'image du brave et sympathique rebelle véhiculée par certains médias depuis plusieurs années. La plupart des personnages en feront rapidement les frais. Vente aux enchères, viol, bastonnade : le fait que les trois protagonistes soient à peine plus que des enfants n'empêche pas l'auteur de les mettre durement à l'épreuve. Si certains se révèlent d'ores et déjà plus ambigus que d'autres, tous se retrouvent dans des situations tellement délicates ou entourés de personnages tellement énigmatiques que l'on ne peut qu'être intrigué par la tournure que prendront les événements pour chacun d'entre eux. Si certains des éléments du scénario restent résolument classiques (une carte au trésor, une île, une malédiction...), l'auteur tente malgré tout de s'éloigner des poncifs propres à ce genre de récit en situant dans un premier temps l'essentiel de son action à terre. Et plus spécifiquement à Puerto Blanco, repère pirate rappelant fortement le New Providence du début du XVIIIe où l'on vient non seulement pour se réapprovisionner entre deux voyages mais aussi et surtout pour faire affaire. Autre singularité intéressante : la place accordée aux personnages féminins qui ne sont de toute évidence pas là pour servir de simples faire-valoir à leurs homologues masculins.

Avec ce premier tome Jean Dufaux et Jérémy posent les bases d'une série qui s'annonce fort prometteuse et qui devrait sans mal séduire les amateurs de récits d'aventure et de piraterie. Une bonne surprise à ne pas rater !
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L'édition 2016 des 48 heures de la bande dessinée (et oui, cela remonte déjà à quelques temps), m'a permis de découvrir Esclaves, tome premier de la série Barracuda. le nom de Jean Dufaux retient d'emblée mon attention. Un rapide coup d'oeil aux dessins de Jérémy aura eu raison de ce voeu pieux de ne plus investir dans une nouvelle série.

Le style est de toute beauté. Il est précis et nous communique tout de suite cette impression d'être plongé dans le passé, d'être aux Caraïbes à suivre les mésaventures des personnages. Voici donc un auteur à suivre, une jeune pousse prometteuse (placée sous le patronage de Philippe Delaby). Cette agréable surprise est grande partie responsable de la réussite de cet album. le trait démontre une maturité remarquable : aucune hésitation, aucun fou : que du beau, du très beau !

Les habitués retrouveront ici la patte de Jean Dufaux. Bien qu'ici le scénario soit beaucoup plus libre que dans Murena, la composante fantaisiste est moins marquée que dans Djinn ou Double Masque. Pour l'instant du moins, car quelques références nous laissent entendre qu'il peut en aller différemment dans un avenir proche. L'introduction en dit long sur les intentions du scénariste et le caractère surprenant de ce premier tome . Voici une histoire de pirates qui se déroule sur terre. Malgré une galerie de personnages en devenir assez importante, l'intrigue reste assez décevante. Nous suivons les malheurs de trois jeunes gens dont la plupart sont convenus. A voir ce que tout cela donnera à la longue.

Cet album est donc loin d'être sans reproches du point de vue scénaristique... mais quelle beauté ! Comment résister à des planches aussi prometteuses ?
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J'ai acheté cette BD dans le cadre des 48h BD, pour la modique somme de 1€. Pour ce prix là, autant découvrir cette saga remplie de pirates tous plus assoiffés de sang et de trésors les uns que les autres.

Le Barracuda n'est autre que l'un des navires pirates les plus connus et les plus craints en mer. Celui du Capitaine Blackdog. Entre pillages et rapts, l'équipage est connu pour sa cruauté. Les hommes finissent sur une planche, les femmes finissent vendues au marché aux esclaves. Sauf que parfois, tout ne se passe pas comme prévu…

Ce que j'ai aimé dans cette bande-dessinée, c'est que j'ai retrouvé des histoires de pirates comme je les aime. Ce premier tome est un croisement entre Pirates des Caraïbes, avec des pourparlers, de l'aventure, des attaques de navires et de la navigation, et la série télé Sails, avec des pirates méchants, sans foi ni lois, qui aiment la chair et le rhum.

On suit plusieurs personnages, qui sont tous dans une position différente. Raffi, le fils du capitaine, Maria, vendue comme esclave, et Emilio, garçon qui se fait passer pour une fille afin d'échapper à la planche.

Les dessins sont plutôt agréables, et donnent presque envie de s'embarquer pour une chasse au trésor avec les personnages.
Lien : https://profiteroleslovesboo..
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Pour Blackdog le capitaine du Barracuda et son équipage, c'est l'euphorie après le fructueux abordage d'un navire espagnol. Certes, le capitaine de la Loya a réussi à sauver sa peau, au grand dam de Raffy le fils de Blackdog qui a juré de se venger, mais la prise est de taille. Non seulement, les pirates rentrent au port avec trois nobles espagnoles à vendre au marché des esclaves, mais en plus, ils détiennent une carte qui va les mener jusqu'au diamant du Kashar, une pierre qui attire toutes les convoitises malgré sa réputation de porter malheur.
Pour les prisonnières, le sort est moins clément. Doña Emilia Sanchez del Scubo, sa fille Maria et leur valet Emilio, déguisé en femme pour sauver sa peau, sont vendues aux enchères à Puerto Blanco. La lutte commence pour survivre sur cette île où se côtoient pirates, aventuriers et marchands d'esclaves qui ne connaissent que la loi du plus fort. le plus chanceux est Emilio dont l'acquéreur a très vite découvert la supercherie mais qui le traite plutôt avec bienveillance. Doña Emilia, sauvée par une congrégation religieuse, meurt de chagrin tandis que sa fille, avilie, molestée, fouettée, est contrainte d'épouser Ferrango, le chef des marchands, après une tentative d'évasion où elle a tout de même réussi à blesser Raffy. Ce dernier doit donc rester sur la terre ferme tandis que son père reprend la mer vers le fabuleux diamant qui va faire sa fortune.

A l'abordage ! le belge Jean Dufaux nous propose d'écumer les mers à bord du Barracuda où de sanguinaires pirates s'attaquent aux galions espagnols imprudents. Dans ce monde de la piraterie qui renvoie à l'enfance, à l'aventure et à la cruauté, cette BD est plutôt classique, sorte d'hommage de l'auteur à un univers qui l'a fait rêver enfant. Pour tout de même se démarquer, il a choisi de s'intéresser à la terre plus qu'à la mer. C'est donc à Puerto Blanco que se situe en grande partie l'action de ce premier tome. On va y suivre le destin de trois jeune gens : Raffy, fils de pirate et pirate lui-même, sanguinaire et bravache comme son père, Maria, belle, rebelle et combative fille d'un Grand d'Espagne et Emilio, sauvé grâce à une robe et des jupons. Animés par la haine et le désir de vengeance, ces trois-là nous promettent des aventures faites de larmes, de sueur et de sang.
Cette introduction est une belle réussite, due aussi aux dessins très réalistes de Jérémy. Les deux belges ont uni leurs forces et leur talent au service d'une histoire qui réunit tous les codes de cet univers violent et romantique à la fois. On aura plaisir à suivre le destin de ces trois héros forcés à survivre sur cette île inhospitalière, et bien sûr de l'équipage du Barracuda, à la poursuite de ce fameux diamant qui a porté malheur à toux ceux qui l'ont approché de trop près.
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Barracuda est une BD que j'ai pu découvrir grâce aux 48h de la BD 2016 et que j'ai lu en lecture commune avec ma grande copine Arcaalea du blog "Éphémère".
Avec cette histoire, cette BD, Jean Dufaux a clairement voulu se rapprocher de la réalité, de la vérité tout en restant dans la fiction bien sûr. Et dans la préface, on sent bien qu'il voue une certaine admiration au célèbre capitaine Flynn (qui apparaît d'ailleurs dans son oeuvre) et qu'il est aussi friand de livres sur les pirates comme L'Île aux trésors. Je suis d'ailleurs comme lui, l'univers de la piraterie m'a toujours fasciné. En effet, je suis une grande fan de la saga cinématographique "Pirates des Caraïbes" et du jeu vidéo Assassin's Creed Black Flag, sans compter que j'ai également lu quelques livres sur les pirates (même si je trouve qu'il n'y en a pas assez ou alors il faut bien chercher, je vais me renseigner, tiens!) et que je compte bien regarder un jour Black Sails dont un ami ne me dit que du bien!

#Spoilers [Nous sommes directement plongés dans l'histoire. On se retrouve en plein coeur d'un abordage. Un vaisseau espagnol est pris à parti par un bateau pirate "Le Barracuda" (d'où le titre), dirigé par le capitaine Blackdog. Sur le vaisseau marchand, un jeune homme blond, Emilio, est forcé de se travestir et sur le vaisseau pirate, un autre garçon se distingue, Raffy, le fils du capitaine notamment par le fait qu'il veut affronter le seigneur de la Loya (qui sera relâché en pleine mer avec peu de vivres), bien qu'il ne gagne pas bien au contraire. Et en ce temps-là, l'honneur et la fierté sont important et même la mort vaut mieux que la pitié. "Pas de pitié. Pour personne. Jamais."
Les pirates font main basse sur tout ce qu'ils peuvent et enlèvent les trois femmes à bord (une adulte et sa fille, et Emilio en fille) et le moine Ricardo. Les pirates vont aussi être très intéressés par une carte au trésor (évidemment!) qui mènerait au Diamant du Kashar.
Le Barracuda vient à mouiller à Puerto Blanco, l'île des pirates. La madone de la Loya est tombée grièvement malade au cours de la traversée mais peu importe puisque les femmes vont être exhibées pour être vendues comme esclaves. Et vue la qualité de la "marchandise", plusieurs personnes ou organisations viennent en masse, intéressés, chacun pour des raisons différentes. Pendant ce temps-là, le capitaine Blackdog se fait discret au vu de ce qu'il prépare, et reste donc à bord de son navire et reçoit la visite d'une espèce de vieille sorcière vaudou qui va lui donner les augures.
Les enchères vont bon train, c'est quasiment l'anarchie avec des cris, des violences, on s'en prend aux femmes dévoilant leur nudité. Un ordre religieux, qui oeuvre avec la gouverneure de l'île, arrive à racheter la mère (qui mourra vers la fin du tome, succombant à sa maladie) mais pas sa fille, Maria, pleine de haine et d'assurance qui est achetée par celui qui organise ces enchères. Vient le tour d'Emilio dont la couverture risque d'être découverte à tout moment, et les prix s'enflamment! Il va être acheté par un homme qui a surenchéri sans laisser une chance aux autres, un homme au physique atypique dans cet univers, pas déplaisant du tout et ce n'est autre que... le capitaine Flynn! Ce dernier va le ramener chez lui mais sans surprise, Emilio va tenter une fuite en pleine nuit, mais c'est beaucoup plus dangereux qu'en journée et il fait de mauvaises rencontres tout autant animales qu'humaines! Ayant eu terriblement peur, il s'en est retourné vers celui qui ne semblait pas lui vouloir du mal. Je me doutais bien que Flynn avait deviné qu'il n'avait pas affaire à une jeune fille mais à un garçon, il va le découvrir par lui-même en allant le voir dans sa chambre mais cela ne semble pas le déranger. de son côté, Maria vit l'enfer chez son nouveau maître, tentant de ne pas se laisser faire mais ce dernier compte bien la mater et ce même en la faisant fouetter par des indigènes qui ont la haine des "Blancs". L'ordre religieux, aidé par le moine qui servait la famille, tentent d'aller lui porter secours mais tout ne va pas se passer comme prévu car le jeune Raffy va essayer de contrecarrer leur plan. Malheureusement, ce dernier va être grièvement blessé par une Maria abandonnée à son sort qui aura tiré pour se protéger, et le moine va être tué.
Le Barracuda fait voile, laissant un Raffy amer derrière qui a très envie de se venger de celle qui a failli le tuer; Maria accepte de se soumettre en partie du moins à son maître avec la promesse de le tuer un jour et Emilio n'a plus besoin de se cacher avec Flynn même s'il compte bien utiliser son déguisement par la suite.] Spoilers#

L'ambiance est juste dingue. Jean Dufaux et Jérémy ont vraiment fais en sorte qu'on se retrouve plongé en plein Âge d'Or de la Piraterie de façon réaliste. On retrouve bien sûr tous les codes connus: le bandeau qui cache l'oeil, les cartes aux trésors, les navires, les drapeaux etc... Mais rien ne nous est épargné de par le fait que ce n'était absolument pas tout rose en ce temps-là. Comptez les conditions de vie extrêmes, les tueries, les viols, l'hygiène qui laisse à désirer, le trafic d'esclaves, la haine des autochtones, les violences, les paroles crues etc... C'est vraiment fidèle à ce que je me représentais dans ma tête, à l'image que je me faisais de la piraterie.

On a le point de vue du jeune Emilio en aparté, lui qui fut obligé de faire croire qu'il était une fille du nom d'Emilia pour survivre. Car c'est un monde d'hommes où il n'est clairement pas bon d'être une femme, et d'ailleurs le vent de la révolte n'a pas arrêté de résonner en moi tout du long.

Les personnages sont extrêmement intéressants à suivre, comme Emilio, Maria et Raffy, tout comme le mystérieux Flynn. Des personnages très charismatiques dont les vies et intrigues vont se croiser.

Un graphisme magnifique, très pointu, très minutieux et détaillé. Les couleurs choisies sont parfaites, à la fois sombres et lumineuses tout en gardant un certain équilibre. C'est une BD très sombre, très noire mais il fallait s'y attendre avec un tel univers et c'est d'autant plus prenant.

Je suis curieuse de connaître la suite, de voir où cela va me mener et comment vont évoluer nos trois jeunes gens Raffy, Maria et Emilio. Leurs aventures ne font que commencer!
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De retour dans le monde des pirates avec cette bande dessinée (je vous assure, je ne lis pas que des histoires de pirates en bd, je suis juste les recommandations et je ne m'en plains pas ^^). le scénario de ce premier tome est plutôt basique : un navire pirate, un navire espagnol = un abordage, une vente d'esclave et la découverte d'un trésor fabuleux (enfin, la promesse d'un trésor fabuleux). Mais le tout se démarque, d'une part grâce à l'ambivalence du dessin ( les traits des personnages sont à la fois féminins et masculins, tout du moins pour les plus jeunes, et j'ai eu du mal à discerner tout de suite les femmes des hommes : clairement, pour moi Raffy était une fille... et non, je n'ai pas lu la quatrième avant d'ouvrir, je ne lis jamais les quatrièmes si le livre m'est recommandé). Donc je disais que le dessin portait une ambivalence de genre qui m'a plue et en plus j'ai trouvé le tout réellement détaillé, notamment dans les traits des visages. L'autre point fort selon moi, ce sont les couleurs ! Surtout l'utilisation du rouge ( d'une robe, de sang, du bandana de Raffy...) au milieu d'une palette la plupart du temps assez neutre (et grise). du coup entre les couleurs et les détails, il y a beaucoup de choses à regarder, j'ai été tellement concentrée sur les planches que j'ai fait moins attention aux bulles. Cependant, l'histoire se suit avec plaisir et j'ai particulièrement apprécié les déboires de Maria ( même si personnellement, je ne me serais pas contentée de la fouetter mais bon...) et son côté hargneux dont Raffy pourra témoigner... En ce qui concerne Emilio, il semble rempli de promesses mais j'ai un peu de mal pour l'instant à cerner le personnage ( que cherche-t-il en continuant à se faire passer pour une fille ?). Bref, trois héros attachants dont j'ai hâte de découvrir le destin ( et RIP pour la mère de Maria, mais ça c'était couru d'avance). J'aime bien les moines aussi .... et je me dis que les pirates ne font pas forcément une bonne opération en courant après le trésor... ( du coup, ça risque de vite devenir compliqué pour Raffy, vu qu'il va se retrouver un peu isolé à terre !)


Ce que j'aime : L'utilisation du rouge, le rouge et la colorisation ! Les détails des visages. L'ambivalence des genres des personnages ( et le fait que ce soit une gouverneure), le scénario rempli de trésor et d'aventure avec un brin de cruauté


Ce que j'aime moins : bah personnellement, un côté plus hard ne m'aurait pas choquée


En bref : Un premier tome graphiquement très réussi (je suis amoureuse de la colorisation) et dont le scénario, très aventureux, promet de belles choses pour la suite


Ma note


7,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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une aventure de pirates, sombre, sanglante, violente, pure!!! cela faisait longtemps qu'on attendait une vrai aventure de pirates, sans fard ni comique de situation. le scenario est réaliste et bien mené, le dessin incroyable de détails et réaliste, la couleur chaude comme les mers du sud. A lire absolument
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