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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dufaux nous livre ici le tome concluant le cycle des Chevaliers du Pardon. Nous suivons jusqu'au bout le chemin de Sill Valt qui se rend dans le terrifiant chateau de la Dame à l'hermine afin d'y trouver de quoi vaincre le Guinea Lord. Il y trouvera beaucoup de choses, de celles qu'il n'avait pas imaginé. Tandis qu'au loin son disciple, Seamus, veille sur la fée Sanctus avec tout l'amour qui lui porte.
Jusqu'au bout, jusqu'à la jonction avec le cycle de Sioban écrit des années plus tot en compagnie de Rosinski.

Ce tome porte une empreinte de nostalgie particulièrement poignante. Dans ce qui s'y déroule bien sur, dans cette conclusion sur Sill Valt et son Seamus. Mais aussi bien sur parce que nous parcourons des yeux les dernières planches de Philippe Delaby. Un grand dessinateur est parti mais son travail lui survit. Et comme Sill Valt, Delaby laisse Jeremy poursuivre son oeuvre. Et avec brio, la transition ne se voit quasiment pas. Les planches sont toutes superbes.
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Fin du cycle.
ET surprise, je pensais que cela se passait bien après le premier cycle, mais en fait c'était avant. J'en conclu que je n'ai pas tout compris. Mais ce n'est pas gênant, globalement je suis partie très loin sur une île étrange, où le bien, le mal et l'amour s'affrontent en permanence.
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Le dernier album de cette deuxième quadrilogie dans l'univers des Landes Perdues, mais aussi le dernier de Delaby qu'il n'a hélas pas pu finir, terrassé par une mort brutale. C'est donc Jérémy qui a assumé avec brio la tâche difficile de prendre la suite du maître. Comme l'a souligné un autre commentateur, la transition est invisible – et donc bluffante. Et comme il l'a dit aussi, cela dresse un beau parallèle symbolique avec ce qui se trame dans l'album : Sill Valt, le maître, part vers son destin après avoir tout transmis à Seamus son novice.
La fin prend des allures de conte biblique en abordant les notions de tentation, de fruit défendu, de folie et de sacrifice.
Une très belle conclusion, dans l'un des plus beaux univers graphiques de dark fantasy que je connaisse.
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Très bon quatrième tome.
Encore un grand cru !!!
Et pourtant ce n'était pas gagné.
Déjà, finir un cycle n'est jamais simple. Chacun se fait forcément son idée et il est impossible de plaire à tout le monde.
D'autre part parce qu'il s'agissait de faire joliment, délicatement le lien avec le premier cycle (qui se situe après chronologiquement - comme Star wars !!) et j'avoue que ça passe assez bien.
Mais surtout parce que le merveilleux dessinateur Philippe Delaby est décédé durant la réalisation de ce tome et que Jean Dufaux a choisi de terminer avec Jérémy malgré tout. le texte qu'il a écrit au début de ce tome, explique son choix, ses doutes et sa peine.
Par tous ces aspects, ce cycle et ce tome resteront magnifiques et parfaitement réussis.
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L'ultime complainte de Delaby

Je ne suis pas un fan absolu de l'Heroïc Fantasy et j'ai donc découvert assez tardivement cette série.
De plus, si j'ai succombé malgré tout à l'achat de la totalité, c'est davantage en raison des dessins de Grzegorz Rosinski pour le 1er volet ("Sioban" -4 volumes), et ceux de Philippe Delaby, pour le 2ème ("Les Chevaliers du pardon" -4 volumes), que pour le scénario de Jean Dufaux.

Je dois pourtant reconnaitre aujourd'hui, après avoir relu dans la foulée les 3 premiers tomes du 2ème cycle ("Moriganes", le Guinea Lord", "La Fée Sanctus") pour me remettre dans l'ambiance et d'achever celui ci intitulé "Sill Valt", que l'ensemble est une vraie réussite.

Un bref résumé de l'histoire : les sorcières maléfiques (les Moriganes) envahissent nouveau les Landes Perdues. Elle sont à la recherche de l'une d'entre elles appelée Sanctus. Cette dernière est passée de l'autre côté des forces obscures et elle est devenue une Fée, dangereuse en raison des secrets qu'elle détient.

Tandis que les Moriganes font appel à l'invincible et impitoyable Guinea Lord, 2 Chevaliers du Pardon, l'expérimenté Sill Valt et le novice Seamus, tentent de protéger Sanctus.

Dans ce tome 4, Sill Valt se rend auprès de la "Dame à l'Hermine", mère du Guinea Lord, espérant trouver dans ses origines, l'indice d'une possible faiblesse.
Pendant ce temps, son disciple, Seamus, suit les traces de la Fée afin de veiller sur elle.

Je dois avouer que si le 1er cycle m'avait semblé un peu confus, celui qui s'achève est limpide et le scénario de Jean Dufaux, sans reproche.

Mais parlons du dessin.
Il est devenu rare de s'attarder aussi longtemps sur les planches d'une BD, mais ici, la qualité est telle qu'il serait dommage de ne pas prendre son temps et de s'extasier sur tel ou tel détail.
Le trait de Delaby est somptueux : précis, juste, avec un sens de la composition et une gestion des arrière-plans, extraordinaires.
Difficile de citer une case plus qu'une autre tant elles sont magnifiques, mais rien que la 1ère page ou celle de l'arrivée de Sill Valt devant la maison de "La Dame à l'Hermine", valent l'acquisition de cet ouvrage.

Mais peut être vous poserez vous la question : que se passe t-il après la page 33 ?
En effet, Philippe Delaby, ce dessinateur d'exception est mort en janvier 2014 après avoir dessiné la planche 33, laissant Dufaux désemparé et l'album inachevé.

Dans une préface, Dufaux explique d'ailleurs le cheminement douloureux qui a conduit Jeremy, un ancien apprenti de Delaby à prendre la suite, pour boucler les planches 34 à 54. (on sait aujourd'hui que Jeremy, trop affecté, ne dessinera pas le 3ème et vraisemblablement dernier cycle. C'est Béatrice Tillier -"Le Bois des Vierges"- qui devrait prendre la relève).

Sachant cela, on a évidemment un regard particulier sur ces fameuses dernières planches. Il faut donc féliciter Jeremy qui dans des conditions qu'on imagine difficiles, parvient à respecter la cohérence du dessin et à maintenir la qualité de l'album au niveau où l'avait portée Delaby (seule une case p 50 m'a fait un peu tiquer, mais rien de sérieux).

Derniers points.

Toujours dans sa préface, Dufaux explique avec humour qu'il était en léger désaccord avec la représentation de certaines scènes de sexe que Delaby prenait un malin à renforcer (pas non plus de quoi s'étrangler). Or, si ce genre de scènes cassent parfois la fluidité d'une histoire, ce n'est pas le cas ici où elles sont pleinement appropriées (et agréables).

Enfin, je voudrais insister sur la mise en couleurs et le travail remarquable de Sébastien Gérard (p 1 à 33) et Bérengère Marquebreucq (p 34 à 54).

Pour son dernier album, Delaby a fini en beauté.
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Une bien triste fin pour ce cycle... Jérémy se montre la hauteur du travail de Delaby.
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