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Citations sur Conquistador, tome 2 (19)

Certes, l’Espagne les avait armés pour vaincre ! Martyrs et héros, ils étaient nés pour conquérir des terres, des richesses fabuleuses, pour parcourir les mers, enjamber des frontières, mettre à genoux des rois et des empereurs. Mais ce que l’Espagne avait oublié, c’est que, même de foi et de fer, personne ne peut vaincre les légendes qui font un peuple, un continent, un mythe. Personne… si ce n’est la nature qui donne et qui reprend.
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Et Txlaka sourit car les dieux chérissent la douleur des mortels.
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Oui, cette nuit-là, il s’en est fallu de peu que nous ne succombions devant l’attaque des Otomis. Paradoxalement, nous ne dûmes la vie sauve qu’à l’apparition brutale de l’Oqtal qui, broyant tout sur son passage, ne semblait guère s’embarrasser du choix de ses ennemis. L’Oqtal, c’était donc cela, l’apparition monstrueuse dont les racines donnèrent vie au dieu Txlaka. Ce dieu, dont frère Cristoval, comme pris de fièvre, serrait l’image contre lui. La jeunesse, elle, reprenait déjà espoir. Après tout, nous étions encore et toujours en vie. Toutes les perspectives restaient donc ouvertes. Même celle… des sentiments !
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J’ai tenté de leur expliquer. Ai-je cru soulager la conscience ? Il était trop tard pour cela. Dès le premier jour de notre fuite, alors que je guettais un moment pour m’éloigner de mes compagnons, j’avais ouvert l’étui qui contenait l’amulette. Celle-ci était composé de trois racinées liées entre elles. Poussé par une force irrésistible, sans même comprendre pourquoi, j’ai avalé une de ces racines. Un jus noir a coulé de ma bouche. Mon père me le répétait souvent : l’homme n’est qu’un jouet aux mains du diable. Une douleur foudroyante m’a broyé la poitrine. Et les eaux du fleuve, pendant quelques instants, ont revêtu une couleur pourpre, sanglante. Depuis, la douleur ne m’a pas quitté. Elle me ronge, remplit un vide qui ne cesse de grandir en moi. Le pire, c’est que je dois lutter de toutes mes forces pour ne pas avaler une autre racine.
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Ma tête est bien solide sur mes épaules et je défie quiconque de me prouver le contraire !
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Mon nom est Hernando Royo. Je n’ai pas succombé. J’avais des compagnons, de vaillants compagnons. Ils se sont bien battus. Nous avons emporté avec nous quelques pièces précieuses appartenant au trésor des Aztèques. Notre fuite avait été bien préparé mais à un coude du fleuve, alors que nous prenions quelques repos, des Otomis sont sortis de la jungle, l’arme au poing. Oui, c’étaient de vaillants compagnons. De vrais soldats. Qui résistent… et savent se replier si nécessaire. Est-il possible que cette fuite ait duré tant de jours ? Est-il possible que nous ayons tant souffert… Et que d’épreuves subies… les chutes d’Hueva qui ont failli nous engloutir. L’embuscade aux abords de Quilpa. Les fièvres qui règnent sur les berges du rio Grijalva. Les feux allumés alors que nous tentions de traverser la cité lacustre d’Athanoc. Jusqu’à cette dernière confrontation où tout a basculé…
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- Cette expédition est source de malheurs car elle repose sur un sacrilège.
- Lequel ? Celui d’avoir pillé ces sauvages ?
- Fait de guerre ! Nous avons des batailles à gagner, des terres à conquérir !
- De quel droit ?… Pour la plus grande gloire de l’Espagne ou celle de Dieu ?
- Dieu est bien inutile dans cette quête inutile qui sert de paravent à la vanité humaine et à la folie destructrice des hommes….
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- Qu’en est-il des richesses fabuleuses qui seraient enfouies dans ses palais ? On dit qu’à elles seules, elles peuvent acheter une province espagnole…
- Une province !… Non, l’Espagne entière !
- Alors celui qui posséderaient un tel trésor serait l’ennemi la plus redoutable que doive craindre l’Espagne !
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- Notre petit cuistot semble te plaire… Tu as tort… La jeunesse c’est un leurre, de la pâte molle… Crois-moi, rien ne vaut l’expérience d’un homme aguerri, plus mûr.
- Un homme comme toi, j’imagine…
- Eh ! J’ai de l’endurance ! Et puis, je ne m’en cache pas, la petite me plaît. Et je ne vois pas ce qui me retient de lui…
- MOI ! Ce n’est ni le moment, ni le lieu de gaspiller ses forces en des démonstrations viriles qui n’impressionneront personne.
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L’homme n’est qu’un jouet aux mains du diable.
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