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Citations sur Jessica Blandy, tome 17 : Je suis un tueur (8)

Je ne connais pas de meilleure thérapie que la haine.
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Ce n'est pas hasard que je me suis intéressée à la thérapie conçue et dirigée par Tatch. Le traitement voulu par Tatch passe par une phase violente, une phase d'humiliation. Et c'est exactement ce que je recherchais : à m'humilier, à payer pour des fautes anciennes, des remords, des regrets que je ne parvenais pas à évacuer. Comme la mort de cette fillette Loretta. Elle m'avait confié son ourson. J'ai perdu beaucoup de choses ce jour-là. Mais c'est fini. À ce jeu-là, je finirai par gâcher ce qui me reste. Je peux m'en sortir par l'écriture, par le respect que me porteront les gens, ceux qui ne connaissent pas mon passé. Moi aussi, je voulais me tirer une balle, seulement je ne visais pas la main, mais la tête.
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J'ai connu une fille que j'aimais beaucoup. Une nuit, nous étions seules sur la plage. Le remords la rongeait. Elle voulait expier. Elle s'est tiré une balle dans la main. C'était le geste de trop. Un mauvais karma s'est glissé dans sa vie. Sa route a croisé celle d'un dingue. Il l'a massacrée.
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J'aime la souffrance. En donner. En recevoir. Me glisser dans un brouillard rouge et ne plus vouloir en ressortir.
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J'aime faire l'amour. Je peux m'en passer aussi. Cela dépend des rencontres, d'un coup de cœur, que ce soit avec un homme ou une femme. Ça ne me pose pas de problèmes. De ce côté-là, je vise large.
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L'autre soir, j'étais avec ma mère. Elle est très riche, ma mère. D'ailleurs, elle n'arrête pas de me le répéter, que je suis un des meilleurs partis de la ville, que toutes les filles rêvent de m'épouser. Le problème, c'est que les filles, elles, ne restent jamais longtemps. Elles comprennent vite. Il leur suffi de m'observer. Mais ma mère s'entête. Elle avait fixé un rendez-vous à l'une d'elles, au Palace Hotel. […] La fille était en retard. Le premier service se trouvait déjà sur la table. Ma mère a froncé les sourcils et puis elle m'a lancé un regard. Ce regard si noir, si opaque. Vous n'y trouvez aucun reflet, rien, sinon un mépris qui vous éclabousse tout entier. J'ai du mal à supporter ce regard, mais ce soir-là ce fut terrifiant. Les minutes passaient, le potage refroidissait dans l'assiette et la fille ne se montrait toujours pas. Soudain ma mère s'exclama, elle venait d'apercevoir Ingrid, c'est ainsi qu'elle s'appelait, qui nous cherchait des yeux, à l'entrée de la salle. Je ne pouvais pas, je venais de pisser dans mon froc.
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J'ai peur de moi-même. […] de ce que j'ai vécu et que je ne parviens pas à effacer. Je crois même avoir rencontré le diable.
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